Un discours repris par les clients. Thierry Deniau, pour Procodis, privilégie autant que faire se peut la réparation : « Sachant qu’un remplacement coûte environ cinq fois plus cher, nous sensibilisons nos collaborateurs à se rendre très vite chez le prestataire après un impact. Ne serait-ce que pour y coller une vignette et éviter que les impuretés s’infiltrent, si le garagiste ne peut s’en occuper de suite. »
« Un impact se constitue d’une multitude de micro-fissures. La réparation consiste à empêcher qu’elles ne se propagent, à redonner de la rigidité au pare-brise, et donc à éviter un remplacement. Économiquement, c’est donc très utile...
Un discours repris par les clients. Thierry Deniau, pour Procodis, privilégie autant que faire se peut la réparation : « Sachant qu’un remplacement coûte environ cinq fois plus cher, nous sensibilisons nos collaborateurs à se rendre très vite chez le prestataire après un impact. Ne serait-ce que pour y coller une vignette et éviter que les impuretés s’infiltrent, si le garagiste ne peut s’en occuper de suite. »
« Un impact se constitue d’une multitude de micro-fissures. La réparation consiste à empêcher qu’elles ne se propagent, à redonner de la rigidité au pare-brise, et donc à éviter un remplacement. Économiquement, c’est donc très utile. En revanche, il faut accepter que ce ne soit pas totalement invisible… », complète Sébastien Lepoutre, responsable de l’activité vitrage chez Norauto.
Avec une nuance apportée par Jean-Marie Mayer pour Actiglass : « Certains impacts ne donneront jamais lieu à une fissure. Aussi, il vaut parfois mieux attendre la restitution et remplacer totalement le pare-brise plutôt que d’accumuler les réparations. »
Pour Interparebrise, Louis Carrot émet aussi des réserves : « S’il est incontestable qu’un pare-brise acoustique, qui équipe à l’heure actuelle 30 à 40 % des véhicules, doit systématiquement être réparé en cas d’impact, ceci n’est pas vrai pour les autres sortes de pare-brise. À impact identique, un pare-brise classique ne subira jamais de fissures. » La réparation n’a donc rien d’automatique.