Hervé Foucard, chef du service technique des transports automobiles municipaux, ville de Paris.
« La municipalité de la ville de Paris dispose de deux types de nouvelles mobilités : celle des engins pour se déplacer individuellement comme le vélo, la trottinette, le mono-roue, puis l’ensemble des véhicules électriques. Même si ces derniers sont de moins en moins nouveaux… Viennent ensuite les nouveaux usages comme l’autopartage ou le covoiturage. Nous misons sur ces nouvelles mobilités et ces nouveaux usages pour, avant tout, diminuer la taille de la flotte. Dans ce cadre, le nombre de véhicules a reculé de 15 % depuis 2015. In fine, cette...
Hervé Foucard, chef du service technique des transports automobiles municipaux, ville de Paris.
« La municipalité de la ville de Paris dispose de deux types de nouvelles mobilités : celle des engins pour se déplacer individuellement comme le vélo, la trottinette, le mono-roue, puis l’ensemble des véhicules électriques. Même si ces derniers sont de moins en moins nouveaux… Viennent ensuite les nouveaux usages comme l’autopartage ou le covoiturage. Nous misons sur ces nouvelles mobilités et ces nouveaux usages pour, avant tout, diminuer la taille de la flotte. Dans ce cadre, le nombre de véhicules a reculé de 15 % depuis 2015. In fine, cette politique limite notre impact sur l’environnement. Ainsi, nos émissions de GES ont chuté de 40 % depuis 2004. Le but est que notre transport ne rejette plus aucun GES en 2050.
Objectif pour la ville de Paris : une mobilité à 100 % électrique
Aujourd’hui, en 2022, nous avons réalisé la part la plus facile et nous arrivons dans les années les plus contraignantes. Mais j’estime que la ville de Paris atteindra ses objectifs de mobilité en temps et en heure avec notre volonté de circuler en véhicules 100 % électriques et notre plan qui vise à faire rouler des poids lourds à hydrogène le plus rapidement possible. Notre but ultime est aussi financier car diminuer le nombre de véhicules en flotte et arrêter le recours aux engins à propulsion essence devraient abaisser considérablement nos coûts.
Nous souhaitons atteindre ces objectifs par le biais d’une politique menée en interne afin de mieux maîtriser le changement. Ce n’est pas aisé de réduire une flotte de 15 % et les rejets de GES de 40 %. Derrière, il faut mener une bonne conduite du changement, tout en répondant aux besoins de nos collaborateurs. »