
En outre, les crossovers se révèlent plutôt pratiques et adaptés à la vie familiale avec leur cinquième porte de type hayon et leur taille haute facilitant l’accès à bord des passagers. Leur allure robuste rassure les familles et ils apportent une touche de modernité qui renouvelle le genre automobile au sein des flottes.Avec les SUV, l’offre ne cesse de se développer, surtout par le bas. BMW a été l’un des premiers constructeurs premium à sentir le potentiel du marché en donnant un petit frère au X3.
Des émissions sous les 150 g/km de CO2
Lancé en 2009, restylé fin 2012, le X1 a confirmé l’engouement pour les crossovers compacts. Long...
En outre, les crossovers se révèlent plutôt pratiques et adaptés à la vie familiale avec leur cinquième porte de type hayon et leur taille haute facilitant l’accès à bord des passagers. Leur allure robuste rassure les familles et ils apportent une touche de modernité qui renouvelle le genre automobile au sein des flottes.Avec les SUV, l’offre ne cesse de se développer, surtout par le bas. BMW a été l’un des premiers constructeurs premium à sentir le potentiel du marché en donnant un petit frère au X3.
Des émissions sous les 150 g/km de CO2
Lancé en 2009, restylé fin 2012, le X1 a confirmé l’engouement pour les crossovers compacts. Long de 4,45 m, il est proposé en deux roues motrices ou avec la transmission intégrale xDrive ; ses motorisations diesel vont de 116 à 218 ch et affichent les meilleurs niveaux d’émissions de la catégorie à partir de 118 g/km de CO2 (sDrive 116d Business à partir de 30 200 euros).
Audi n’a pas tardé à répliquer fin 2011 avec son Q3 qui vise clairement les familles. À peine plus court que son grand frère le Q5, le Q3 s’avère presque aussi logeable et habitable, sans pour autant briller dans ce domaine. Si la transmission intégrale Quattro est de rigueur dans toute la gamme, une version traction équipée du diesel TDI 140 limite les émissions à 137 g/km (TDI 140 Business Line à partir de 34 150 euros). À noter qu’un Q2 est en préparation chez Audi, il s’agira probablement d’un modèle 3 portes à profil coupé pour contrer la nouvelle Mini Paceman.
Chez Mercedes, le choix est moins fourni : seul le GLK occupe le terrain en dessous du gros Classe M depuis 2008. Plutôt imposant avec ses 4,53 m et son design anguleux, il apparaît plus baroudeur que ses rivaux les BMW X1 et Audi Q3. Il vient toutefois de subir fin 2012 un restylage de mi-parcours qui le rend un peu plus civilisé. Si ses motorisations CDI diesel (de 143 à 265 ch) restent encore un peu haut placées pour le CO2, des versions 4×2 propulsion (200 et 220 CDI) parviennent à 143 g/km (CDI 200 BlueEfficiency à partir de 36 800 euros).
Volvo et Land Rover en pole position
Toujours dans le sillage des crossovers premium, Volvo talonne de près ses concurrents allemands avec le XC60, le plus imposant de tous avec ses 4,63 m de long. Bourré d’équipements de sécurité, doté d’une finition luxueuse et d’une ambiance intérieure raffinée, ce XC60 propose une version d’entrée de gamme équipée de deux roues motrices – la transmission intégrale étant de série sur tous les autres. C’est aussi le seul modèle de la catégorie à s’équiper de moteurs diesel 5 cylindres 2.0 (à partir de 136 ch et 149 g), plein d’agréments mais encore assez énergivores (D3 Kinetic à partir de 34 950 euros).
Dans un genre nettement plus décalé et branché, le Range Rover Evoque a frappé fort en 2011. Proposé en version 3 ou 5 portes, il en impose avec ses lignes anguleuses et ses minces surfaces vitrées. Mais reste compact, avec ses 4,36 m de long, et spacieux avec un coffre de 575 l (voir l’essai ci-contre). Si le comportement dynamique et les sensations de conduite n’égalent pas les modèles allemands, la version deux roues motrices eD4 de 150 ch revendique de bonnes performances et un bon niveau de CO2 à 129 g/km (ED4 Pure à partir de 33 200 euros).
Autre anglaise, la Mini Countryman mise aussi sur un style décalé, néo-rétro avec des possibilités de personnalisation. Si les versions Cooper S de 184 ch et JCW de 211 ch lui permettent de jouer les gros bras, elle peut aussi se contenter d’un modeste diesel 1.6 de 112 ch d’origine PSA à 115 g/km de CO2 (1.6 D One Business Trip à partir de 27 350 euros). Mais ses mensurations compactes (4,10 m de long) et surtout ses capacités de chargement (350 l) limitent un peu ses dispositions familiales. Comme le Range Rover Evoque, Mini propose une version 3 portes encore baptisée Paceman, plus branchée et sportive, qui s’adresse à une clientèle plus jeune et sans enfants. On retrouve les mêmes motorisations sous le capot.
Il y a aussi la nouvelle vague des crossovers asiatiques. Parmi lesquels le nouveau CR-V d’Honda, sans doute le plus emblématique. Il n’a cessé de monter en gamme depuis les années 90, au point de se démarquer légèrement de ses concurrents Toyota RAV 4, Kia Sportage, Ford Kuga et autres Peugeot 4008.
Les SUV asiatiques à l’assaut du premium
Question d’image, de style et de finition, le CR-V offre ce petit quelque chose en plus qui fait prétendre à la classe premium. Uniquement proposé en 4×4, ce tout-chemin familial de 4,53 m de long mise sur un diesel 2.2 i-DTEC particulièrement agréable et souple (146 g/km), avec boîte manuelle ou automatique au choix (i-DTEC Confort à partir de 30 700 euros).
On peut lui opposer un nouveau concurrent lancé en 2012, le CX-5 de Mazda, de standing équivalent ou presque. Tout aussi puissant avec son diesel 2.2 de 150 ch, celui-ci se veut plus sportif et amusant à conduire. Il prend également l’avantage en matière de sobriété dans sa version 4×2 avec seulement 119 g/km de CO2 (Skyactiv-D Elegance 4×2 à partir de 29 500 euros).
Un cran au-dessus en gabarit, le nouveau Santa Fe de Hyundai (4,69 m) revendique son droit de cité dans l’univers premium. Il mise sur une motorisation diesel 2.2 CRDI plus musclée, revendiquant 197 ch pour des émissions relativement bien contenues (149 g/km) en version 4×4 ou 4×2. Bien équipé et doté d’une finition en progrès, ce coréen offre un rapport prix/prestations compétitif (CRDI Pack Sensation 4×2 à partir de 35 900 euros).
Mais pour goûter vraiment au premium asiatique, il faut se tourner vers l’Infinity EX lancé en 2008. Bien plus cher (à partir de 50 400 euros), ce modèle fait montre d’un raffinement et d’un confort à part. Il bénéficie du V6 diesel d’origine Renault de 238 ch, un régal d’utilisation et d’agrément de conduite. Avec des émissions de CO2 à 224 g/km, dommage qu’il soit si durement frappé par le malus.