Après une année 2015 déjà bien engagée, 2016 a confirmé la reprise du marché automobile hexagonal. Un marché porté par les flottes d’entreprise qui s’arrogent une part toujours plus importante des ventes. Et 2017 ne devait pas bouleverser ce nouvel ordre établi, d’après les représentants des différents constructeurs. La parole aux professionnels des flottes.
Les chiffres sont connus : selon le CCFA, 2 425 283 véhicules légers neufs (VP et VUL de moins de 5,1 t) ont été commercialisés en France en 2016, soit, par rapport à 2015, une progression de 5,6 % en données brutes et de 5,2 % à nombre comparable de jours ouvrables.
Auprès des entreprises, d’après l’OVE (Observatoire du véhicule d’entreprise, Arval), 789 783 VP et VUL ont été commercialisés en 2016, soit une hausse de 8,1 % par rapport à 2015 qui avait déjà marqué une croissance de 6,3 %. Plus précisément, 467 294 VP ont été vendus aux entreprises l’an passé, soit + 9 % en comparaison de 2015, ainsi que 322 489 VUL (+ 6,7 %).
2017 entre...
Les chiffres sont connus : selon le CCFA, 2 425 283 véhicules légers neufs (VP et VUL de moins de 5,1 t) ont été commercialisés en France en 2016, soit, par rapport à 2015, une progression de 5,6 % en données brutes et de 5,2 % à nombre comparable de jours ouvrables.
Auprès des entreprises, d’après l’OVE (Observatoire du véhicule d’entreprise, Arval), 789 783 VP et VUL ont été commercialisés en 2016, soit une hausse de 8,1 % par rapport à 2015 qui avait déjà marqué une croissance de 6,3 %. Plus précisément, 467 294 VP ont été vendus aux entreprises l’an passé, soit + 9 % en comparaison de 2015, ainsi que 322 489 VUL (+ 6,7 %).
2017 entre stabilité et progression
A priori, 2017 s’annonce plutôt bien engagé du côté des flottes, dans le droit fil des deux années passés. « Nous anticipons un marché globalement stable. Avec les flottes, les VP pourraient encore gagner 2 à 3 % ; concernant les VU, nous attendons plutôt une certaine stabilité, après une année 2016 soutenue par l’effet Euro 5-Euro 6 qui a pesé favorablement sur les volumes », résume Benoît Alleaume, directeur des ventes spéciales et directeur général de Renault Parc Entreprises. Un effet d’anticipation qui ne se reproduira pas.
« L’année dernière, le marché global des flottes a crû de 8 %. C’est la première fois que les particuliers pèsent moins de 50 % du total des ventes. Et il n’y a pas de raison que raison que cela change à l’avenir », confirme Olivier Presse, manager sociétés, VU et VO d’Opel. Pour Opel, 2016 a été marqué par un contexte commercial très agressif, « avec des opportunités d’achat dont ont profité des grands comptes qui ont pu obtenir des lots à des conditions très attractives. »
Olivier Presse souligne aussi un élément intéressant : « Nous avons vendu 5 500 Vivaro en 2016 mais nous aurions pu doubler ce chiffre tant les attentes sont importantes. Ce manque de disponibilité s’est répercuté sur le reste de la gamme, les gestionnaires de flotte souhaitant rationaliser leurs achats auprès d’un nombre restreint de fournisseurs. En 2017, la pleine disponibilité de ce modèle est un atout pour répondre aux attentes de nos clients sur Vivaro mais aussi sur tout le portefeuille produit. »
Pour 2017, Olivier Presse anticipe un marché global à peu près équivalent à 2016, avec toujours une forte poussée des entreprises : « Cette évolution s’explique aussi par le fait que de plus en plus d’entreprises proposent des véhicules à leurs collaborateurs – un choix économique plus intéressant qu’une augmentation de salaire. Et d’autres modes d’acquisition des véhicules apparaissent, ce qui modifie le comportement des particuliers. »
Des fondamentaux solides
Directeur de Citroën Business, Olivier Bonnet abonde dans le même sens et pointe plusieurs phénomènes de fond : « Le premier est la montée en puissance de la LLD, avec un renouvellement plus rapide des modèles que dans le cadre de l’acquisition ou du crédit-bail, ce qui accélère la rotation du marché. »
En parallèle, après les grands comptes, la LLD se diffuse dans les TPE-PME. « Alors que le marché des flottes a progressé de 8 % en 2016, celui des grands comptes a gagné 3 %, contre 9 à 10 % pour les TPE-PME. Si les premiers rationalisent, voire réduisent la taille des flottes, les secondes constituent bien un gisement de croissance pour les prochaines années », poursuit Olivier Bonnet.
Deuxième phénomène selon ce responsable : l’abondance de liquidités à un coût qui reste bas, ce qui aide au financement des parcs. « S’ajoutent à cela des ruptures technologiques fortes sur les motorisations essence ou diesel, notamment portées par le passage à l’Euro 6. Sans oublier la mise en place attendue de péages urbains qui vont pousser à l’électrification pour le dernier kilomètre. »
La techno bouleverse le marché
Dernier point à prendre en compte pour Olivier Bonnet, « la révolution du véhicule connecté qui permet aux gestionnaires de parc de travailler plus en profondeur le TCO en s’appuyant sur la remontée des consommations, l’éco-conduite, la distinction entre usages professionnels et privés, le suivi de la maintenance ou les alertes. Tous ces éléments contribuent à faire bouger fortement le marché », conclut Olivier Bonnet. Qui met cependant en avant deux limites qui pourraient contredire ce constat : les risques liés à une éventuelle remontée des taux d’intérêt et à une année électorale qui peut entraîner un relatif attentisme.
Rendez-vous en 2018 pour le bilan.
Immatriculations de VPN et VUN de moins de 5,1 t – 2016
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