
121 500 : c’est le nombre de vols de véhicules survenus en France en 2020, soit environ un toutes les quatre minutes, selon l’Observatoire des vols du télématicien Coyote. Ce dernier se base sur les données du ministère de l’Intérieur, du groupement d’assureurs Argos et de son service de récupération de véhicules volés. Confinement oblige, les voleurs ont été moins actifs en 2020 et le volume de vols a reculé de 13 % par rapport à 2019.
« Mais au regard du temps d’immobilisation des véhicules, cette baisse n’est pas très importante, estime Olivier David, directeur commercial France de Coyote. Et nous observons une reprise très forte et...
121 500 : c’est le nombre de vols de véhicules survenus en France en 2020, soit environ un toutes les quatre minutes, selon l’Observatoire des vols du télématicien Coyote. Ce dernier se base sur les données du ministère de l’Intérieur, du groupement d’assureurs Argos et de son service de récupération de véhicules volés. Confinement oblige, les voleurs ont été moins actifs en 2020 et le volume de vols a reculé de 13 % par rapport à 2019.
« Mais au regard du temps d’immobilisation des véhicules, cette baisse n’est pas très importante, estime Olivier David, directeur commercial France de Coyote. Et nous observons une reprise très forte et très nette des vols depuis la levée des confinements. » Autres chiffres : le télématicien Targa Telematics gère 50 à 100 vols de véhicules par semaine sur un demi-million de véhicules équipés de son dispositif, tandis que le télématicien Vodafone Automotive gère 8 000 alertes chaque mois sur un total de 55 000 véhicules surveillés.
« Avec le confinement, les entreprises ont aussi pu évaluer leur plan de continuité en cas de crise, observe Olivier David. Elles en sont venues à se demander ce qu’il se passe si un véhicule manque. Nous avons ainsi observé une progression de demandes très ciblées autour de véhicules dont l’usage est essentiel à l’activité. » Le tout dans un contexte de « professionnalisation » des voleurs, avec des réseaux de mieux en mieux organisés.
Les VU et les SUV pour cibles
Le sujet reste donc encore et toujours d’actualité, y compris et surtout pour les flottes (voir le tableau ci-dessous). Car le vol touche particulièrement les VU : la probabilité de vol est cinq fois plus élevée pour ces modèles que pour les VP, rappelle Coyote dans son observatoire. « Chez les voleurs, il y a une forte demande à l’export de VU équipés de benne et de nacelles », constate Olivier David. « Nous observons depuis quelques années de plus en plus de vols sur les VU, autant du contenant que du contenu », confirme Anthony Tudal, directeur commercial de Vodafone Automotive. Une tendance qui a conduit ADS Group Security, PME spécialiste des solutions de sûreté des biens et des personnes, à sécuriser son parc de 70 véhicules, et spécifiquement de VU (voir le témoignage).
Mais les voitures de fonction et statutaires restent concernées car les car policies mettent souvent en avant des SUV. Or, selon Coyote, ces derniers ont compté pour 46 % des voitures volées en 2020. Parmi eux, 67 % étaient de marques françaises. « Il y a toujours plus de vols de véhicules parmi constructeurs généralistes, notamment sur les modèles SUV et hybrides, valide Anthony Tudal. Il y aussi des vols de pièces à l’intérieur des véhicules, dont les blocs d’info-divertissement. » Là aussi, les voleurs sont organisés : « Nous retrouvons régulièrement des voitures dans des endroits où d’autres ont déjà été démontées », signale Olivier David pour Coyote.
Un constat avalisé par Paula Opris pour l’agence de communication Gutenberg Agency. « Nous avons en moyenne un vol de véhicule par an, le dernier a eu lieu en janvier. Il s’agissait à chaque fois d’un SUV, le plus souvent de marque française, non marqué car de fonction, facile à revendre ou recherché pour ses pièces », relate cette gestionnaire du parc de 65 véhicules majoritairement de fonction.
