
Tous les tarifs s’entendent TTC, « à partir de » et hors aides éventuelles.
Chez Audi, la compacte A3 est passée à la quatrième génération l’été dernier, avec une robe restée classique et des dessous entièrement nouveaux. Cette A3 (4,34 m de long, 4,49 m en berline 4 portes à coffre et + 550 euros) est bâtie sur la plate-forme MQB Evo qui sert tout autant à la récente Golf qu’à la Leon.
L’accès à la gamme de cette A3 repose donc sur le 3-cyl 1.0 de 110 ch à 124-134 g (120-131 g en berline) pour 32 050 euros en Business Line. Ce moteur existe avec une hybridation MHEV qui fait descendre le CO2 à 116-127 g (113-125 g en berline) ; avec...
Tous les tarifs s’entendent TTC, « à partir de » et hors aides éventuelles.
Chez Audi, la compacte A3 est passée à la quatrième génération l’été dernier, avec une robe restée classique et des dessous entièrement nouveaux. Cette A3 (4,34 m de long, 4,49 m en berline 4 portes à coffre et + 550 euros) est bâtie sur la plate-forme MQB Evo qui sert tout autant à la récente Golf qu’à la Leon.
L’accès à la gamme de cette A3 repose donc sur le 3-cyl 1.0 de 110 ch à 124-134 g (120-131 g en berline) pour 32 050 euros en Business Line. Ce moteur existe avec une hybridation MHEV qui fait descendre le CO2 à 116-127 g (113-125 g en berline) ; avec obligatoirement la boîte auto S-Tronic 7, son prix atteint 34 200 euros, toujours en Business Line.
L’A3 décline ses gammes
Un surcoût non négligeable, comparé au plus homogène et polyvalent 1.5 TFSI de 150 ch, doté lui aussi de l’hybridation de 48 V et de la boîte auto pour un supplément limité à 1 000 euros (35 200 euros en Business Line) ; mais son CO2 est à la hausse avec de 129 g à 141 g. Ce moteur en boîte manuelle fait redescendre à 33 050 euros en Business Line mais pour 132-145 g et 125-138 g en berline 4 portes.
En diesel, le 1.6 TDI de 110 ch a disparu au profit du bien plus agréable et coupleux 2.0 TDI en 116 ch/115-125 g et 300 Nm pas moins dès 1 500 tr/min. Mais il n’est proposé qu’en boîte manuelle, favorisant un prix de 33 050 euros en Business Line. Et il n’existe pas en berline 4 portes : il faudra passer à sa version de 150 ch/120-131 g et boîte auto S-Tronic 7, facturée 37 900 euros et 38 450 euros en 4 portes, toujours en Business Line.
Un prix élevé mais loin de l’A3 Sportback 40 TFSIe hybride rechargeable de 204 ch à 24-31 g pour 41 950 euros ! Il s’agit du 1.4 essence atmosphérique de 150 ch, aidé par 75 ch électriques et alimenté par une batterie de 13 kWh (67 km d’autonomie en ville) ; le tout aligne 204 ch et 350 Nm. Cette motorisation PHEV n’existe malheureusement en A3 berline.
Revue à l’automne 2019, la BMW Série 1 a troqué sa propulsion classique pour la plate-forme à traction UKL déjà vue chez Mini ou sur les Série 2 Active Tourer et dérivés SUV X1-X2. Au passage, ceux-ci peuvent embarquer l’hybridation rechargeable. Ce n’est pas le cas de la compacte 5 portes Série 1 (4,32 m de long) qui se contente de moteurs thermiques classiques. Mais cela suffit pour imprimer du tempérament sans inflation du CO2.
Du choix pour la Série 1
Ainsi, le 3-cyl. 1.5 essence de 109 ch de la 116i débute à 129-148 g en boîte manuelle (29 450 euros en Business Design) ou à 133-151 g en boîte double embrayage DKG7 (+ 2 400 euros). Ce moteur poussé à 136 ch pour la 118i émet les mêmes CO2, en boîte manuelle ou auto, avec plus de confort sur de longs parcours autoroutiers (+ 2 250 euros). Le bon choix pour accéder aux ZFE. En essence toujours, le 2.0 turbo développe 178 ch pour la 120i à 137-154 g, obligatoirement en boîte auto pour 33 950 euros (pas de Business Design).
L’offre diesel reste aussi fournie avec le 3-cyl. 1.5 de 116 ch de la 116d à 118-134 g en boîte manuelle (32 200 euros en Business Design) et à 119-135 g en boîte double embrayage (+ 2 250 euros). La 118d de 150 ch est en revanche animée par le 4-cy. 2.0 turbo-diesel qui émet à peine plus à 122-138 g (128-143 g en boîte auto) pour 34 600 euros en Business Design. En 190 ch et boîte auto pour la 120d, les émissions demeurent raisonnables à 129-144 g pour 36 850 euros (pas de Business Design). Cette 120d est aussi la seule à se doter de la transmission intégrale xDrive (+ 2 000 euros) à 138-152 g.
L’offre BMW
Notez par ailleurs que la BMW Série 2 Active Tourer (4,34 m de long), son complément en format « monospace » mais de génération précédente, sera remplacée l’an prochain. Et fera l’impasse sur la version longue 7 places Gran Tourer (actuellement : + 1 850 euros, 4,56 m de long).
Pour l’heure, en Business Design, on retrouve le 3-cyl. essence en 109 ch à 142-153 g et 29 250 euros de la 216i ; avec le même grammage en 136 ch, la 218i passe à 32 550 euros. En diesel et en Business Design, la 216d de 116 ch et 124-134 g est à 33 900 euros et la 218d de 150 ch et 129-141 g passe à 36 000 euros. Cette Série 2 Active Tourer peut aussi s’enorgueillir d’avoir été la première de la gamme à s’équiper de l’hybridation rechargeable de 220 ch en 225xe à 38-46 g pour 42 250 euros en Business Design (non disponible en Gran Tourer).

