Au sein de Vir Transport, le parc automobile comprend 220 véhicules destinés à la distribution. Ces derniers se répartissent entre poids lourds de 7,5 t, 30 m3 et 3 t de charge utile pour un tiers, et utilitaires légers de 3,5 t, 20 m3 et 1 t de charge utile pour les deux tiers. Sensible à la question du développement durable, Vir Transport travaille à verdir sa flotte.
« Pour les utilitaires légers, les Daily gazole Euro 6 de notre fournisseur historique Iveco ont été récemment rejoints par une vingtaine de Sprinter Mercedes carburant au bio-méthane. De même, avec les poids lourds, nous avons intégré une dizaine de Daily de 6,5 t au bio-méthane...
Au sein de Vir Transport, le parc automobile comprend 220 véhicules destinés à la distribution. Ces derniers se répartissent entre poids lourds de 7,5 t, 30 m3 et 3 t de charge utile pour un tiers, et utilitaires légers de 3,5 t, 20 m3 et 1 t de charge utile pour les deux tiers. Sensible à la question du développement durable, Vir Transport travaille à verdir sa flotte.
« Pour les utilitaires légers, les Daily gazole Euro 6 de notre fournisseur historique Iveco ont été récemment rejoints par une vingtaine de Sprinter Mercedes carburant au bio-méthane. De même, avec les poids lourds, nous avons intégré une dizaine de Daily de 6,5 t au bio-méthane. D’ici la fin de l’année, nous devrions disposer d’une soixantaine de véhicules au bio-méthane », anticipe Jérémy Cohen-Boulakia, dirigeant de Vir Transport.
Des clients sensibles aux véhicules verts
« Nous avons toujours respecté les normes Euro 4, Euro 5 et Euro 6 et nous passons désormais au bio-méthane qui est encore plus vertueux. La pollution constitue un enjeu public et le bio-méthane répond bien à la problématique urbaine, notamment en Île-de-France », poursuit le dirigeant.
Pour les clients grandes enseignes, à l’image d’Ikea, Habitat ou Carrefour, le bio-méthane représente aussi un des arguments décisifs dans les appels d’offres. « C’est l’un des points forts que nous mettons en avant pour emporter les marchés et nos clients y sont sensibles. Avec certains d’entre eux, nous pratiquons aussi le “cobranding“ de nos véhicules qui portent ainsi le message d’une livraison non polluante pour nous et nos clients, décrit Jérémy Cohen-Boulakia. Qui reprend : je pense que d’ici trois ans, nous livrerons l’intégralité de l’Île-de-France en bio-méthane. Dans cette région, nous remplaçons donc systématiquement nos véhicules diesels par des utilitaires légers et des poids lourds au bio-méthane. »
Pour Vir Transport, ces véhicules au bio-méthane imposent en revanche un surcoût à l’achat, pour l’entretien mais aussi pour l’exploitation, beaucoup plus complexe qu’avec le gazole. En effet, l’autonomie de ces modèles demeure faible et le réseau d’approvisionnement est quasi inexistant en province. « Ce réseau reste restreint en Île-de-France mais nous pouvons nous approvisionner aux six ou sept stations implantées dans la région, à Gennevilliers ou à Bercy par exemple. Mais nous devons beaucoup rouler pour faire le plein », complète le responsable.
Des limites à dépasser avec le bio-méthane
Autre limite à souligner avec ces modèles : « Au-delà de 3,5 t, nous pouvons sur-amortir ce matériel vert depuis le 1er janvier 2016, ce qui n’est pas le cas pour les véhicules sous les 3,5 t. Nous militons donc activement pour pouvoir sur-amortir tous ces véhicules afin d’alléger le surcoût lié à leur acquisition », explique Jérémy Cohen-Boulakia. Un souhait qui pourrait bien être exaucé par la prochaine loi de finance (voir notre brève).
Toujours du côté des véhicules verts, Vir Transport a mené quelques tests de VUL électriques « mais ces modèles n’ont pas de véritable modèle économique. De fait, le poids des batteries limite la charge utile. Leur surcoût reste rédhibitoire et nos clients ne sont pas preneurs », argumente le dirigeant.
À noter que pour les véhicules particuliers, Vir Transport a récemment réceptionné deux DS5 hybrides pour ses dirigeants. Et cette démarche environnementale va au-delà de la seule flotte : « Nous trions et valorisons les déchets issus des livraisons (emballages, cartons, plastiques). Dans ce cadre, nous avons été récemment certifiés par le label Objectif CO2 délivré par le ministère de l’environnement pour les entreprises les plus innovantes dans ce domaine », conclut Jérémy Cohen-Boulakia.
La flotte de Vir Transport en chiffres
270 véhicules
La flotte comprend 270 véhicules dont 220 pour la distribution : un tiers de poids lourds de 7,5 t, 30 m3 et 3 t de charge utile, deux tiers de VL de 3,5 t, 20 m3 et 1 t de charge utile. Les cinquante autres véhicules recouvrent des voitures pour l’encadrement, 25 véhicules de service (Clio), ainsi que des tracteurs et des semi-remorques.