
Tous les tarifs s’entendent TTC, « à partir de » et hors aides éventuelles.
Si les compactes du premium font l’impasse sur les motorisations électriques, les constructeurs consentent enfin à commercialiser des SUV 100 % électriques. C’est vrai de Mazda avec son MX-30. Un modèle assez original avec son style de SUV coupé (4,39 m de long) et ses deux petites portes latérales à ouverture antagoniste.
Son moteur de 145 ch/271 Nm offre de très bonnes performances. Sauf en autonomie en raison d’une batterie de faible capacité (35,5 kWh) qui n’assure que 200 km de rayon d’action ou 265 km en cycle urbain. Un handicap réparé cette...
Tous les tarifs s’entendent TTC, « à partir de » et hors aides éventuelles.
Si les compactes du premium font l’impasse sur les motorisations électriques, les constructeurs consentent enfin à commercialiser des SUV 100 % électriques. C’est vrai de Mazda avec son MX-30. Un modèle assez original avec son style de SUV coupé (4,39 m de long) et ses deux petites portes latérales à ouverture antagoniste.
Son moteur de 145 ch/271 Nm offre de très bonnes performances. Sauf en autonomie en raison d’une batterie de faible capacité (35,5 kWh) qui n’assure que 200 km de rayon d’action ou 265 km en cycle urbain. Un handicap réparé cette année avec l’arrivée d’une version équipée d’un petit moteur rotatif essence servant de générateur pour la batterie.
Ce SUV est complété par le plus classique CX-30 (4,40 m de long) basé sur la plate-forme de la berline Mazda3. En Business Executive, ce modèle fait valoir sa maîtrise technologique du moteur avec le 2.0 essence Skyactiv X à hybridation de 24 V en 186 ch à 127 g seulement en boîte manuelle (31 800 euros), ou à 137 g en boîte auto (33 800 euros). En 122 ch, le CO2 demeure à 134 g mais le prix redescend à 29 500 euros (143 g et 31 500 euros en boîte auto). Sur stock, le diesel en 116 ch émet 135 g (31 500 euros). Aucune raison de se priver du 186 ch essence !

Les UX de Lexus
Pour sa part, le Lexus UX 300e (4,49 m de long) est emmené par un moteur électrique plutôt puissant pour sa catégorie : 204 ch et 300 Nm, la batterie de 53,3 kWh assurant 305 km d’autonomie. Pour un prix premium : 49 990 euros en Pack et 61 990 euros en Executive. Plus sage, l’UX 250h est proposé avec le full hybrid de 178 ch cumulés (146 ch essence + 109 ch électriques) à 120 g en deux roues motrices (38 970 euros en Pack Confort Business, stage Hybrid Academy inclus). En quatre roues motrices, avec un second moteur électrique à l’arrière, le CO2 atteint au moins à 131 g pour 39 490 euros en Pack.
De son côté, le Volvo XC40 (4,42 m de long) fait valoir sa version Recharge P8 AWD emmenée par ses deux moteurs électriques de 204 ch/330 Nm chacun, l’un pour les roues avant, l’autre pour les roues arrière. Avec au total 408 ch et 660 Nm transmis aux quatre roues pour 400 km d’autonomie. Son prix est fixé à 59 940 euros en R-Design, seule finition au catalogue.

Le XC40 se décline
Pour ce CX40, deux hybrides rechargeables en Business : Recharge T4 de 211 ch à 47 400 euros, et Recharge T5 de 262 ch à 48 900 euros. Tous deux reposent sur le 3-cyl. 1.5 turbo-essence de 129 ch dans le premier cas et de 180 ch dans le second, aidés par un moteur électrique de 82 ch. Les CO2 sont identiques à 47-55 g et l’autonomie en ville atteint 51-56 km.
En essence, on retrouve en Business ce 1.5 en T2 de 129 ch/157-173 g à 34 000 euros (boîte auto : + 2 000 euros, 165-179 g), ou en T3 de 163 ch/157-173 g à 36 250 euros (165-179 g en boîte auto Geartronic). Notez que le 2.0 turbo-essence de 197 ch à micro-hybridation n’est pas plus pénalisé à 161-169 g et 44 600 euros en R-Design et, bizarrement, en traction intégrale AWD à 172-180 g et 42 000 euros en Momentum, soit 2 000 euros de moins.

