660 000 vélos à assistance électrique (VAE) se sont vendus en France en 2021 contre 515 000 en 2020, selon l’Observatoire du Cycle. Soit une hausse de 28 %. Un marché en pleine croissance, porté par une offre grandissante et une demande exponentielle. Le coup d’accélérateur : la crise sanitaire qui a incité à opter pour des transports individuels. Les « coronapistes » créées dans de nombreuses villes ont ainsi spectaculairement accru la place laissée aux cycles.
Ajoutons à cela un effet de mode en faveur du vélo depuis quelques années. Mais aussi la double motivation de participer à la transition écologique et d’adopter un mode de vie plus...
660 000 vélos à assistance électrique (VAE) se sont vendus en France en 2021 contre 515 000 en 2020, selon l’Observatoire du Cycle. Soit une hausse de 28 %. Un marché en pleine croissance, porté par une offre grandissante et une demande exponentielle. Le coup d’accélérateur : la crise sanitaire qui a incité à opter pour des transports individuels. Les « coronapistes » créées dans de nombreuses villes ont ainsi spectaculairement accru la place laissée aux cycles.
Ajoutons à cela un effet de mode en faveur du vélo depuis quelques années. Mais aussi la double motivation de participer à la transition écologique et d’adopter un mode de vie plus sain ; avec en outre une vitesse de déplacement sans pareil en centre-ville. Et voilà un alignement de planètes favorable au vélo en général, et au vélo électrique, le VAE, en particulier.
Equipés de vitesses ou d’un plateau fixe, connectés, géolocalisés, sous alarme, etc. Il existe une variété infinie de modèles et de marques sur le marché. Cela dans différentes catégories et pour des prix allant de moins de 1 000 à plus de 5 000 euros. Plusieurs aides à l’achat, nationales et locales, existent pour alléger la facture, jusqu’à plusieurs centaines d’euros. De plus, les VAE peuvent aussi entrer dans le forfait mobilités durables.
Notre sélection de vélos électriques (VAE)
Pour y voir plus clair dans ce marché florissant, nous réunissons ici une sélection de VAE dans chacune des catégories principales. À noter que si certaines marques françaises assemblent des vélos dans l’Hexagone, elles n’en fabriquent pas les éléments principaux. De fait, les cadres viennent presque tous de Taïwan et les équipements sont souvent chinois… Cela explique que de nombreux problèmes d’approvisionnement continuent de retarder les commandes.
Rappelons quelques critères à regarder avant de faire son choix. Le type de vélo électrique et sa taille, le couple moteur (une cinquantaine de Nm au minimum généralement, ce qui donne au VAE la capacité de maintenir sa vitesse en côte ou en charge), le poids (entre 17 et 25 kg environ), l’autonomie (50 à 100 km), la présence d’une batterie amovible, la connectivité. La puissance se limite toujours à 250 w et la vitesse d’assistance à 25 km/h. Les rares « speed-bikes » atteignent les 45 km/h mais entrent dans une autre catégorie. En effet, ce sont des cyclomoteurs, interdits de pistes cyclables, avec immatriculation, rétroviseur, assurance et port du casque. Ils ne font donc pas partie de cette sélection.
Les vélos de ville : des VAE toujours très urbains
Parfaitement adaptés aux trajets domicile-travail, les vélos électriques de ville doivent offrir un excellent rapport confort/maniabilité/fiabilité. C’est le cas du Kalkhoff Image 3.B Move (3 099 euros TTC), tout équipé Bosch (moteur et batterie). Il intègre une transmission Shimano Nexus 8 très facile d’usage : ses rapports peuvent se changer à l’arrêt. Ce Kalkhoff offre 66 km d’autonomie maximale. Il présente une fourche télescopique pour le confort et la tenue de route. Et, en option, un frein à rétropédalage pour les amateurs.
Plus sportif, le Giant Fastroad E+ EX (3 700 euros TTC) affiche une ligne sportive et élégante, et intègre parfaitement son moteur SyncDrive Pro produit par Yamaha et sa batterie de 500 Wh autorisant une centaine de kilomètres de route. Le cadre est disponible en six tailles afin de trouver la parfaite mesure pour ce modèle capable de sorties sportives.
La marque allemande Cube commercialise pour sa part nombre de modèles. Citons la gamme polyvalente ville/route avec le Touring Hybrid EXC (3 219 euros TTC, 26,3 kg). Il est capable d’assurer des trajets quotidiens mais aussi de partir en voyage. Il existe en trois types de cadre (ouvert, semi-ouvert ou fermé). Son moteur Bosch de la série Performance est le plus sportif de la gamme, très réactif et de 65 Nm. Il assure de bonnes reprises dans les circonstances les plus exigeantes.
