« Sans se concerter, les assureurs ont accepté des baisses de remise pour compenser les réductions des volumes. Cela a constitué un vrai coup de pouce et a aidé les prestataires à traverser la crise », témoigne Frédéric Fourgous pour Actiglass. Les assureurs ont aussi apporté un soutien en payant des prestations désormais requises pour les interventions sur les véhicules, comme celles liées à leur désinfection.
Parallèlement, ces assureurs se montrent plus exigeants encore, ils ont plus de temps pour traiter les dossiers avec la crise...
« Sans se concerter, les assureurs ont accepté des baisses de remise pour compenser les réductions des volumes. Cela a constitué un vrai coup de pouce et a aidé les prestataires à traverser la crise », témoigne Frédéric Fourgous pour Actiglass. Les assureurs ont aussi apporté un soutien en payant des prestations désormais requises pour les interventions sur les véhicules, comme celles liées à leur désinfection.
Parallèlement, ces assureurs se montrent plus exigeants encore, ils ont plus de temps pour traiter les dossiers avec la crise sanitaire, d’autant que les clients flottes ont un peu trop tendance à remplacer plutôt qu’à réparer. Pour tous les prestataires qui fonctionnent avec des agréments assureurs, c’est une perte dans la facturation du fait des remises demandées par ces assureurs. Mais ces enseignes bénéficient cependant du pouvoir de prescription des assureurs qui leur amènent de la clientèle. Les prestataires qui travaillent hors agrément affichent de fait des prestations plus chères, ce qui n’empêche pas certains d’entre eux d’être tout à fait performants.
Vitrage : travailler avec ou sans agrément ?
Point S a fait par exemple le pari de travailler sans agrément. « Nous proposons une cession de créance afin que cela soit neutre pour le client. Par exemple, une prestation facturée 650 euros n’est pas encaissée immédiatement et nous gardons le chèque jusqu’à ce que le client soit remboursé », explique Lionel Haberlé. Mais à la demande d’une flotte, Point S ne s’interdit pas de procéder ponctuellement avec un agrément. La plupart des entreprises préfèrent en effet faire appel à des assureurs ou des courtiers. Pourtant, sur le conseil même de ces derniers, de plus en plus d’entreprises font le choix de sortir le bris de glace de l’assurance, tant les sinistres finissent par surenchérir leurs primes d’assurance. Pour Mondial Pare-Brise, Stéphane Saubesty note aussi une tendance très récente des flottes de moins de trente véhicules à ne plus intégrer le bris de glace dans leur assurance.
Parmi nos témoins, le spécialiste des forces de vente supplétives IFMG a sorti le vitrage de l’assurance : « Les primes devenaient trop chères », justifie Benjamin Gouyon, à la tête des 450 véhicules (voir le témoignage). Spécialiste de la sécurité incendie et électronique, Eris a pareillement revu sa gestion des bris de glace pour ses 164 VUL. « Parmi les décisions prises, nous avons sorti le bris de glace de l’assurance. D’abord parce que la comparaison entre le coût de la sinistralité du vitrage et celui des primes d’assurance militait pour cette solution, ensuite parce qu’assurer le bris de glace augmente de facto la sinistralité, les conducteurs faisant moins attention à leur conduite », expose le responsable des services généraux Serge Pertusa (voir le témoignage).