Les vols de véhicules en France en 2020
Type de vols | Nombre de faits constatés en 2020 | Évolution par rapport à 2019 | Nombre de victimes | Personnes morales parmi les victimes |
---|---|---|---|---|
Vols de véhicules | 119 703 | – 13 % | 118 950 | 13 % |
Automobiles | 79 196 | – 11 % | 79 000 | 17 % |
Deux-roues motorisés | 40 275 | – 17 % | 39 700 | 6 % |
Transport de fret | 232 | – | 250 | 64 % |
Vols dans les véhicules | 218 491 | – 16,9 % | 219 700 | 20 % |
Vols d’accessoires sur les véhicules | 73 229 | – 17,6 % | 69 700 | 23 % |
En 2020, les personnes morales ont représenté 13 % victimes de vols de véhicules et environ 20 % des victimes de vols dans les véhicules ou d’accessoires sur les véhicules, d’après les chiffres du ministère de l’Intérieur.
Un impact financier et opérationnel
Ces vols ont un impact financier et opérationnel non négligeable. « Un vol, de véhicule ou de matériel, entraîne l’immobilisation d’un conducteur. Nous avons donc une journée de technicien qui n’est pas productive, sans oublier le coût du matériel volé », résume Jordan Pitaval d’ADS Group Security, acheteur et responsable du parc automobile.
« En parallèle, nous sommes confrontés aux délais d’approvisionnement en véhicules, soit de quatre à six mois », pointe Florent Vidal, responsable logistique de Cholton, spécialiste du BTP dont le parc compte une centaine d’unités. Ce remplacement se complexifie encore avec un VU transformé nécessaire à l’activité. Sans compter qu’avec la pénurie de puces électroniques, « les délais de livraison s’allongent énormément et des options sont tout simplement supprimées », commente Olivier David pour Coyote. « Et l’aspect administratif reste assez lourd, souligne Florent Vidal, car il faut porter plainte en plusieurs temps. Nous avons de bonnes relations avec notre assureur, ce qui facilite la gestion des vols. »
L’assurance à la rescousse
De fait, souscrire un contrat d’assurance est la première réponse des entreprises face au vol. D’autres vont plus loin : « Tous nos véhicules bénéficient d’une assurance financière qui couvre les biens professionnels et personnels stockés à l’intérieur », précise Jordan Pitaval pour ADS Group Security. Mais avec des limites. « Il y a souvent des conditions de franchise et de vétusté, avertit Olivier David. Et l’assurance peut modifier ses primes si la sinistralité est mal maîtrisée. » De plus, le délai est long, trente jours, entre la déclaration de vol et le démarrage de la procédure de remboursement. Pour les flottes en location, comme celle de Gutenberg Agency, il faut continuer à payer le loyer du véhicule volé, tout en garantissant la mobilité du collaborateur, jusqu’à l’indemnisation du loueur par l’assureur (voir le témoignage).
En attendant, les entreprises doivent trouver des solutions. « Dans notre assurance flotte, la mise à disposition rapide d’un véhicule de prêt en cas de vol est négociée contractuellement, déclare Jordan Pitaval. Dès la déclaration auprès de l’assistance et la constitution du dossier auprès de l’assureur, le conducteur bénéficie d’un taxi et d’un véhicule de location pour quinze jours. Cela permet de nous organiser. » La donne est différente chez Cholton : « Comme nous réalisons l’entretien du parc dans notre atelier interne, notre mode de fonctionnement impose d’avoir des véhicules de remplacement, expose Florent Vidal. Sur les quarante fourgons, nous avons quatre véhicules d’avance. »
Remplacement et réattribution
« Chez Gutenberg Agency, nous avons généralement un véhicule de service à remettre en “dépannage” au collaborateur, explique Paula Opris. Ce n’est pas forcément la voiture à laquelle il peut avoir droit ou qui lui correspond, mais il pourra assurer ses trajets professionnels, et personnels pour un véhicule statutaire. » Autre solution : la réattribution. « Lors de notre dernier vol en janvier, nous avions une disponibilité en parc, poursuit Paula Opris. Un véhicule récupéré suite au départ d’un collaborateur est une solution parfaite : il est libre de suite et de segment quasi identique. Le collaborateur concerné s’est vu réattribuer un véhicule de gamme identique quasiment dès le lendemain. Enfin, en dernier recours, nous faisons appel à une location moyenne durée en attendant un nouveau véhicule. »
Le plus efficace reste donc de récupérer le véhicule volé, avant le délai de trente jours à l’issue duquel il est considéré comme perdu par les forces de l’ordre et l’assureur. Plusieurs prestataires commercialisent ainsi des solutions basées sur des boîtiers de télématique. Cholton est en équipé depuis une quinzaine d’années (voir le témoignage), tout comme ADS Group Security.
