Ville de Paris : l’autopartage à faibles émissions
Ville de Paris : l’autopartage à faibles émissions
Au sein de son parc de 75 véhicules partagés, la ville de Paris recourt majoritairement à des modèles peu émetteurs, avec des objectifs encore plus ambitieux à court terme. Mais pour les utilisateurs de l’autopartage, la démarche consiste aussi à mettre à disposition des véhicules propres et immédiatement opérationnels, le plus simplement possible.
par Éric Gibory -
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Sur les 75 véhicules mis en autopartage par la ville de Paris, 60 % sont des modèles à très faibles émissions. « Nous n’atteignons pas 100 % car la flotte en autopartage doit répondre à tous les usages. Nous avons des citadines et des VUL électriques mais nous conservons des utilitaires thermiques pour des missions de logistique à Paris et en région parisienne », détaille Hervé Foucard, chef du service technique des transports automobiles municipaux.
Pour l’ensemble de sa flotte, la ville de Paris s’est fixé un objectif de 90 % de véhicules à faibles émissions à l’horizon 2021. Sur ses 2 680 véhicules, 431 roulent déjà à l’électrique. Et...
Sur les 75 véhicules mis en autopartage par la ville de Paris, 60 % sont des modèles à très faibles émissions. « Nous n’atteignons pas 100 % car la flotte en autopartage doit répondre à tous les usages. Nous avons des citadines et des VUL électriques mais nous conservons des utilitaires thermiques pour des missions de logistique à Paris et en région parisienne », détaille Hervé Foucard, chef du service technique des transports automobiles municipaux.
Pour l’ensemble de sa flotte, la ville de Paris s’est fixé un objectif de 90 % de véhicules à faibles émissions à l’horizon 2021. Sur ses 2 680 véhicules, 431 roulent déjà à l’électrique. Et ces modèles électriques sont adaptés aux besoins exprimés par les différents services. Les conducteurs qui y ont goûté ne veulent d’ailleurs plus revenir en arrière. « En revanche, l’électrique reste encore un peu plus cher, regrette Hervé Foucard. Mais quand le carburant fossile remontera à 1,5 euro le litre, la balance s’équilibrera. En outre, quand les véhicules électriques sont mutualisés, ils roulent davantage et leur TCO se rapproche de celui des thermiques sans être encore totalement équivalent. »
L’électrique s’est imposé
En 2008 à l’ouverture de la flotte en autopartage, les constructeurs ne proposaient pas encore de modèles électriques. Au fil du temps, la mairie de Paris a intégré des Citroën C1, Berlingo et C-Zéro électriques et des Renault Kangoo Z.E. quand ils sont apparus sur le marché. « Les véhicules électriques se prêtent bien à un usage dans le cadre de l’autopartage, explique Hervé Foucard. Le parcours professionnel moyen atteint 25 km dans Paris. De plus, le véhicule revient à son point de départ pour être branché à un point de charge. » À l’origine, la mairie de Paris craignait que les agents ne reconnectent pas systématiquement le câble sur la borne. Ces inquiétudes étaient sans fondement puisque les conducteurs s’exécutent en sachant pertinemment qu’ils ne pourront plus avoir accès aux véhicules lors leur prochaine demande s’ils ne le font pas.
Hervé Foucard, chef du service technique des transports automobiles municipaux, Ville de Paris
La flotte en autopartage est répartie dans dix sites différents. Propriétaire de ces immeubles, la mairie de Paris les a équipés d’infrastructures de recharge. « Désormais, à chaque fois qu’un site important de la mairie se crée, nous déployons un service d’autopartage, précise Hervé Foucard. En 2019, nous avons inauguré deux immeubles sur les deux côtés d’une avenue. Nous avons installé un seul service d’autopartage sur l’un d’eux et nous avons dû ouvrir un second service en face pour répondre à la demande. »
Depuis l’ouverture du service d’autopartage en 2008, en lieu et place des véhicules de service gérés sous forme de pool, le nombre de véhicules mutualisés a été divisé par trois. Mais la flotte est dorénavant accessible à tous les agents éligibles, soit 825 personnes.
Faciliter l’autopartage
Aujourd’hui, ces véhicules en autopartage sont entretenus par l’équipe technique de la mairie de Paris qui compte trois exploitants. La flotte est vérifiée tous les trois jours. « Nous souhaitons proposer des véhicules neufs, en parfait état, propres et le réservoir plein, souligne Hervé Foucard. C’est une caricature et tous les agents n’ont pas la même attitude, mais quand les véhicules étaient en pool et comme ils n’appartenaient à personne, il fallait faire le plein, gonfler les pneus ou nettoyer l’habitacle avant de monter à bord. »
Pareillement, les agents n’ont plus à se procurer la clef d’un véhicule et à remplir des formulaires avant de prendre le volant. Une simple carte professionnelle ouvre l’accès à l’habitacle grâce la télématique. Après avoir obtenu l’autorisation de leur chef de service, les agents peuvent s’inscrire sur le site de réservation où ils doivent déclarer qu’ils sont titulaires d’un permis de conduire en cours de validité. Une formation à l’utilisation de l’autopartage a été instituée et les agents sont obligés de suivre des cours sur la conduite en mode électrique.
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