« Avec la crise liée au covid-19, la négociation salariale sera tendue. Les employeurs vont avoir beau jeu de préciser que le contexte leur interdit de procéder à des augmentations. Le gestionnaire de flotte doit donc penser cette hausse dans une stratégie à plus long terme, avec pour but de valoriser son travail. Il devra ainsi expliquer à son responsable qu’il comprend les difficultés et lui demander quoi faire pour prétendre à une hausse à moyen terme. Arriver en négociation avec comme seul objectif de se faire augmenter risque sinon de conduire à une grande déception.
Mesurer les tensions subies par son supérieur
Le gestionnaire doit aussi...
« Avec la crise liée au covid-19, la négociation salariale sera tendue. Les employeurs vont avoir beau jeu de préciser que le contexte leur interdit de procéder à des augmentations. Le gestionnaire de flotte doit donc penser cette hausse dans une stratégie à plus long terme, avec pour but de valoriser son travail. Il devra ainsi expliquer à son responsable qu’il comprend les difficultés et lui demander quoi faire pour prétendre à une hausse à moyen terme. Arriver en négociation avec comme seul objectif de se faire augmenter risque sinon de conduire à une grande déception.
Mesurer les tensions subies par son supérieur
Le gestionnaire doit aussi bien mesurer les tensions subies par son supérieur. Cette année, ce dernier sait que les souhaits d’augmentation ne seront pas comblés alors qu’il doit maintenir la motivation de ses équipes. Le demandeur doit donc co-construire avec lui une stratégie gagnante pour tout le monde. Il s’agira, par exemple, de définir ce dont le manager a besoin pour remonter à sa direction des souhaits salariaux. C’est délicat mais cela va aider son manager à développer des arguments pour négocier au-dessus. Il faut donc fournir des indications sur sa valeur ajoutée : les gains réalisés, mais aussi des indicateurs plus complexes comme la satisfaction des clients, des subordonnées, des conducteurs.
Chercher des compensations non financières
Il faudra aussi chercher des compensations pas forcément financières : une intégration dans un projet comme celui de la mobilité des salariés ou tout autre sujet développant ses compétences. Cela amène à poser des jalons pour décrocher une nouvelle mission et à se revoir pour finaliser.
Ultime conseil : intégrer des projets qui apportent de la valeur à l’entreprise, qui fédèrent, qui développent. Cela placera le gestionnaire dans une position stratégique. Il lui faut se considérer comme un élément clef, se positionner comme tel. Le salarié doit alors conclure et demander à son supérieur de le mettre en avant, de l’inviter à des restitutions sur le travail effectué. Cela renforcera la visibilité dans l’entreprise et améliorera l’aura de son propre manager.
Sans oublier de regarder ce qui se fait autour de soi en matière de gestion de flotte. Il faut penser sa carrière comme une trajectoire évolutive où l’on ne fait pas toujours la même chose. Il peut être intéressant de rencontrer des managers d’autres services pour voir comment ils travaillent, combien ils sont payés. Ce qui consolide aussi son réseau interne. »