Le Club Identicar a publié les résultats de sa première enquête sur la perception du vol automobile en France, réalisée auprès de ses membres entre le 28 juin et le 17 juillet 2017. De manière générale, les français sont peu préoccupés du risque de vol automobile.
Les Français peu sensibilisés à la prévention contre le vol
Alors que 108 600 véhicules ont été volés en 2016 selon le ministère de l’Intérieur (en baisse de 2,5 % par rapport à 2015), soit un véhicule volé toutes les cinq minutes, seuls 32 % des sondés ont déclaré se sentir exposés et 8 % ont choisi d’acheter un modèle peu volé. Pourtant, parmi les 8 657 répondants, 1 123 avaient déjà été victimes d’un vol (13 %), dont 21 % à deux reprises et 6 % à plus de trois reprises. Sans surprise, l’Île-de-France est la région la plus touchée (41 %), suivie par la Provence-Alpes-Côte d’Azur (16 %) et l’Auvergne Rhône-Alpes (12 %).

Face à cette situation, la colère, la haine et la surprise sont les réactions les plus fréquentes, mais aussi l’énervement, la frustration et la tristesse, voire la sensation de viol. D’autant plus que dans 82 % des cas, le vol a eu lieu avec effraction, contre 15 % pour le mouse jacking (vol par piratage du système informatique du véhicule) et 2 % pour le car jacking (piraterie routière).

En outre, 38 % des victimes n’utilisaient pas de dispositif anti-vol permettant de retrouver leur véhicule, et 40 % ont jugé avoir été mal indemnisées.
Le prêt d’un véhicule de remplacement indispensable après un vol
En conséquence, suite au vol de leur véhicule, 20 % des victimes ont modifié leur contrat d’assurance, 40 % ont renforcé leur dispositif antivol. Les systèmes de géolocalisation intégrés sont jugés particulièrement efficaces. De plus, 11 % ont souscrit à une assurance complémentaire.
Pour 73 % d’entre eux, l’enjeu majeur est de disposer d’un véhicule de remplacement pour assurer un retour rapide à la mobilité. Ils sont également intéressés par la prise en charge du remorquage du véhicule retrouvé (63 %) et par le versement d’une indemnité financière supplémentaires (56 %).
