Pour se prémunir contre le vol de leurs véhicules, les entreprises peuvent bien sûr s’équiper des dispositifs de traçage proposés par les solutions télématiques. Mais d’autres outils, comme le bloque-volant, peuvent apporter une aide non négligeable. Sans oublier un certain nombre de précautions à respecter, cette fois du côté des conducteurs.
Pour agir très en amont contre le vol, l’entreprise peut réfléchir aux véhicules sélectionnés lors de l’élaboration de son catalogue automobile. Dans la mesure du possible, les modèles les plus couramment volés devront être évités. Mais quoi qu’elle fasse, l’entreprise restera exposée au vol. En la matière comme dans d’autres domaines, le risque zéro n’existe pas.
En parallèle, des méthodes simples ont fait leurs preuves. Arrêter de floquer les utilitaires contribue par exemple à ne pas attirer l’attention des voleurs sur l’intérêt supposé de leur contenu. Sensibiliser les collaborateurs a aussi son efficacité : vérifier la bonne fermeture...
Pour agir très en amont contre le vol, l’entreprise peut réfléchir aux véhicules sélectionnés lors de l’élaboration de son catalogue automobile. Dans la mesure du possible, les modèles les plus couramment volés devront être évités. Mais quoi qu’elle fasse, l’entreprise restera exposée au vol. En la matière comme dans d’autres domaines, le risque zéro n’existe pas.
En parallèle, des méthodes simples ont fait leurs preuves. Arrêter de floquer les utilitaires contribue par exemple à ne pas attirer l’attention des voleurs sur l’intérêt supposé de leur contenu. Sensibiliser les collaborateurs a aussi son efficacité : vérifier la bonne fermeture des portières, éviter de laisser visibles des objets de valeur, etc.
Dans le même ordre d’idée, stationner dans un endroit sécurisé peut sembler évident mais cette précaution n’est pas systématiquement observée et doit être mise en avant par le gestionnaire de flotte ou la hiérarchie, notamment dans le règlement automobile remis aux conducteurs de l’entreprise. « Le sujet du vol est évoqué dans notre guide du conducteur et inscrit dans notre charte des bonnes pratiques », rappelle Pascal Leroy, responsable des 500 véhicules du quotidien régional La Voix du Nord (voir le témoignage).
Des précautions à observer
D’autres pistes peuvent également être explorées. « Pour limiter les risques de vol, nous avons pris des mesures de prévention. En région parisienne, lorsqu’un collaborateur est embauché, il est en formation pendant plusieurs semaines et réside à proximité d’un hôtel avec lequel nous avons noué des relations de partenariat. Seulement, cet établissement ne possède pas de parking fermé. Nous privilégions alors les transports en commun entre cet hôtel et nos bureaux », illustre Laurence Alcaraz, responsable achats et services généraux de Coloplast France, un fournisseur de matériel médical et chirurgical à la tête d’environ 200 véhicules (voir le témoignage).
Sur les véhicules mêmes, des entreprises recourent à la serrure antivol ou encore au bloque-volant qui permet de se protéger contre le mouse-jacking – une technique qui consiste à s’introduire dans le système électronique du véhicule pour ouvrir la porte, accéder à l’habitacle et démarrer le moteur. Sans empêcher complètement le délit, le bloque-volant complique singulièrement la tâche du voleur et élimine les vols d’opportunité au maximum.
Plusieurs dispositifs de sécurité
Pour sa part, Coloplast France équipe désormais la plupart de ses véhicules d’écrous antivol. « Cet équipement nécessite un investissement financier peu important et limite réellement le vol de roues », reprend Laurence Alcaraz. Pour ses véhicules, Coloplast France fait aussi appel à une solution de traçage. Ce dispositif découle d’une initiative d’Arval, l’un des loueurs de l’entreprise qui équipe ses véhicules de boîtiers de télématique. « En cas de vol, la géolocalisation peut être activée. À mon sens, ce système reste la solution la plus efficace pour retrouver un véhicule », conclut Laurence Alcaraz.
La Voix du Nord a aussi équipé ses véhicules d’une solution de télématique développée par le prestataire Axodel. « Je peux alors demander la localisation d’un véhicule après avoir porté plainte. Axodel transmet la position aux forces de l’ordre pour qu’elles le récupèrent », expose Pascal Leroy. Si cette technologie aide ce responsable à lutter contre le vol, ce dernier n’a pas équipé sa flotte en télématique pour cette unique raison.
Tracer les véhicules
« Le contrôle des prises de carburant a généré 20 % d’économies sur ce budget après deux ans. Mais la majeure partie de la baisse est à mettre au crédit d’une diminution des kilométrages réalisés. La part de la protection contre le vol reste mineure, de l’ordre de 5 % sans que ce chiffre ne soit certain. Si je bénéficiais de ressources pour réaliser un contrôle plus systématique, ce pourcentage serait plus important », avance Pascal Leroy. Avec cette dernière précision : « Si nous avions vingt vols de véhicules à déplorer chaque année, ce serait un sujet important. Avec un seul vol tous les deux ans, ce sujet ne demande pas davantage d’efforts de notre part. » À noter qu’Axodel facture la solution 10,50 euros par mois et par véhicule à La Voix du Nord.
Une dernière recommandation : lorsque l’entreprise opte pour une solution de traçage, rédiger un cahier des charges est bénéfique. Le document aide à préciser ses contraintes et à définir ses besoins, tout en montrant aux futurs prestataires que le sujet est maîtrisé en interne.
Retrouvez {{title}} dans le Guide Flottes Automobiles.
En utilisant notre site, vous consentez à l'utilisation des cookies.
Ils nous permettent notamment de vous proposer la personnalisation de contenu, des publicités ciblées en fonction de vos centres d’intérêt, de réaliser des statistiques afin d’améliorer l’ergonomie, la navigation et les contenus éditoriaux.
Cependant, vous pouvez à tout moment choisir de désactiver une partie de ces cookies en suivant les instructions fournies sur la page Politique de confidentialité.