
Volta Trucks poursuit son expansion en Europe et aux États-Unis, où il compte des bureaux commerciaux, et au Royaume-Uni, qui héberge déjà son centre d’ingénierie. Cette démarche se traduit par d’importances alliances. Avec notamment Carrier Transicold et Paneltex, respectivement sur les marchés européen et britannique. Sans oublier une future collaboration aux États-Unis, aux côtés d’un partenaire encore inconnu
Un développement qui semble naturel pour ce constructeur de camions électriques, premier mondial. Ses 6 000 précommandes enregistrées pour 2023 et 2024 assurent à Volta Trucks un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Pour mémoire, le suédois ne cumule que 267 millions d’euros de fonds levés entre septembre 2021 et février 2022. Et l’entreprise n’est pas novice en matière de partenariats. En effet, l’usine Steyr Automotive en Autriche ou encore Petit Forestier en France lui garantissent déjà son déploiement sur les marchés internationaux.
Volta Trucks veut « européaniser » son marché frigorifique
Avec l’arrivée en mai de Carrier Transicold parmi ses partenaires, Volta Trucks a travaillé à européaniser ses ventes. Car le frigoriste lui fournira non seulement la réfrigération des Volta Zero en Europe, mais il y assurera aussi l’entretien. De plus, son système de réfrigération électrique Iceland fonctionne sans moteur.

transmission.
Comment ? Grâce à la récupération de l’énergie de transmission du véhicule par son boîtier convertisseur d’énergie PowerBox. Ce boîtier convertit 95 % de l’énergie cinétique en courant alternatif de 400 V à 50 Hz. L’Iceland n’entamera donc pas l’autonomie du Volta Zero, tout en lui conférant une réfrigération neutre en CO2 de norme Piek.
Paneltex sécurisera le marché britannique pour Volta Trucks
Au Royaume-Uni, Paneltex, fournisseur des caisses ambiantes du Volta Zero, soutiendra Volta Trucks. Ce carrossier local est réputé pour sa capacité à produire en masse des véhicules complets plutôt que des châssis-cabine, dans ses six usines. Paneltex se veut « à l’avant-garde de l’innovation environnementale, tout en maintenant l’engagement de charge utile, de durabilité et d’excellence ».

production.
Avec ce partenariat, Volta Trucks s’offre « des solutions intégrées ». Elles devraient réduire les délais de mise sur le marché, améliorer les fonctionnalités technologiques, garantir des véhicules de remplacement, mais aussi soutenir le modèle de vente « Truck as a Service » (TaaS). Le TaaS permet à chacun des partenaires de bénéficier du chiffre d’affaires des ventes.
Les États-Unis attendent leurs Volta Class 7, 6 et 5
Volta Trucks compte déjà à ses côtés le californien Proterra, fournisseur de ses batteries et, depuis le Michigan, Meritor et son essieu électrique compact eAxle. Le suédois n’a besoin que d’un partenaire de production expérimenté pour aborder le marché nord-américain. Il le désignera fin 2022. Mi-2023, il proposera 100 Volta Zero Class 7 de 16 t à ses premiers clients californiens. Produits à Steyr Automotive en Autriche, ils seront du même modèle que le Volta Zero.
À partir de 2024-2025, son futur partenaire produira les véhicules américains, dont des modèles Class 5 (7,5 t) et Class 6 (12 t) à trois essieux. Comme en Europe, la vente s’effectuera en mode TaaS. Néanmoins, contrepartie de cette dispersion de moyens, Volta Trucks devra verdir sa logistique d’approvisionnement.