« Lors d’un vol, nous avons pu communiquer la position du véhicule en temps réel aux forces de l’ordre en coordination avec la PJ de Nanterre, pour qu’une opération de filet soit organisée afin d’intercepter les voleurs, illustre Jordan Pitaval pour ADS Group Security. À noter : légalement, dès qu’un véhicule est déclaré volé auprès des autorités, nous ne pouvons plus aller le récupérer nous-mêmes. »
La récupération après-vol
Mais ce dispositif a un coût, « soit un peu plus de 10 euros par mois et par véhicule », indique Olivier David pour Coyote. « Un boîtier coûte environ 80 euros et de 10 à 15 euros par mois pour financer le service, en fonction de la nature des informations que l’on veut remonter, décrit Anthony Tudal pour Vodafone Automotive. Soit entre 10 et 20 euros par mois tout compris pour un contrat de 24 à 36 mois. »
D’après ces prestataires, les taux de récupération restent élevés. Vodafone affirme avoir retrouvé 96 % des véhicules entre mars 2019 et mars 2020. Coyote déclare récupérer 91 % des véhicules volés en 48 heures grâce à son boîtier et à ses équipes de détectives sur le terrain. « La technologie seule affiche un taux de récupération d’environ 70 % si l’on constate le vol et si l’on agit immédiatement, affirme Alberto Falcione, vice-président des ventes de Targa Telematics. Et ce taux atteint 90 à 95 % si le client adopte le bon équipement et met en place l’ensemble des processus. Avec notre solution, Hertz Italie a fait baisser ses primes d’assurance jusqu’à 10 % par véhicule », avance Alberto Falcione.
Coûts et bénéfices
Des coûts et des résultats à comparer aux coûts directs et indirects du vol, selon les prestataires. Et à discuter avec son assureur. « Il y a quinze ans, celui-ci nous avait aidés en prenant en charge une partie de l’installation. Aujourd’hui, il tient compte de la géolocalisation dans notre cotisation », relate Florent Vidal pour Cholton. Mais cela ne résout pas tout. « Nous n’avons pas de solution pour éviter le vol du contenu des véhicules. Tout récemment, les portes arrière d’un véhicule de chantier ont été ouvertes au pied de biche pendant la nuit et le matériel et l’outillage ont été volés », poursuit Florent Vidal.
Mais d’autres flottes sont freinées par les coûts des solutions après-vol. « Nous n’avons pas vraiment été convaincus par le coût unitaire pour l’installation du boîtier, encore trop élevé pour une petite flotte par rapport aux services rendus, même en intégrant l’éco-conduite et le suivi de la consommation, souligne Paula Opris pour Gutenberg Agency. Nous sommes encore incertains de l’efficacité face aux moyens actuels employés par des voleurs innovants et perspicaces. » Cette gestionnaire pointe « une multiplication des boîtiers qui ne sont pas vraiment multitâches ou qui répondent pas à nos besoins. Sans compter les différends entre constructeurs, loueurs et autres prestataires. Nous avons donc décidé d’attendre encore un peu et surveillons le marché », conclut-elle.
