
Dans un contexte particulièrement difficile, les flottes et les constructeurs doivent mener à bien l’électrification de leurs véhicules utilitaires. Une évolution qui répond à la fois aux réglementations européennes, à la mise en place des ZFE-m (zones à faibles émissions-mobilité) dans l’Hexagone, ainsi qu’au poids de la loi d’orientation des mobilités (LOM) qui oblige les entreprises et les collectivités à opter partiellement pour des véhicules à faibles émissions (VFE, les émissions à l’échappement ne dépassent pas 50 g de CO2/km, NDLR) lors du renouvellement des parcs. Pour y faire face, les constructeurs multiplient les offres de véhicules...
Dans un contexte particulièrement difficile, les flottes et les constructeurs doivent mener à bien l’électrification de leurs véhicules utilitaires. Une évolution qui répond à la fois aux réglementations européennes, à la mise en place des ZFE-m (zones à faibles émissions-mobilité) dans l’Hexagone, ainsi qu’au poids de la loi d’orientation des mobilités (LOM) qui oblige les entreprises et les collectivités à opter partiellement pour des véhicules à faibles émissions (VFE, les émissions à l’échappement ne dépassent pas 50 g de CO2/km, NDLR) lors du renouvellement des parcs. Pour y faire face, les constructeurs multiplient les offres de véhicules utilitaires légers électriques bien sûr, mais ils misent aussi sur les motorisations alternatives que sont l’E85 ou le GNV, voire sur l’hydrogène.
Citroën : électrique et hydrogène
Selon Citroën, si les premières entreprises intéressées par l’électrique comprenaient majoritairement des sociétés de livraison du dernier kilomètre, de plus en plus de PME, d’artisans et de commerçants se tournent vers ce type de motorisation, ce qui leur permet aussi de répondre aux attentes de leurs propres clients.
En 100 % électrique, Citroën mise déjà sur son fourgon compact ë-Jumpy et depuis peu sur sa fourgonnette ë-Berlingo. Doté d’une puissance de 136 ch et d’une batterie de 50 kWh, cet ë-Berlingo aligne le volume utile de son homologue thermique grâce aux batteries implantées dans le plancher, soit 3,3 m3 en version standard et 3,9 m3 en version longue. En revanche, la charge utile diminue, du fait du poids des batteries, à 800 kg en version courte et 750 kg en version longue. Son prix : à partir de 30 500 euros HT.
À noter que Citroën va aussi livrer à de nouveaux clients des Jumpy hydrogène cette année. Proposé en deux longueurs de 4,95 m et 5,30 m, cet ë-Jumpy Hydrogen allie un système de pile à combustible à une batterie lithium-ion de 10,5 kWh, avec à la clé une autonomie de 400 km et un plein d’hydrogène en trois minutes. « La technologie hydrogène répond aux usages des 8 % d’entreprises qui ont besoin de faire des trajets supérieurs à 300 km par jour ou n’ont pas le temps de recharger leur véhicule en journée », avance-t-on chez Citroën.

Fiat Professional : E-Ducato, E-Scudo et E-Doblo
Fiat a lancé son E-Ducato en 2021, soit un gros fourgon 100 % électrique doté d’un moteur de 90 kW (122 ch) et, au choix, de deux packs de batteries de 47 et 79 kWh, pour 170 et 280 km d’autonomie respective (mixte WLTP). Le prix de ce modèle oscille entre 55 900 et 81 700 euros HT pour un fourgon tôlé de 3,5 t (hors bonus).
En électrique, l’E-Scudo affichera 100 kW/136 ch (en crête), avec une batterie de 50 kWh pour 230 km d’autonomie ou de 75 kWh pour 330 km d’autonomie. Ce Scudo se déclinera aussi avec le 1.5 turbo-diesel de 100 ou 120 ch, et le 2.0 turbo-diesel de 145 ou 180 ch. Enfin, l’E-Doblo est prévu au troisième trimestre, soit un Peugeot Partner rebadgé, à l’image des Berlingo, Combo et Proace City, issu donc de la collaboration avec les marques du groupe Stellantis.
À noter que Fiat travaille actuellement avec ses partenaires carrossiers pour développer d’autres versions de l’E-Ducato comme les caisses grand volume ou les bennes.

