Porté par les préoccupations écologiques, le vélo, et plus spécifiquement le vélo à assistance électrique (VAE), s’impose chez les particuliers mais aussi au sein des flottes d’entreprise. Pour les responsables de parc, cela suppose non seulement d’acquérir ces vélos, mais aussi d’en organiser au mieux l’utilisation par les salariés, et en toute sécurité.
par Cyrienne Clerc -
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Depuis quelques années, le vélo a changé de fonction : « D’objet de loisir, il est aussi devenu un outil de déplacement pour le travail », résume David Decultot, directeur conseil d’ALD Business Intelligence. Un loueur qui a lancé une offre spécifique, équivalente aux offres Switch proposées pour les collaborateurs qui roulent en électrique et bénéficient d’un véhicule thermique en week-end ou pendant les vacances.
« Nous disposons d’un parc de 9 000 véhicules dans le cadre de cette formule Switch, qui peuvent donc aussi s’employer en complément du vélo de fonction, à hauteur de trente ou soixante jours par an selon l’option retenue »,...
Depuis quelques années, le vélo a changé de fonction : « D’objet de loisir, il est aussi devenu un outil de déplacement pour le travail », résume David Decultot, directeur conseil d’ALD Business Intelligence. Un loueur qui a lancé une offre spécifique, équivalente aux offres Switch proposées pour les collaborateurs qui roulent en électrique et bénéficient d’un véhicule thermique en week-end ou pendant les vacances.
« Nous disposons d’un parc de 9 000 véhicules dans le cadre de cette formule Switch, qui peuvent donc aussi s’employer en complément du vélo de fonction, à hauteur de trente ou soixante jours par an selon l’option retenue », explique David Decultot. En précisant : « L’entreprise peut aussi choisir de doter le collaborateur d’un véhicule de fonction, par exemple d’une taille inférieure ou avec moins d’options, et d’un vélo. Ce collaborateur n’a pas de déplacements en journée ou s’il est sédentaire, il peut emprunter le deux-roues pour des trajets domicile-travail. »
Vélo et véhicule partagé
Autre possibilité : « Attribuer des vélos et installer un pool de véhicules en autopartage pour ceux qui prennent un vélo au quotidien mais qui font parfois des déplacements en journée, peu adaptés au deux-roues », avance Gérard de Chalonge, directeur commercial et marketing d’Athlon France. Chez ce loueur, tous les mix sont possibles : « Un vélo électrique attribué en plus d’un véhicule thermique, la solution flex-crédit où le collaborateur qui choisit le vélo bénéficie d’un véhicule thermique un certain nombre de jours par an, ou le pool de vélos sur site. » « Un client a acheté une dizaine de vélos électriques pour les petits trajets de ses collaborateurs, qui servent essentiellement pour les trajets le midi », relate Fabien Dieu, directeur général du fleeteur Ask.
Certes, le recours à des vélos ou à des trottinettes dans les entreprises « reste encore un phénomène de niche, adopté par de grandes sociétés », estime François Gatineau, président de Mobileese, spécialiste des projets de mobilité électrique. Et des freins subsistent, notamment avec le vélopartage, comme le souligne Patrick Martinoli d’Orange, directeur délégué des projets innovation pour la flotte et les mobilités : « Les collaborateurs ne font pas la différence entre usage privé et professionnel quand il s’agit du vélo. Ils veulent tous rentrer chez eux en deux-roues, ce qui rend complexe l’organisation d’une flotte de vélos en interne ».
Organiser le vélo
Actuellement, Orange incite ses différents établissements à entrer en contact avec les réseaux locaux et publics de vélopartage pour négocier des abonnements pour les salariés. « De fait, les initiatives restent locales car le développement du vélo dépend énormément de la géographie des lieux et de la présence de pistes cyclables. Nous installons aussi des places de stationnement et des locaux à vélos. C’est une sacrée progression alors qu’il y a deux ans, nous n’imaginions même pas autoriser le vélo au sein de l’entreprise. La crise sanitaire a eu un effet accélérateur dans ce domaine », décrit Patrick Martinoli.
« Le vélo a pour avantage d’élargir les mobilités douces à l’ensemble des salariés, analyse Marc Jaubert consultant senior au sein du cabinet de conseil Ayming. Mais avec le vélo de fonction, il faut, comme pour les véhicules, identifier les collaborateurs éligibles et prévoir des bornes spécifiques de recharge pour les vélos à assistance électrique. C’est aussi indispensable pour les flottes de vélo partagées », conclut ce consultant.
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