Prévenir plutôt que guérir
Heureusement, des moyens de prévention existent. Dont la sécurisation des véhicules, au moins pour éviter le vol de leur contenu. ADS Group Security ainsi équipe ses VU d’une solution de condamnation. « Un voleur, même s’il passe par l’avant par exemple en cassant une vitre, ne peut accéder à l’arrière », note Jordan Pitaval. Au départ, l’entreprise misait sur des cadenas avec une clé spécifique. « Mais cette solution assez onéreuse demande une certaine rigueur, signale ce responsable. Et il est arrivé que des techniciens perdent la clé. Il fallait donc une solution fiable plus pratique et plus économique. »
Sur les conseils d’une concession partenaire, ADS Group Security s’est tourné vers la solution de super-condamnation proposée sur le Peugeot Expert. « Celle-ci est intégrée directement au véhicule. Le technicien doit continuer à appuyer sur la clé de son véhicule pour condamner et renforcer les portes, expose Jordan Pitaval. L’équipement est inclus dans le financement et négocié dans l’achat groupé, si bien qu’il impacte peu notre TCO, avec une charge financière mieux répartie dans le temps. Autre avantage : avec des cadenas moins visibles, le risque de vol diminue. »
Discrétion…
Car la discrétion constitue aussi un atout pour éviter les vols. « Notre deuxième pratique a consisté à réduire la visibilité de nos VU, reprend Jordan Pitaval. Nos confrères ou électriciens qui ont des véhicules marqués ou des annonces d’alarme se font vandaliser assez rapidement. » Coyote l’a appris à ses dépens pour sa flotte interne. « Il y a quelques années, nous avions en parc des VU avec un marquage au nom de Coyote, se rappelle Olivier David. Ils se faisaient immédiatement dépouiller. »
Pareillement, les prestataires ne signalent pas la présence d’un dispositif après-vol. « L’objectif est d’éviter les risques en laissant le véhicule partir sans qu’il n’y ait de violence, justifie Anthony Tudal. Lorsque nous signalons un vol, nous fermons momentanément l’application du client et nous nous mettons en communication avec la police. »
Mais la dissuasion reste parfois utile. « Avec un dispositif antivol, on signale que le véhicule est protégé pour dissuader ceux qui ne savent pas désactiver l’alarme, argue Anthony Tudal. L’alarme suffit pour mon beau-frère menuisier-ébéniste qui gare son véhicule chez lui tous les soirs. D’ailleurs, la multiplication des objets nomades favorise depuis quelques années le marché des alarmes, qui a connu un creux suite à l’obligation d’installer des coupe-circuits dans les voitures en 1996, observe-t-il. Les professionnels du BTP équipent aussi leurs camions pour protéger le matériel transporté, alors que les assurances rechignent à les couvrir. »
… et dissuasion
Si besoin, les deux dispositifs anti et après-vol peuvent être couplés, avec une remontée d’alertes par la télématique en cas de déclenchement de l’alarme. Targa Telematics va plus loin en calculant le niveau de probabilité du vol. « Nous recueillons les données réelles des véhicules volés et nous les analysons sur plusieurs semaines en amont », explique Alberto Falcione. L’objectif : détecter les facteurs de risque. « Au quotidien, les comportements des véhicules en circulation sont comparés avec ces situations à risque afin d’agir avant que le vol ne soit commis », poursuit-il.