Dans un registre plus accessible, Nakamura, la marque des magasins Intersport, propose l’E-Crossover A (1 599 euros TTC). Avec un moteur central de 80 Nm, une assistance variable intelligente et la connectivité grâce à une application spécifique. À ce tarif, ses équipements ne sont pas aussi sophistiqués que ceux des modèles précédents. Mais ce VAE peut tout à fait convenir à un usage quotidien, pour les trajets domicile-travail.
Enfin, pour les cyclistes les plus « geeks », de nombreuses start-ups misent sur des modèles ultra connectés. Comme les belges de Cowboy avec la dernière version du 4 ST (2 790 euros TTC) à design minimaliste. Avec un cadre ouvert (19,2 kg), une batterie amovible incluant le feu arrière, et une assistance automatique du moteur de 45 Nm sur le moyeu arrière géré par un algorithme. Le smartphone du propriétaire fait office de tableau de bord et se recharge par induction.
Quant à la jeune marque française Angell, elle revient avec un nouveau modèle attendu comme plus mature, le Cruiser, vendu 3 490 euros TTC ou proposé aux entreprises avec une solution de location clés en mains.
Les vélos électriques cargos : les nouveaux VAE utilitaires
Aptes à transporter des enfants ou des marchandises, les vélos cargos sont conçus pour supporter des charges importantes. Et, plus encore que les autres, ils ont besoin d’une solide assistance électrique.
La marque française haut de gamme Moustache offre sa propre vision du VAE cargo. Son Lundi 20 (à 4 999 euros TTC), vélo électrique utilitaire, bénéficie d’une capacité de charge de 200 kg. En plus d’un cadre « long tail » (allongé) et de nombreux aménagements possibles de ses emplacements de chargement avant et arrière. Mû par un moteur Bosch Cargo Line spécifique, il reste maniable avec ses petites roues de 20 ’’. Et se range verticalement, posé sur sa structure arrière. Ce modèle peut parcourir 100 km, voire le double en version DualBattery.
Vendu à 3 590 euros TTC, le LT1 des bourguignons de Douze Cycles se présente aussi comme un cargo. Conçu pour des dénivelés et des charges moyennes, sa longueur est de 2,05 m. Il dispose d’un cadre aluminium, d’un moteur Bafang dans le moyeu arrière et d’une batterie de 630 Wh.
O2 Feel mise de son côté sur un modèle pourvu d’une grande roue avant de 26 ’’, en version la plus haut de gamme Equo Cargo Power 7.1 (4 999 euros TTC), avec une courroie de transmission pratique qui évite toute salissure. Il s’équipe d’un moteur Shimano Cargo spécifique avec 150 km d’autonomie, et peut recevoir 80 kg sur son porte-bagages.
Enfin, d’autres modèles proposent des configurations différentes, comme ceux à trois roues. Ou avec une caisse de transport à l’avant à l’image du néerlandais Carqon Cruise (5 099 euros TTC, 58 kg), très design et imaginé pour emmener des enfants. Son moteur Bosch et sa batterie assurent 120 km de trajet total, ainsi qu’une confortable transmission automatique.
Les vélos pliants : en mode pratique
Monter son vélo chez soi ou au bureau reste le meilleur moyen d’éviter tout risque de vol et c’est l’atout principal des vélos pliants. En plus de la possibilité de les emmener facilement en train ou dans le coffre d’une voiture.
Attention cependant à leur poids. Comme pour l’Onemile Nomad (1 990 euros TTC, quatre coloris) qui, malgré son cadre en magnésium, frôle les 18 kg. Mais il est complet avec sa mini-suspension arrière, sa transmission Shimano à sept vitesses et ses freins à disques. Sa batterie de 486 Wh assure un rayon d’action de 120 km, et son moteur développe 50 Nm de couple.
Le Tern Vektron Q9 (3 599 euros TTC, 22 kg) allie les aspects pratiques d’un vélo pliant à ceux du cargo. Son solide porte-bagages peut accueillir un siège bébé (jusqu’à 27 kg de charge). Son moteur Bosch Active Line Plus peut assurer des performances de bon niveau. Et son système de pliage astucieux permet de le ranger facilement.
Enfin, Brompton parie toujours sur son modèle iconique en version électrique (3 495 euros TTC), renommé Electric C Line (15,5 kg).
