« Pour développer les trajets professionnels en vélo cargo, un dirigeant ou un gestionnaire de flotte-mobilité doit, tout d’abord, initier ses salariés à la solution vélo lors d’une session de découverte », préconise Mathieu Eymin, gérant de Velab. Il s’agit ainsi de consacrer trois heures à la prise en main du vélo cargo, et de décrire les différents types de modèles convenant à différents usages.
« Il faudra aussi évoquer les questions de qualité de vie au travail, préciser l’intérêt de se déplacer dans une circulation fluide, et évoquer la ponctualité assurée du fait de l’absence d’embouteillages pour les vélos, le stress moindre,...
« Pour développer les trajets professionnels en vélo cargo, un dirigeant ou un gestionnaire de flotte-mobilité doit, tout d’abord, initier ses salariés à la solution vélo lors d’une session de découverte », préconise Mathieu Eymin, gérant de Velab. Il s’agit ainsi de consacrer trois heures à la prise en main du vélo cargo, et de décrire les différents types de modèles convenant à différents usages.
« Il faudra aussi évoquer les questions de qualité de vie au travail, préciser l’intérêt de se déplacer dans une circulation fluide, et évoquer la ponctualité assurée du fait de l’absence d’embouteillages pour les vélos, le stress moindre, l’activité physique synonyme de meilleure santé, etc. », énumère Mathieu Eymin. Cette session se terminera par des réponses aux questions afin de désamorcer les craintes. Ce sera aussi le moment de préciser que les inconvénients météo restent rares et qu’ils se contournent avec des vêtements adaptés. Puis il faudra résoudre les problèmes opérationnels.
« Des salariés ont ainsi besoin de rentrer alors qu’ils habitent en périphérie. Il est alors possible de mettre à leur disposition des box en centre-ville pour installer les vélos, puis de leur proposer le trajet travail-domicile en transport en commun, en covoiturage ou en véhicule de service pour les astreintes », illustre le gérant de Velab. Il faudra aussi définir le choix du matériel et son financement. L’employeur pourra, par exemple, débuter par une phase de test en courte durée, puis passer à la LLD ou à l’achat.
« À six mois, on dressera un bilan pour mesurer l’appropriation du vélo par les salariés, leur qualité de vie au travail, la perception des clients et la question des coûts », reprend Mathieu Eymin. Pour qui le TCO mensuel moyen d’un vélo cargo est de l’ordre de 300 euros, alors que celui d’un VU avoisine les 800 euros. En prenant aussi en compte la baisse du nombre de contraventions, la fin des difficultés de stationnement et l’impossibilité de perdre des points de permis. « Et sans oublier d’évoquer, in fine, l’arrivée des ZFE-m et les politiques “anti-voiture” qui vont se développer pour atteindre la neutralité carbone », conclut Mathieu Eymin.