Plus classique, le gravage se veut dissuasif. « Mais est-il bien utile ?, s’interroge Paula Opris pour Gutenberg Agency. Cela ne garantit pas de retrouver plus vite un véhicule ou de déclencher un remboursement plus rapide. Et il vient en complément du numéro du châssis, déjà gravé dans le moteur et nécessaire à l’identification du véhicule, sauf si les voleurs prennent un malin plaisir à le gratter… »
Sensibiliser les conducteurs…
Au final et comme souvent, la clé réside dans la sensibilisation des conducteurs. « L’exemple le plus traditionnel est celui de la messagerie où les véhicules sont laissés moteur tournant et porte ouverte, le temps d’aller livrer le paquet dans l’immeuble », illustre Olivier David pour Coyote. « Bien appréhender le vol avec ses équipes reste primordial, appuie Florent Vidal pour Cholton. Il ne faut pas que ce soit un sujet tabou. Nous effectuons un point deux fois par an avec chaque responsable sur les problématiques de vol, en donnant des chiffres des volumes volés et en rappelant les bonnes attitudes. »
« Des pratiques assez simples résolvent déjà de nombreux problèmes, note Florent Vidal. Un stationnement privé pour le remisage à domicile est un vrai plus. Et sur un chantier, la consigne est de toujours fermer le véhicule, toujours équipé d’une fermeture centralisée. Cela peut faire la différence, surtout en milieu urbain où un vol peut arriver très vite. » Cholton a ainsi subi une tentative de vol d’un véhicule dont les clés étaient restées sur le contact (voir le témoignage).
De son côté, ADS Group Security conseille à ses techniciens de garer leur véhicule avec les accès de portes contre un mur. « Cette pratique simple complexifie la tâche des voleurs, soutient Jordan Pitaval. Nous leur recommandons de se garer près de leur domicile, dans des zones de lumière ou de passage, et d’utiliser en journée leur télébadge qui donne accès à la majorité des parkings. Enfin, il faut mettre tout ce qui attire l’œil à l’arrière ou dans le coffre. »
…et communiquer
Chez Gutenberg Agency, Paula Opris mise aussi sur la sensibilisation : « Cette année, nous avons beaucoup communiqué sur l’importance de ne jamais laisser les papiers dans la voiture, et son incidence sur la prise en charge par l’assurance. Le risque majeur est le refus de remboursement, avec un impact financier pour la société et la responsabilité du collaborateur. J’ajoute aussi de petits messages de prévention dans ma signature e-mail. Paula Opris ajoute : en outre, la direction se réserve le droit de rappeler aux collaborateurs que les outils qui leurs sont confiés sont sous leur responsabilité et doivent être entretenus dans le respect des chartes signées conjointement. C’est aussi l’occasion de faire appel à leur conscience pour que les collaborateurs ne laissent pas d’affaires personnelles ou professionnelles dans les voitures, surtout si elles sont garées à l’extérieur. »
Mais le risque n’est jamais totalement écarté. « Je m’inquiète d’une nouvelle méthode d’effraction : la découpe de la carrosserie à la disqueuse, témoigne Jordan Pitaval. L’un de nos techniciens, qui avait garé son véhicule à proximité de son habitation, l’a retrouvé découpé en pleine nuit. Nous pensons que les voleurs savaient où il travaillait et ce que contenait le véhicule. De telles méthodes deviennent complexes à contrer. » Mais flottes et prestataires n’ont sans doute pas dit leur dernier mot non plus…
LE VOL DE VÉHICULES EN CHIFFRES
• 121 500 vols de véhicules en 2020, soit environ un vol toutes les quatre minutes
(- 13 % comparé à 2019)
• Valorisation : environ 1 milliard d’euros
• 46 % de SUV dont 67 % de marques françaises
• 80 % de vols électroniques
• 43 % de véhicules « enfouis »
Source : Observatoire des vols Coyote Secure 2021
Dossier - Vols de véhicules : maintenir l’activité avant tout
- Vols de véhicules : maintenir l’activité avant tout
- Vols de véhicules – Florent Vidal, Cholton : « Être plus malins que les voleurs »
- Vols de véhicules – Jordan Pitaval, ADS Group Security : « Indiquer au conducteur comment protéger son véhicule »
- Vols de véhicules – Paula Opris, Gutenberg Agency : « Le suivi des dossiers de vol peut être très long »
- Vols de véhicules – La télématique face aux voleurs