Sécurité routière – Vinci Énergies : faire passer le message
À la tête d’une flotte de 17 000 véhicules, Vinci Énergies, la branche énergies du groupe français, axe sa politique de réduction du risque routier sur la prévention. Un travail qui passe entre autres par de la formation à la conduite, mais aussi par des campagnes actives de communication qui encouragent les comportements responsables. Revue de détail.
Vinci Énergies est la branche de Vinci qui se consacre au déploiement des nouvelles technologies liées à la transformation numérique et à la transition énergétique. Elle regroupe entre autres des marques comme Citeos, Omexom, Axians ou Actemium, et plus de 35 000 collaborateurs. La flotte compte 17 000 véhicules dont 15 000 utilitaires et 1 000 camions, et le reste en véhicules et engins de chantier.
Pour l’ensemble de ces activités, les salariés peuvent effectuer des kilométrages importants, jusqu’à plus de 40 000 km par an. « Ces conducteurs sont donc forcément exposés au risque routier. Notre politique de prévention date de 2008. Nous...
Vinci Énergies est la branche de Vinci qui se consacre au déploiement des nouvelles technologies liées à la transformation numérique et à la transition énergétique. Elle regroupe entre autres des marques comme Citeos, Omexom, Axians ou Actemium, et plus de 35 000 collaborateurs. La flotte compte 17 000 véhicules dont 15 000 utilitaires et 1 000 camions, et le reste en véhicules et engins de chantier.
Pour l’ensemble de ces activités, les salariés peuvent effectuer des kilométrages importants, jusqu’à plus de 40 000 km par an. « Ces conducteurs sont donc forcément exposés au risque routier. Notre politique de prévention date de 2008. Nous avons alors considéré que la conduite figurait parmi les principaux risques auxquels s’exposaient les salariés, au-delà de l’électricité et du travail en hauteur », rappelle Romuald Peton, chargé de mission prévention sécurité.
Comprendre le risque routier
Vinci Énergies a alors commencé à travailler avec le prestataire Centaure dans une approche de prévention plutôt que de maîtrise du risque. « Nous ne voulons pas mieux conduire mais comprendre le risque routier auquel nous sommes exposés pour nous en prémunir et réagir lorsqu’il se présente », précise ce responsable.
Les outils pédagogiques mis en place sont adaptés à la population et au risque. Ainsi, le groupe mène des campagnes de formation à la conduite sur deux jours avec son prestataire, pour environ un millier de salariés par an. Dans ce cadre, les salariés les plus exposés au risque routier sont privilégiés : c’est le cas pour les nouveaux embauchés dont on sait qu’ils vont beaucoup rouler et être confrontés au risque. Les collaborateurs plus anciens dans l’entreprise bénéficient, eux, de campagnes de sensibilisation élaborées avec Centaure et renouvelées régulièrement, sur les différents risques comme les distracteurs. « Ces programmes sont renouvelés en fonction de l’actualité, des besoins des entreprises, par exemple sur la somnolence, l’hypovigilance, etc. », expose Romuald Peton.
Des campagnes sur la somnolence et l’hypovigilance au volant
En parallèle, l’entreprise mène aussi de son côté des campagnes sur la somnolence et l’hypovigilance au volant, « des thèmes sur lesquels nous travaillons beaucoup avec notre fondation Vinci Autoroutes. Quand des conducteurs roulent 40 000 km par an, cela revient à deux heures de route par jour, ce qui les expose forcément à des situations d’hypovigilance ou de somnolence, et à des accidents. Nous avons le cas d’accidents avec des personnes qui heurtent des glissières de sécurité sur voie rapide ou autoroute », rapporte Romuald Peton.
Suite à la campagne gouvernementale de sensibilisation en 2016, Vinci Énergies a en outre mené une campagne forte sur le téléphone au volant avec Centaure. Objectif : faire évoluer les comportements de ses collaborateurs. « Nous voulions faire comprendre que ce n’est pas parce que les véhicules sont équipés de kits main libre qu’il faut téléphoner en conduisant. Nous n’interdisons pas l’utilisation de ces kits mais nous encourageons les salariés à privilégier les arrêts. Nous préférons que chacun comprenne le risque et adapte son comportement », expose Romuald Peton.
Des VUL mieux équipés
L’entreprise s’intéresse aussi aux équipements des véhicules. « Nous avons malheureusement constaté que l’airbag passager n’était pas automatiquement inclus dans les utilitaires légers, de la Clio Société jusqu’au Master. Nous l’avons demandé systématiquement, tout comme la climatisation qui contribue à diminuer le risque d’hypovigilance. Pareillement, pour les véhicules roulant au nord de la Loire, nous conseillons systématiquement de s’équiper en pneus hiver », reprend le responsable.
Ces différentes démarches ont eu des résultats : « De manière générale, nous nous sommes rendu compte que notre part d’accidents responsables diminue depuis plusieurs années. Cela montre que nos collaborateurs sont devenus plus vigilants et plus respectueux des autres usagers de la route, et finalement plus citoyens », se réjouit Romuald Peton. Qui évoque un dernier point : « Depuis 2018, le groupe Vinci a l’ambition de baisser son empreinte carbone, notamment en améliorant les performances des déplacements et de la flotte. Nous avons fait le choix d’électrifier nos véhicules, de rouler moins mais aussi de travailler sur l’éco-conduite. Une pratique qui est assez proche d’une conduite d’anticipation du risque sur la route », conclut ce responsable.
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