Au lancement de son activité d’artisan plombier Rakor Plomberie, en 2015, Benoît Quettier a retenu un vélo triporteur électrique Free Gone de Kleuster, un constructeur local, avec 2 m3 de volume de chargement. Avec le développement de l’activité, il a fait entrer en parc des vélos cargos et des monogires, soit des roues uniques avec des repose-pied de chaque côté. La flotte compte aujourd’hui quatre vélos cargos, un triporteur et deux monogires. « Un vélo-cargo coûte de 6 000 à 7000 euros HT auxquels s’ajoutent 250 euros mensuels d’entretien. Les coûts d’un triporteur sont plus élevés : de l’ordre de 15 000 à 20 000 euros pour des modèles...
Au lancement de son activité d’artisan plombier Rakor Plomberie, en 2015, Benoît Quettier a retenu un vélo triporteur électrique Free Gone de Kleuster, un constructeur local, avec 2 m3 de volume de chargement. Avec le développement de l’activité, il a fait entrer en parc des vélos cargos et des monogires, soit des roues uniques avec des repose-pied de chaque côté. La flotte compte aujourd’hui quatre vélos cargos, un triporteur et deux monogires. « Un vélo-cargo coûte de 6 000 à 7000 euros HT auxquels s’ajoutent 250 euros mensuels d’entretien. Les coûts d’un triporteur sont plus élevés : de l’ordre de 15 000 à 20 000 euros pour des modèles équipés », détaille Benoît Quettier.
Mais le gain financier réalisé sur l’achat de ces deux et trois-roues par rapport à des VU classiques ne doit pas cacher des contraintes. « Il y a encore beaucoup d’obstacles à l’utilisation professionnelle des vélos comme la fiabilité des pièces, alors qu’un camion apparaît beaucoup plus fiable », relève Benoît Quettier. Les pièces de freinage demandent ainsi un suivi constant, en plus d’une bonne maîtrise une fois chargés le triporteur ou les vélos cargos.
1 200 euros HT par tenue complète de conducteur
Rakor Plomberie porte en outre une attention particulière aux tenues des conducteurs de ces vélos. « J’ai choisi des EPI qui corresponde à notre activité et à nos moyens de déplacement (gants, casques, blousons, etc.), poursuit le dirigeant. Ces EPI sont visibles et confortables pour les conducteurs qui fournissent des efforts pour pédaler. Ce sont des tenues techniques coûteuses. »
L’investissement s’élève à 1 200 euros HT pour une tenue complète, à renouveler en fonction de l’usure. Et au-delà se pose la question de la pratique dans Lyon, avec des aménagements cyclables pas toujours adaptés à des vélos tels ceux de Rakor. Mais Benoît Quettier n’envisage pas d’autres modes de transport. Une expérience passée avec un Nissan e-NV200 100 % électrique en LLD ne l’a convaincu ni sur l’aspect économique ni sur l’aspect pratique.