
Tous les tarifs s’entendent TTC.
D’après l’Observatoire du Cycle, 338 000 vélos à assistance électrique ont été vendus en France en 2018, ce qui représente une progression franche de 21 % par rapport à l’année précédente. Les VAE atteignent ainsi 13 % des ventes totales de vélos en volume, mais 40 % en valeur avec un chiffre d’affaires de 535 millions d’euros. Logique, alors que leur prix de vente moyen est estimé à 1 585 euros, bien supérieur à celui d’un vélo classique. À l’horizon 2025, la profession prévoit d’atteindre le million d’unités annuelles dans l’Hexagone, rattrapant le niveau des ventes en Allemagne depuis longtemps très en avance...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
D’après l’Observatoire du Cycle, 338 000 vélos à assistance électrique ont été vendus en France en 2018, ce qui représente une progression franche de 21 % par rapport à l’année précédente. Les VAE atteignent ainsi 13 % des ventes totales de vélos en volume, mais 40 % en valeur avec un chiffre d’affaires de 535 millions d’euros. Logique, alors que leur prix de vente moyen est estimé à 1 585 euros, bien supérieur à celui d’un vélo classique. À l’horizon 2025, la profession prévoit d’atteindre le million d’unités annuelles dans l’Hexagone, rattrapant le niveau des ventes en Allemagne depuis longtemps très en avance. La France se situe actuellement à la troisième place du podium européen, derrière les Pays Bas.
1 million d’unités à terme
Le paysage français des VAE qui rencontrent le succès a aussi changé récemment après l’adoption d’une loi anti-dumping visant les importations chinoises bon marché. Une étape importante car les modèles d’entrée de gamme aux prix d’appel (trop) attractifs se révèlent généralement peu agréables, peu fiables et mal suivis pour leurs pièces détachées, ce qui entraîne souvent une expérience décevante pour les consommateurs.
Presque 40 % des VAE commercialisés en France sont des modèles à vocation sportive (vélos de route et VTT), ce qui veut dire que 60 % sont des modèles à usage urbain, pour des trajets quotidiens, exactement ceux employés pour le trajet domicile-travail ou pour les usages professionnels de déplacement en rendez-vous ou de livraison. C’est sur ces gammes que nous avons concentré notre sélection.
Des vélos pour la ville
Avec des postures droites, des équipements de portage léger pour une sacoche ou quelques menues affaires, sans prétentions sportives ou tout-terrain, les VAE de ville se montrent les modèles les plus adaptés aux trajets quotidiens.
En haut de gamme, le Moustache Friday 27 FS Limited se veut un bel exemple de polyvalence et d’élégance, dans une catégorie appelée parfois « trekking », avec ses plus gros pneus capables de sortir de l’asphalte. Ce français propose un modèle tout suspendu pour un confort royal, un design très sobre, avec une batterie de 500 Wh logée dans le cadre et démontable pour la recharger. Le moteur Bosch Performance CX de 250 W est parfaitement intégré lui aussi, ce qui donne un ensemble très cohérent et séduisant, à condition d’être prêt à accepter un tarif élevé (4 799 euros).
Plus raisonnable, le Winora Yucatan iR8f (2 899 euros) a élégamment positionné sa batterie 500 W dans son cadre. Ce modèle est conçu pour privilégier le confort de conduite avec son moteur Yamaha, sa transmission à variateur et courroie crantée, ce qui épargne l’entretien d’une chaîne. Son porte-bagages costaud peut recevoir une charge de 130 kg.
Autre vélo moderne et design, pensé pour la ville mais polyvalent, le Giant Explore E+ 0 GTS (3 299 euros) est propulsé par un moteur Yamaha au couple généreux et bénéficie d’un chargeur rapide optionnel.
Le très compact Peugeot AE21 (1 399 euros) offre quant à lui un design très original, avec un astucieux compartiment de rangement dans son cadre, parfait pour une sacoche d’ordinateur emmenée en toute sécurité. Tout aussi peu encombrant, l’I-Commute Compact de Matra (2 699 euros) se dote d’un moteur Bosch de 250 W.
Des vélos pliants
Facile à emmener en train, à monter dans un bureau pour le conserver en toute sécurité ou à ranger dans le coffre d’une voiture, un vélo électrique pliable peut constituer une solution idéale. Le plus connu des vélos pliants reste assurément le Brompton, marque britannique de référence qui en a décliné depuis peu une version électrifiée avec un moteur de 250 W, 30 à 70 km d’autonomie selon l’usage et un poids maîtrisé de 16,6 kg (2 995 euros). Peugeot offre aussi un modèle astucieux, l’eF01 (1 999 euros), très design et compact. Citons aussi le belge Ahooga, le français Eovolt ou encore Tern et son Vectron Q9 (3 099 euros).
Des vélos en mode cargo
Qu’il s’agisse de modèles prévus à l’origine pour un usage familial avec le transport d’enfants ou de modèles purement utilitaires pour les livraisons, les VAE cargos (à 2 ou 3 roues) offrent une grande capacité d’emport, tout en demeurant à l’aise dans le trafic dense d’un centre-ville.
Le français VUF aligne un triporteur capable de transporter jusqu’à 110 kg de charge et 600 l de volume sur sa plate-forme arrière à laquelle peut encore s’adjoindre une remorque. Pour emmener tout cela, une motorisation Shimano aide le conducteur dans son effort.
Autre initiative française, Yuba commercialise le modèle dénommé Sweet Curry (2 000 euros) avec une charge utile de 135 kg. Toujours dans l’Hexagone, Oklö inclut dans sa gamme l’Utiléö, équipé d’un grand baquet de 45 l à l’avant (15 kg de charge utile) et d’un porte-bagages arrière (2 330 euros, 29 kg).
Sans oublier l’indispensable équipement
Sécurité, confort, protection face aux intempéries : la conduite exposée d’un vélo électrique impose quelques équipements dont l’indispensable casque et une protection anti-pluie pour bénéficier en toute sérénité des avantages de ce mode de transport. Le français Cosmo offre des casques spécifiques (99 à 139 euros) avec une lumière intégrée (clignotants, feux de freinage, de position et de détresse) et un système de détection de chute pour avertir les proches en moins de trois minutes en cas d’accident. Specialized met aussi en avant une solution de casque avec détection de chute et localisation GPS intégrée.
Pour la protection face au mauvais temps, l’italien Tucano Urbano a développé toute une gamme de ponchos et de vestes spécifiques très légers et compacts une fois repliés, coupés pour laisser toute liberté de mouvement au conducteur. Ces vêtements sont garnis de surfaces réfléchissantes pour renforcer la visibilité du cycliste, en particulier lorsque les conditions liées à la circulation et à la météo sont mauvaises. De quoi aborder les trajets quotidiens en toute sérénité.
Dossier - Vélos à assistance électrique : des déplacements en roue libre
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