Le Q3 sous toutes ses formes
Revenons Outre-Rhin avec l’Audi Q3 (4,48 m de long) et sa carrosserie coupé Sportback (4,50 m). Tous deux partagent leurs motorisations (+ 3 050 euros en Sportback, CO2 identiques). L’accès à la gamme passe par le 1.5 TFSI de 150 ch à 147-164 g en boîte manuelle pour 38 950 euros en Business Line.
Sa version en boîte auto S-Tronic 7 a droit à l’hybridation MHEV de 48 V, ce qui limite le CO2 à 153-167 g pour 41 050 euros en Business Line. En 2.0 TFSI de 190 ch, pas d’hybridation et obligatoirement la boîte auto et la transmission Quattro : l’ensemble implique un CO2 à 197-210 g pour 46 460 euros. Enfin, en 230 ch, le CO2 redescend curieusement à 194-207 g mais le prix passe à 49 200 euros, toujours en Business Line.
Pour ce Q3, il sera donc fiscalement plus sage de revenir au diesel avec le 2.0 TDI revu et corrigé pour l’Euro 6d Full. En Business Line, celui-ci débute en 150 ch et boîte auto à 144-156 g pour 43 940 euros. Sa version Quattro et boîte manuelle fait passer à 175-188 g et 44 040 euros. Il sera judicieux de choisir la version à boîte auto S-Tronic 7, toujours en Quattro : le CO2 revient à 157-168 g et le prix monte à 46 140 euros. Enfin, en 200 ch Quattro et S-Tronic 7, le CO2 remonte à 165-182 g pour 48 690 euros. Une logique de montée en gamme étonnante…
Notez que ces Q3 et Q3 Sportback se déclinent depuis peu en hybride rechargeable 45 TFSIe de 245 ch avec la chaîne hybride « maison » vue sous le capot du récent Tiguan PHEV. Pour 32-39 g et 51 km d’autonomie, les prix débutent à 46 150 euros pour le Q3 et 49 150 euros pour le Sporback.
Le BMW X1 danstous ses états
BMW a consenti autant d’efforts pour son X1 (4,45 m de long) et sa version coupé X2 (4,36 m, + 2 200 euros, CO2 identiques) puisque le premier est aussi proposé en hybride rechargeable xDrive25e. Cette motorisation est basée sur le 3-cyl. 1.5 essence de 125 ch, aidé par un moteur électrique de 95 ch entraînant les roues arrière. Soit au cumul 220 ch pour 40-47 g, 52 km d’autonomie en mixte et 50 250 euros en Business Design.
Pour baisser les prix tout en accédant aux ZFE, il faudra miser sur l’essence en Business Design, à commencer par le 3-cyl. 1.5 de 136 ch à 140 g seulement (162 g au maximum) et au prix doux de 37 450 euros pour le X1 sDrive18i. On passe ensuite au 2.0 turbo-essence de 178 ch à 148-166 g et 44 050 euros du sDrive20i. Sa version à transmission intégrale xDrive20i est facturée 46 050 euros mais son CO2 monte à 158-175 g.
Pour réellement diminuer le CO2, il faut se tourner vers le diesel en Business Design. Surtout avec le X1 sDrive16d de 116 ch à 129-149 g et 38 000 euros. Ce 3-cyl. 1.5 turbo-diesel est décliné en 150 ch à 132-155 g pour le sDrive18d, plus à l’aise sur longs parcours, pour 40 600 euros. La transmission intégrale fait passer à 145-163 g en xDrive18d et à 42 650 euros. Enfin, le xDrive20d et son 2.0 turbo-diesel de 190 ch émarge à 148-163 g pour 48 000 euros.
La gamme Mini
Bientôt fabriquée chez BMW à Leipzig, la proche cousine Mini Countryman (4,30 m de long), restylée l’an passé, reprend les motorisations du groupe. Dont sa version hybride essence rechargeable revue pour limiter le CO2 et se conformer à l’Euro 6d Full. Le 3-cyl. 1.5 recule à 125 ch contre 136 ch précédemment, alors que le moteur électrique passe à 95 ch. Le tout développe 220 ch pour 39-47 g et 59 km d’autonomie en ville. Son prix augmente à peine à 43 000 euros en Business Design.
On retrouve ensuite, en Business Design, l’intégralité des motorisations BMW/Mini des X1-X2 et Mini Hatch avec le 102 ch (140-155 g) à 30 100 euros. Plus polyvalent, son homologue turbo-diesel aligne 116 ch (128-144 g) pour 33 100 euros. La finition Cooper ouvre l’accès aux 136 ch en essence (142-157 g) à 32 100 euros, et à 36 300 euros (157-172 g) en transmission intégrale All4.