Ford : électrique et productif
Le constructeur Ford mise sur l’électrification de sa gamme de VU avec la commercialisation d’ici 2024 de quatre véhicules en Europe, dont l’E-Transit dès ce printemps. La marque fait aussi le pari du superéthanol E85 « qui connaît un réel succès tant en VP qu’en VU ». Face à la hausse des prix des carburants, l’offre d’E85 sur le Ford Transit Connect Flexifuel se veut en effet adaptée aux besoins et budgets des utilisateurs et clients. Et l’E-Transit rencontre, selon le constructeur, un bon accueil des clients, tant parmi les grands comptes que les plus petites entreprise.
Ford pourra en outre compter sur le lancement, au second semestre, du dernier Ranger Raptor en attendant le Ranger « normal » dont la commercialisation est prévue début 2023. « Au second semestre 2022, nous allons aussi commercialiser des solutions de bennes montées en sortie d’usine, avec la possibilité de personnaliser et d’adapter la benne en fonction des clients et de leur métier. L’objectif est d’accompagner notre croissance sur ce marché. Sans oublier le programme Ford Ready qui vise à accroître la proposition de véhicules carrossés (benne, froid, caisse grand volume, etc.) dans les concessions », explique la marque.
Ford a également mis en place l’offre FordPro (pour Ford Productivité) qui rassemble un ensemble de produits et services pour accompagner les entreprises dans l’amélioration de leur productivité. Cette marque réunit cinq composantes :
- « Véhicules » : VU- véhicules utilitaires légers électriques ;
- « Charging » : solutions de recharge à domicile, sur borne publique, en entreprise, véhicule comme source d’énergie « pro power on board » ;
- « Intelligence » : échange de données grâce au modem intégré pour un meilleur usage des véhicules avec Ford Telematics et Ford PassPro ;
- « Service » qui inclut les premiers Ford Liive Center ;
- « FinSimple » : solutions de financement.

Iveco : électricité et gaz
En 2022, Iveco entend poursuivre le développement de ses ventes de Daily GNV mais anticipe aussi une forte augmentation des immatriculations des véhicules utilitaires légers électriques à batteries, essentiellement en carrosserie fourgon d’usine. « Le Daily Electric, que nous lancerons en septembre, contribuera à dynamiser le marché des VUL carrossés mais son impact ne sera visible qu’en 2023. Et nous n’attendons pas de percée significative cette année pour les utilitaires hydrogène en raison des coûts encore élevée de cette solution », expose-t-on chez Iveco.
Le Daily Electric se lance
« Ce Daily Electric apportera des réponses pour tous les acteurs qui ont besoin à la fois d’un maximum de charge utile et d’un maximum d’autonomie, tant pour la traction que pour les besoins de la carrosserie. Dans le secteur des petits poids lourds de moins de 7,5 t de PTAC, le Daily Electric affichera un ratio performance/TCO inédit à ce jour », argumente le constructeur.
Iveco travaille aussi à une solution de station autonome de recharge en GNC afin d’aider les clients à maîtriser le coût d’achat du gaz sur une ou plusieurs années. Cette solution réduit à zéro le temps consacré aux pleins et les kilomètres « parasites » nécessaires pour les recharges en carburant.
D’ici la fin du premier semestre 2022, Iveco va enfin lancer l’option « suspension intelligente Air-Pro » sur son Daily. « En version GNV, nous pouvons maintenant offrir, sur les châssis simple cabine, une option qui double l’autonomie, soit jusqu’à 650 km pour les missions régionales, sans perte de charge utile par rapport à un modèle diesel 35C équivalent. Cette solution est attendue par de nombreux acteurs qui opèrent en périphérie des ZFE-m », affirme-t-on chez Iveco.

