
Quelques semaines après la modification de la Convention de Vienne par la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (UNECE), les premières applications concrètes commencent donc à voir le jour en Europe. Déjà à la tête du projet Drive Me à Göteborg, Volvo a en effet annoncé le déploiement, début 2017, de son équivalent londonien, Drive Me London.
Ce programme se différencie de ceux déjà annoncés, comme en Chine, « en ce qu’il prévoit de confier des voitures autonomes à de vraies familles en les invitant à circuler sur la voie publique », a expliqué Volvo. L’idée pour le constructeur : récupérer des données produites par ces utilisateurs et s’en servir pour « développer des voitures autonomes adaptées aux conditions de circulation réelles davantage qu’aux scénarios peu réalistes des circuits d’essai ».
Drive Me London débutera « avec un nombre limité de voitures semi-autonomes », a annoncé Volvo, avant de conclure : « Le programme se développera ensuite en 2018 pour porter la flotte de véhicules en circulation à 100 ».