
Exploitant l’absence de volant et du moteur à combustion, le 360c se décline en quatre aménagements intérieurs avec quatre déclinaisons : couchette, bureau mobile, salon ou espace de divertissement. Le concept car se pose ainsi en potentiel concurrent des vols court courrier, d’environ 300 km : des trajets souvent « plus chronophages par voie aérienne que par la route si l’on tient compte du trajet jusqu’à l’aéroport, du passage des points de contrôle et des temps d’attente », estime Volvo. Au point peut-être de « concurrencer les plus grands constructeurs d’avions », anticipe Mårten Levenstam, vice-président senior en charge de la stratégie corporate de Volvo Cars.
« Si nous ignorons de quoi le futur de la conduite autonome sera fait, nous savons que cette technologie aura un fort impact sur nos modes de déplacement, sur la manière de penser nos villes et sur notre utilisation des infrastructures. Nous considérons le 360c comme un moyen d’engager une discussion qui sera enrichie par l’apport d’idées nouvelles et de réponses à mesure que nous progresserons », ajoute-t-il.
Pour mettre au point la configuration couchette, les ingénieurs de Volvo ont par exemple dû tenir compte de l’incidence de la position allongée sur les conditions de sécurité. Ils ont ainsi imaginé un système de rétention basé sur une couverture de sécurité intégrée et fonctionnant comme la ceinture de sécurité à trois points d’ancrage.

Vers une norme de communication entre véhicule autonome et autres usagers ?
Avec la disparition du conducteur, il leur a également fallu se pencher sur les moyens de communication entre le véhicule et les autres usagers de la route. Avec une ambition élevée : proposer une norme universelle. Le concept car utilise ainsi une combinaison de sons externes, de couleurs, de signaux visuels et de mouvement pour communiquer ses intentions aux autres usagers.
« Nous sommes convaincus que cette méthode de communication doit devenir une norme universelle, afin que tous les usagers de la route puissent communiquer facilement avec n’importe quelle voiture autonome, indépendamment de sa marque, a déclaré Malin Ekholm, vice-présidente du Centre de sécurité de Volvo Cars. Mais il est tout aussi important d’éviter de dire aux autres usagers ce qu’ils doivent faire, afin d’éviter toute confusion. Nos études montrent que c’est la manière la plus sûre pour les véhicules 100 % autonomes de communiquer avec les autres usagers de la route. »