MAN : L’eTGE sous toutes ses formes
En 2022 comme en 2021, MAN, filiale du groupe Volkswagen, continue de mettre en avant son eTGE 100 % électrique. Ce frère jumeau du Crafter s’offre un moteur de 100 kW/136 ch et de 290 Nm de couple, et une batterie de 35,8 kWh pour 115 km d’autonomie en WLTP. Mais cet eTGE se décline aujourd’hui en plusieurs carrosseries, outre sa version fourgon.
En Allemagne, l’équipementier Spier Fahrzeuwerk équipe ainsi le châssis nu de l’eTGE d’une carrosserie de 14,2 m3 de volume de chargement, avec une hauteur de 2,10 m, une longueur de chargement de 3,28 m et une largeur de 1,02 m.
Toujours en Allemagne, Schoon Fahr-zeugsysteme dote aussi cet utilitaire d’une benne de 3,25 m de longueur sur 2,04 m de largeur et 30 cm de hauteur, pour une charge utile de 820 kg ; le vérin assure une poussée de 500 daN. Dans les deux cas, les caractéristiques techniques demeurent identiques. Enfin, MAN commercialise son TGE « classique » avec une motorisation compatible avec les bio-diesel HVO et XTL. Et pour sa part, l’hydrogène n’est pas dans les cartons du constructeur.

Mercedes-Benz Vans : toujours plus d’électrons
« En France, notre mix en matière de véhicules électriques a atteint 3,8 % en 2021 ; pour 2022, nous pouvons nous attendre à doubler a minima ce chiffre », avance-t-on chez Mercedes-Benz Vans. Pour ce faire, le constructeur allemand entend enrichir le mix des ventes des versions électriques de ses modèles avec l’arrivée du récent eVito, mais aussi de l’eCitan et du ludospace EQT pour la Classe T.
Ce dernier eVito s’offre une batterie d’une capacité utile de 60 kWh, pour une autonomie de 264-311 km en mixte WLTP, avec deux longueurs de carrosserie (5,14 et 5,37 m), pour un volume utile jusqu’à 6,6 m3 – la batterie se glissant dans le soubassement du véhicule.
Pour les tarifs, comptez à partir de 48 790 euros HT (long) et de 49 530 euros HT (extra long). Pour sa part, la mouture « 2.0 » de l’eSprinter, avec une offre élargie de versions, devrait arriver début 2023. Et en 2025, Mercedes devrait dévoiler sa Van.EA, une plate-forme de véhicules utilitaires légers exclusivement électriques.
Côté service aux clients, une quinzaine de concessions disposent désormais d’un Sprinter « atelier mobile » destiné à l’entretien courant dans les parcs des transporteurs – une solution appelée à s’étendre, tout comme l’entretien préventif via la connectivité des véhicules.

Nissan : le Townstar se lance
2022 reste avant tout, pour Nissan, l’année du lancement d’une gamme entièrement renouvelée avec l’adoption de moteurs Euro 6 d-Full et la commercialisation des Townstar, Primastar et Interstar. Soit un retour aux dénominations d’origine pour les NV250 et e-NV200 redevenus Town-star, le NV300 renommé Primastar, et le NV400 rebaptisé Interstar.
« Le Townstar accueillera cette année une version 100 % électrique eTownstar. La demande des clients est actuellement forte, sous l’influence de la mise en place des ZFE-m. Nous allons pouvoir y répondre avec cet eTownstar. Sur ce segment des véhicules électriques, notre ambition est élevée et nous projetons de réaliser plus de ventes en électrique qu’en essence avec ce modèle », anticipe Guillaume Barbet, directeur des ventes de Nissan.
L’eTownstar arrive
Ce Townstar électrique affichera une puissance de 122 ch, avec 285 km d’autonomie (WLTP) grâce à sa batterie de 44 kWh. À noter que ce Townstar existe aussi en version essence (mais plus en diesel) avec le 1.3 TCe de 130 ch/240 Nm à 145 g de CO2, à partir de 22 200 euros HT en finition Acenta.
Le lancement du Townstar électrique sera aussi l’occasion pour le constructeur de lancer Nissan Connected Services, une offre qui ouvrira l’accès à une multitude de services et d’informations sur l’usage du véhicule : niveau de charge, conseils et données sur l’éco-conduite, contrôle de la température à distance, etc.

