Cette année, c’est Mercedes qui prend les devants avec son nouveau GLA. Loin de son grand frère le GLK, trop 4×4 dans l’âme, ce faux baroudeur n’a aucune disposition pour le hors-piste, même si des versions intégrales seront proposées. Et pour cause, il s’agit d’une variante bodybuildée de la Classe A, un peu plus longue (4,42 m) et logeable avec son coffre de 421 l. Châssis et moteurs : tout est repris sauf le diesel Renault d’entrée de gamme. La gamme CDI (à partir de 114 g de CO2) démarre fort à 32 900 euros, soit 4 500 euros de plus qu’une Classe A.
Avec le GLA, Mercedes va enfin pouvoir s’attaquer à la BMW X1 qui bat des records de popularité depuis son lancement en 2009. Plus proche d’un break surélevé que d’un SUV, ce crossover de 4,48 m de long existe en 2 ou 4 roues motrices xDrive. Le meilleur choix reste la version diesel 120d Efficient Dynamics 4×2 de 163 ch à 119 g de CO2, à condition de payer le prix fort, soit 35 500 euros. Mais comme la Série 1, le X1 casse les prix avec une version 116d spéciale Open à 24 450 euros. De quoi bousculer la concurrence.
De son côté, l’Audi Q3 ne cède rien sur les prix. Vendu 30 740 euros en version TDI 140 ch 2 roues motrices, ce modèle est à la traîne en matière de CO2 à 137 g, ce qui lui vaut un malus de 250 euros. L’hybridation serait donc bienvenue sur ce Q3 qui se rapproche par ses 4,39 m de son grand frère le Q5. Il offre ainsi un espace habitable et un volume de coffre de 463 l, supérieur à ses rivaux. Mais aussi une qualité de finition au-dessus du lot, comme toujours chez Audi.
Le Range Rover Evoque, alternative aux allemandes
Dans un genre plus décalé et branché, le Range Rover Evoque joue la carte de la séduction dans ses versions 3 ou 5 portes, avec ses lignes anguleuses et ses minces surfaces vitrées. Une vraie gravure de mode. Relativement court avec ses 4,36 m, il n’en demeure pas moins habitable et logeable (420 l de coffre). Dans sa version 2 roues motrices eD4 de 150 ch (129 g de CO2), à 33 500 euros, il échappe tout juste au malus. Les versions 4×4 ne peuvent pas en dire autant.
Une autre anglaise, plus compacte (4,10 m), remporte un joli succès dans les entreprises : la Mini Countryman, variante 5 portes très musclée de la célèbre citadine. Elle en reprend le style néo-rétro et le programme de personnalisation. À l’arrière, la banquette coulisse, ce qui fait varier le volume de coffre de 350 à 450 l. En traction ou 4 roues motrices, elle tire son épingle du jeu dans ses versions diesel 1.6 de 90 ou 112 ch, toutes deux à 115 g de CO2. La plus puissante est à privilégier compte tenu du poids important de l’auto (1,4 t) ; elle gagne en effet 2 secondes au 0 à 100 km/h, à 10,9 s.
Le Cherokee en embuscade parmi les crossovers
Racheté par Fiat, Jeep s’apprête à investir le segment des crossovers premium avec son nouveau Cherokee. Plus civilisée et routière que jamais, cette cinquième génération marque une rupture stylistique profonde avec les modèles précédents. Son design se caractérise par ses optiques malicieuses à trois étages comme sur le Citroën Picasso.
Basé sur le châssis de l’Alfa Romeo Giulietta, le Cherokee mesure 4,62 m de long et recèle un coffre de 702 l. Il sera commercialisé en versions 4×2 ou 4×4 avec de vrais capacités de franchissement grâce à son système Selec-Terrain. Deux diesels CRD d’origine Fiat de 140 et 170 ch (CO2 inconnu) compléteront la gamme. À découvrir en mai prochain.
Avec un gabarit similaire à 4,63 m, le Volvo XC60 se situe dans le haut du panier pour la finition, les équipements et le standing. À quelques encablures de l’offre allemande. Bourré d’équipements de sécurité, il se voit fortement pénalisé par les nouvelles règles du bonus/malus. Seule sa version D4 en 2 roues motrices (à partir de 37 350 euros) se trouve dans la zone neutre à 117 g de CO2, grâce à son 4 cylindres biturbo de 181 ch.
