Les ventes entreprises progressent plus vite que le marché

D’après les données de l’OVE, le marché du véhicule d’entreprise a progressé de 11,2 % à 504 406 unités à fin août, véhicules particuliers et VUL confondus.
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Les ventes entreprises progressent plus vite que le marché

Si les ventes de véhicules neufs ont repris leur marche en avant en août, le marché du véhicule d’entreprise a lui profité de l’été pour accentuer encore son importance sur le marché global. En effet, d’après les statistiques de l’OVE, le marché des entreprises a progressé de 11,2 % à 504 406 unités (VP + VUL) à fin août, représentant désormais plus de 31 % des ventes globales de véhicules neufs en France.

Dans le détail, 299 669 VP neufs ont été immatriculés (+ 11,9 %) durant les huit premiers mois de 2016, tandis que 204 737 VUL ont été écoulés (+ 10,3 %) sur cette même période.

Le diesel se rebiffe

Autre constat fort de l’OVE à l’issue de l’été : la progression de 9,4 % des immatriculations de véhicules diesels sur huit mois, VP et VU confondus à plus de 433 959 unités. Résultat : « la part de marché du diesel dans les flottes d’entreprise a repassé fin août la barre des 86 % et a ainsi affiché sa meilleure performance de l’année », a précisé l’organisme.

Autre conséquence, les ventes de véhicules essence ont enregistré « une petite baisse de régime sur le mois d’août, avec une hausse des immatriculations en VP et VU de 32,9 %, contre 35,4 % en juin et surtout 48,8 % fin décembre 2015 ». Depuis le début d’année, cette motorisation a représenté 54 539 immatriculations pour une part de marché de 10,81 %.

L’électrique cartonne, l’hybride se noie

S’appuyant sur une offre plus étoffée, les véhicules électriques ont, eux, progressé de 43,7 % à fin août à 5 807 unités. Résultat, la part de marché de cette motorisation s’est affichée à 1,15 %.

Une tendance que ne suit pas l’hybride puisque « les mois se suivent et se ressemblent » pour cette motorisation, détaille l’OVE. Le marché est en repli de 13,7 % sur huit mois à seulement 9 642 immatriculations. Si la modification du bonus peut expliquer ce résultat, reste que « l’hybride non rechargeable voit ses ventes poursuivre leur effondrement (- 26,3 %), tandis que l’hybride rechargeable enregistre une progression de 113,6 % (2 145 immatriculations) », un chiffre bien loin cependant de ses records de fin 2015 (+ 306,5 %).