Peugeot : une gamme électrique complète
En 2021, les véhicules utilitaires électriques ont représenté environ 3 % des ventes du groupe Stellantis. « Cette part devrait peu à peu s’accroître au cours de 2022, pour doubler dans les derniers mois selon nos estimations », prévoit Fayçal Hemia, directeur France de la business unit VU du groupe. Et Peugeot compte bien prendre toute sa part dans cette progression grâce à une gamme complète : e-Partner, e-Expert et e-Boxer.
Arrivée récemment sur le marché, la fourgonnette électriques e-Partner aligne, comme sa jumelle ë-Berlingo, une batterie de 50 kWh positionnée dans le plancher, avec à la clé un volume utile préservé par rapport aux modèles thermiques, soit 3,3 m3 en version standard et 3,9 m3 en version longue. Mais les choses changent pour la charge utile, moindre du fait du poids des batteries : comptez 800 kg en version courte et 750 kg en version longue. Les tarifs débutent à 30 600 euros HT.
« Avec cette gamme, nous répondons dorénavant à une clientèle bien plus large que celle de la livraison du dernier kilomètre. L’intérêt pour les véhicules utilitaires électriques grandit chez nos clients artisans, commerçants ou PME, afin de bénéficier du large éventail d’incitations fiscales (bonus, prime à la conversion), tout en se protégeant de l’impact de l’augmentation du carburant traditionnel », détaille Fayçal Hemia. Enfin, la marque travaille, en partenariat avec le Stellantis Professional Center et les carrossiers partenaires, au développement d’une gamme de modèles transformés sur une base électrique.

Renault : de l’électrique à l’hydrogène
Chez Renault, l’hydrogène se positionne au cœur des réflexions avec Hyvia, coentreprise entre le constructeur et Plug Power, spécialiste américain des solutions hydrogène, qui a tout récemment lancé la fabrication de piles à combustible à hydrogène (PAC) sur le site de l’usine de Flins. Avec notamment pour objectif de proposer des véhicules hydrogène tel le Master H2-Tech équipé d’une PAC.
Déjà disponible en fourgon, ce Master H2-Tech se décline aussi depuis peu en châssis-cabine carrossable entre autres en fourgon grand volume de 19 m3, avec une charge utile de 1 000 kg. Ces versions s’offrent une PAC de 30 kW/40 ch, qui recharge une batterie de 33 kWh, cette dernière alimentant elle-même le moteur électrique de 56 kW/77 ch, pour 250 km d’autonomie.
En outre, avec sa nouvelle batterie, le Master E-Tech offrira davantage d’autonomie et sera compatible avec la charge rapide. C’est cette base qui servira au déploiement, au second semestre, de l’écosystème complet d’Hyvia.
Le Kangoo E-Tech électrique fait son entrée
Par ailleurs, 2022 est la première année pleine de commercialisation du Kangoo Van (volume utile de 3,3-4,3 m3 avec Sésame ouvre-toi ; à partir de 20 700 euros HT), ce qui devrait se ressentir sur le volume de ventes, avec aussi l’arrivée d’ici la fin du premier semestre du Kangoo E-Tech. Ce modèle 100 % électrique se dotera d’une puissance de 90 kW/122 ch, avec jusqu’à 3,9 m3 de volume de chargement et 600 kg de charge utile en version courte, soit les caractéristiques du Kangoo Van thermique. La version longue de 4,0 m3 avec 800 kg de charge utile est programmée plus tard.
« Nous observons une demande toujours plus forte chez les experts de la livraison urbaine et de la logistique du dernier kilomètre pour les véhicules utilitaires électriques. Nous travaillons aussi en collaboration avec des carrossiers pour les aménagements spécifiques et Mobilize power solution, pour l’accompagnement des flottes dans leur transition énergétique », conclut Thibaut Macé, responsable marketing VU France.