Enfin, conçue sur cette plate-forme UKL, la récente Série 2 Gran Coupé 4 portes (4,53 m de long) se situe à la frontière du segment supérieur. Mais sans empiéter sur la Série 3 basée sur la plate-forme CLAR de la Série 5. Elle reprend donc les 3-cyl. essence en 136 ch (129-143 g, 31 150 euros) et 178 ch (136-148 g, 37 350 euros). Mais aussi le 1.5 turbo-diesel de 136 ch (120-132 g, 33 850 euros), complété par le 2.0 de 150 ch (122-139 g, 34 080 euros) et 190 ch (128-139 g, 40 250 euros).
La Classe A fait ses gammes
Chez Mercedes, le succès ne se dément pas pour la Classe A et son clone « monospace » Classe B (+ 2 150 euros, 4,44 m de long toutes deux), complétées par la carrosserie 4 portes à coffre berline rallongée (4,56 m, + 650 euros). Ces modèles misent sur une offre de motorisations revues à l’Euro 6d Full, avec des émissions identiques quelle que soit la carrosserie.
En accès en essence et en Business Line, le 1.3 conçu avec Renault officie toujours pour l’A 160 en 109 ch à 133 g (30 800 euros). Ce 4-cyl. en 136 ch sur l’A 180 est tout aussi sobre à 133 g (31 800 euros) et ajoute la boîte 7G-DCT à 135 g (34 050 euros). Pour l’A 200, cet excellent turbo-essence avec boîte double embrayage aligne 163 ch pour un CO2 toujours limité de 135 g (36 050 euros).
En diesel, le 1.5 dCi de Renault est passé à la trappe et Mercedes a développé, à partir de son récent 2.0 turbo-diesel, une version de 116 ch pour sa A 180d ; celle-ci pointe à 116 g en boîte manuelle (33 100 euros en Business Line) ou en boîte double embrayage 7G-DCT (35 350 euros). En 150 ch et boîte auto pour l’A 200d, comptez 127 g et 37 350 euros en Business Line. Enfin, pour l’A 220d de 190 ch, le CO2 passe à 129 g et le prix à 42 850 euros.
Mais cette Classe A s’apprécie aussi en hybride rechargeable A 250e. Celle-ci cumule les 160 ch du 1.3 aidé par un moteur électrique de 102 ch, soit au total 218 ch et 69 km d’autonomie en ville grâce à sa batterie de 13 kWh. Son CO2 de 22-30 g est très favorable mais son prix s’envole à 41 850 euros en Business Line. Non proposée en Classe B, cette motorisation PHEV est déclinée sur la carrosserie berline à 21-29 g pour 69-78 km d’autonomie en ville. Prix à la hauteur : 42 500 euros en Business Line.

La Mini en embuscade
Face à ce trio germanique, la Mini 5 portes et sa déclinaison break Clubman font de la résistance avec leurs plate-forme et motorisations d’origine BMW. Pour l’heure, la Mini Hatch 5 portes (3,98 m de long) débute en Business Design avec le 3-cyl. 1.5 essence de 102 ch, un peu à la peine, à 130-139 g et 21 500 euros. En 136 ch à 131-139 g, ce moteur se montre plus à son aise mais le prix passe à 26 900 euros en Cooper Business Design.
La boîte auto à double embrayage DKG7 est facturée 2 200 euros avec un CO2 qui grimpe d’un petit gramme, en 102 et en 136 ch. Pour la Cooper S et son 2.0 turbo-essence de 178 ch contre 192 ch précédemment (Euro6d Temp), la réduction de puissance pour la dépollution entraîne une baisse du CO2 à 146-154 g (148 g précédemment), voire 141-149 g en boîte DKG7 quasi incontournable. Son prix : 31 300 euros en boîte manuelle Business Design et 33 500 euros en boîte auto.
Cette Mini 5 portes est complétée par sa version break Clubman (4,27 m de long) qui permet de passer au diesel en Business Design. Le 3-cyl. 1.5 de 116 ch officie en One D à 31 100 euros et 123-131 g (125-132 g en boîte DKG7, + 2 200 euros). La Cooper D offre de passer au 2.0 turbo-diesel de 150 ch pour 129-140 g à 33 100 euros, et 136-145 g en BVA. Enfin, la Cooper SD pousse à 190 ch et 136-145 g en boîte auto pour 38 300 euros, ou à 147 g et 40 300 euros avec la transmission intégrale All4.
La gamme essence en Business Design reprend le 3-cyl. de 102 ch/135-143 g à 28 100 euros en One, et de 136 ch/136-148 g à 30 100 euros en Cooper. Le 4-cyl. 2.0 turbo-essence pousse à 178 ch/152-161 g en Cooper S à 34 100 euros, ou à 154-163 g et 38 300 euros en All4.

Dossier - Véhicules premium : toute l’offre 2021
- Essai flash -BMW 420i Coupé : un remède aux SUV diesel
- Véhicules premium – Segments A et B (citadines et polyvalentes, SUV urbains) : l’offre s’étoffe
- Véhicules premium – Segment C (berlines compactes) : une offre hybridée
- Véhicules premium – Segment C (SUV) : l’électricité par la petite porte
- Véhicules premium – Segment D (berlines familiales) : hybridation
- Véhicules premium – Segment D (SUV) : une offre pléthorique
- Essai flash – Volvo XC60 T6 : moins c’est plus
- Essai flash – Mercedes GLC 300e : un croiseur intouchable en PHEV
- Essai flash – Volkswagen Arteon Shooting Brake : un vaisseau premium justifié