
121 500 vols de véhicules ont été recensés en France en 2020. Soit une baisse de 13 % par rapport à 2019, « largement portée par les deux périodes de confinement », avance une récente étude menée par Coyote. Il s’agit en l’occurrence de la quatrième édition de l’Observatoire des vols du télématicien, basée sur les données du ministère de l’intérieur, du GIE des assureurs Argos et sur ses propres statistiques.
Des véhicules professionnels surexposés au vol
L’observatoire estime que le risque de vol est cinq fois plus élevé pour les véhicules professionnels : poids lourds, engins de chantier et VUL. Parmi ceux équipés des dispositifs connectés de Coyote, l’occurrence est de 12 ‰ en moyenne, contre 2,4 ‰ pour l’ensemble des véhicules particuliers. Les véhicules utilitaires légers (6 ‰) et les poids lourds (17 ‰) sont convoités, « notamment pour la marchandise et les équipements spécifiques qu’ils peuvent abriter », avance l’étude.
L’Île-de-France est la région la plus touchée, avec 5,9 occurrences pour 1 000 véhicules. Viennent ensuite la région PACA (3,9 ‰) et les Hauts-de-France (3,7 ‰). Les voitures volées sont en grande majorité des SUV, pour 46 % des occurrences, et deux tiers sont de marque française. Les SUV français représentent 31 % du total.
Des vols électroniques de véhicules
Dans 80 % des cas, le vol se fait par moyen électronique : « le mouse jacking ». Les auteurs constatent également que dans 43 % des cas, les véhicules sont stockés après leur vol dans des lieux fermés : parkings, boxes ou containers, pour éviter leur géolocalisation. Une « preuve que les filières se sont adaptées aux technologies fonctionnant via des réseaux GSM ou la localisation par GPS », estime-t-on chez Coyote. En relevant aussi que cette méthode a doublé depuis 2007.