Toyota : le Proace City Electric s’impose
« La mise en place progressive des ZFE-m impacte directement les choix des clients, avec l’augmentation des ventes de VU à motorisation essence et une demande croissante de véhicules utilitaires électriques », souligne-t-on d’emblée chez Toyota. Les versions électriques pèsent maintenant 8 % des ventes du Proace City et 13 % de celles de Proace. « Ces performances sont en ligne avec nos ambitions », estime-t-on chez Toyota France.
Récemment arrivé sur le marché, la fourgonnette Proace City Electric est le fruit du partenariat industriel entre Toyota et l’ex-Groupe PSA devenu Stellantis. Comme ces jumeaux Berlingo, Combo et Partner, le Proace City Electric s’équipe d’un moteur de 136 ch et d’une batterie de 50 kWh.
Ce Proace City Electric aligne deux longueurs et conserve les volumes utiles de sa version thermique : 3,3 m3 en version standard (3,8 m3 avec la cloison modulaire) et 3,9 m3 en version longue (4,4 m3 avec la cloison modulaire). Mais du fait du poids des batteries, la charge utile de 1 t en thermique descend à 800 kg en version courte et à 750 kg en version longue. Pour le tarif, comptez à partir de 29 965 euros HT.
À noter que Toyota offre, à l’ensemble des clients utilisateurs de ses véhicules utilitaires électriques, une formation à la conduite au sein de la Beyond Zero Academy qui les accompagne dans la transition énergétique.

Volkswagen : des énergies alternatives
Chez Volkswagen, les mutations vers l’électrique devraient se faire dans le cadre d’un usage des VU de type urbain/semi-urbain dès que le catalogue de la marque s’étoffera, notamment avec la commercialisation de l’ID.Buzz. Un ID.Buzz. 100 % électrique décliné en deux versions : le minibus ID. Buzz et le VUL ID. Buzz Cargo, tous deux équipés d’un moteur de 150 kW et d’une batterie de 77 kWh. Autre précision : l’ID. Buzz Cargo se dote de deux ou trois places assises à l’avant, avec en outre une cloison fixe pour séparer l’habitacle d’un grand espace de chargement de 3,9 m3, qui peut recevoir deux Euro-palettes.
« Si notre siège ne ferme aucune porte sur les énergies alternatives, l’électrique fait néanmoins l’objet de toutes les attentions. Mais il convient aussi de souligner, par exemple, le lancement du Caddy en version GNV dès juin 2022, compatible avec les ZFE-m. Bien entendu, pour nous, l’ID-Buzz reste le grand évènement de fin d’année avec un lancement des versions VU et VP dès novembre prochain. Quant au nouvel Amarok, développé en commun avec Ford, il sera également lancé dans le courant du dernier quadrimestre 2022, uniquement en double-cabine cinq places », décrit-on chez le constructeur.
Volkswagen Véhicules Utilitaires a enfin développé We Connect Fleet, un outil de gestion à l’attention des responsables de petites et moyennes flottes. Cet outil veut améliorer la productivité, économiser du temps et de l’argent grâce à une organisation maîtrisée et suivie des flux routiers, ainsi qu’à une maintenance efficace du parc de véhicules.

Dossier Véhicules utilitaires légers : un marché électrique
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