Le 2.0 turbo-diesel passe à 150 ch pour la Cooper D à 35 100 euros (128-143 g) et Cooper D All4 à 37 100 euros (141-156 g). Ce turbo-diesel se décline en 190 ch pour la Cooper SD à 40 700 euros (135-148 g) et la Cooper SD All4 pour 2 000 euros de plus (144-157 g). Enfin, pour ceux qui préfèrent l’essence sans renoncer à la puissance, le 2.0 turbo de 178 ch est proposé sur la Cooper S à 36 500 euros (150-163 g) et en transmission intégrale All4 à 40 700 euros (157-170 g).
Mercedes n’a pas laissé filer ses concurrents sur ce segment du SUV compact. Son GLA (4,41 m de long) de nouvelle génération, né au printemps 2020, a donc droit depuis l’automne dernier à une version hybride rechargeable GLA 250e de 218 ch (160 ch essence + 102 ch électriques). Il affiche 71 km d’autonomie en ville grâce à sa batterie de 15,6 kWh. Son prix : 49 000 euros en Business Line pour 30 g.
Mercedes GLA et GLB
Pour l’heure, on retrouve les motorisations de la Classe A dont ce GLA partage la plate-forme. Avec le 1.3 essence de 163 ch/148-168 g et boîte double embrayage 7G-DCT en GLA 200 à 42 700 euros en Business Line. Il est complété par le 2.0 de 224 ch du GLA 250, boîte 8G-DCT et transmission intégrale 4Matic de série, pour 171-189 g et 51 400 euros.
En diesel, le 2.0 de 116 ch d’accès à la gamme a lui aussi fait les frais de l’Euro 6d Full et disparaît en GLA 180d. La version de 150 ch en GLA 200d constitue donc le premier prix en diesel : 43 600 euros en Business Line à 138-152 g. Il est complété par la déclinaison en 190 ch et transmission 4Matic du GLA 220d à 51 400 euros et 145-161 g.
Ce GLA est aussi décliné dans l’original et assez unique grand GLB, avec une longueur portée à 4,63 m afin d’offrir une troisième rangée de strapontins pour le transport de sept personnes. Ce GLB reprend le 2.0 turbo-diesel en 200d de 150 ch/143-160 g (46 650 euros en Business Line). Et, en essence, le 1.3 turbo-essence de 163 ch/156-177 g (45 750 euros en Business Line) ou le 2.0 de 224 ch/177-198 g (54 750 euros en AMG Line).
En face, Land Rover réplique avec son Evoque (4,37 m de long) né il y a deux ans. Qui fait aussi valoir sa motorisation hybride rechargeable P300e de 309 ch à 44 g pour 52 550 euros. Pour la finition Business, il faut passer au diesel en 2.0 D de 163 ch avec deux roues motrices seulement et en boîte manuelle uniquement, à 41 399 euros et 160 g.
Sa version 4×4 et obligatoirement BVA affiche un CO2 à peine plus élevé à 169 g en raison de son hybridation MHEV, pour 44 950 euros. Toujours en MHEV, ce 2.0 turbo-diesel se décline en 200 ch à 170 g et 48 500 euros. En essence, le 2.0 turbo-essence a lui aussi été hybridé et ses 250 ch MHEV en 4×4 et boîte auto poussent à 201 g pour 50 300 euros. Sa version de 300 ch MHEV émet 203 g pour 54 950 euros.

Evoque ou E-Pace ?
On retrouve ces motorisations avec l’E-Pace de Jaguar (4,39 m de long). Dont le P300e PHEV de 309 ch à 44 g, avec 55 km d’autonomie mixte en électrique pour 58 800 euros. Le 2.0 essence Flexfuel hybride de 200 ch à 197 g est facturé 46 950 euros. Sans oublier le 2.0 turbo-diesel de 165 ch à 159 g (traction avant et boîte manuelle) en accès à la gamme à 41 400 euros. Une fois hybridé, ce D165 MHEV a droit à la boîte auto et à la transmission intégrale, pour 168 g et 46 700 euros. En 200 ch, ce turbo-diesel MHEV dans la même configuration pointe à 170 g et 50 250 euros. Enfin, la version la plus puissante revient au 2.0 turbo-essence en 250 ch à 202 g pour 51 000 euros.

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