Nombre de travaux scientifiques ont démontré l’effet bénéfique du vélo sur la santé. Ainsi, des chercheurs de l’université de Glasgow ont pris le pouls de 250 000 Britanniques dont une part utilisait le vélo pour un trajet régulier. Selon ce travail universitaire, le panel des cyclistes a vu, par rapport à une population « normale », son risque d’être atteint d’une maladie cardio-vasculaire baisser de 46 % et de 45 % pour un cancer. Une étude, danoise cette fois, réalisée en 2000 sur 30 000 hommes et femmes de 20 à 93 ans, va dans le même sens. Pour elle, le recours au vélo pour les trajets domicile-travail fait reculer de 28 % le risque de...
Nombre de travaux scientifiques ont démontré l’effet bénéfique du vélo sur la santé. Ainsi, des chercheurs de l’université de Glasgow ont pris le pouls de 250 000 Britanniques dont une part utilisait le vélo pour un trajet régulier. Selon ce travail universitaire, le panel des cyclistes a vu, par rapport à une population « normale », son risque d’être atteint d’une maladie cardio-vasculaire baisser de 46 % et de 45 % pour un cancer. Une étude, danoise cette fois, réalisée en 2000 sur 30 000 hommes et femmes de 20 à 93 ans, va dans le même sens. Pour elle, le recours au vélo pour les trajets domicile-travail fait reculer de 28 % le risque de mortalité précoce.
« Un rapport français, réalisé en 2013 pour le ministère de l’Écologie, a chiffré a minima cette diminution des risques pour quelques grandes pathologies, complète la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) : – 30 % pour les maladies coronariennes, – 24 % pour les maladies vasculaires cérébrales, – 20 % pour le diabète de type 2, – 15 % pour le cancer du sein et – 40 % pour le cancer du côlon. » Et pour l’Ademe, « une pratique quotidienne réduit de 40 à 50 % les risques d’incidence et de mortalité cardio-vasculaires et de cancer. » Cet argument santé est, « pour huit Français sur dix, la raison principale de se mettre au vélo ou de le pratiquer plus souvent », poursuit l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. La Fub pointe, elle, les avantages pour la santé des cyclistes qui ont « choisi le vélo pour leurs trajets domicile-travail. Cela correspond, dans la majorité des cas, à une activité physique quotidienne de 30 à 45 minutes, ce qui répond parfaitement à la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour lutter contre la sédentarité et son cortège de maladies, l’OMS prône en effet une activité physique d’endurance d’intensité modérée d’au moins 150 minutes par semaine. Encore faut-il, comme le précise le Programme national nutrition santé (PNNS) publié en France en 2008, que cette activité soit bien répartie sur l’ensemble de la semaine : il vaut mieux bouger un peu chaque jour, plutôt que de faire une heure de sport intense de temps en temps. » À vos marques !