Volvo V90 Cross Country D4 : alternative aux SUV

Alors que Volvo décline à l’envi ses gammes en SUV avec le XC90 et le XC60, il n’en délaisse pas pour autant ses breaks sur-élevés, les fameux Cross Country dont la lignée s’est étendue aux V40 CC, V60 CC et V70 CC. C’est ce dernier qui est aujourd’hui remplacé par le V90 CC, basé sur le break V90 et sa nouvelle plate-forme SPA si efficace dynamiquement en agrément de conduite comme en confort. Pour mémoire, le moelleux des suspensions pneumatiques coûte 1 980 euros TTC en option.

Rehaussé de pas moins de 6,5 cm là où ses concurrents osent à peine les 3 cm de garde au sol supplémentaire, à l’image des Audi Allroad et plus récemment des Mercedes Classe E Allterrain, ce V90 Cross Country se rapproche donc des SUV. Mais dans une déclinaison qui serait celle d’un crossover avec une position de conduite assez haute et rassurante, une transmission intégrale permanente et des protections de carrosserie, sabots avant et arrière compris.

Sous le capot avant, on retrouve le 2.0 l twinturbo diesel de 190 ch et 400 Nm avec la boîte automatique essayée ici. Celui-ci se montre largement suffisant pour des voyages au long cours : nerveux et souple à souhait, il se fait d’une discrétion exemplaire. Et sa sobriété réelle et mesurée de 7,4 l/100 km, en ne ménageant pas la mécanique, milite en sa faveur. C’est excellent pour un grand break surélevé de 4,94 m de longueur pour 1,54 m de hauteur, et qui frise les 1,9 tonne à vide. Donné pour 138 g de CO2 (134 g en boîte manuelle) et 5,2 l/100 km en usage mixte, ce V90 Cross Country demeure bien placé fiscalement.

Son prix s’élève à 63 050 euros en finition Pro, soit environ 3 500 euros supplémentaires par rapport au V90 break équivalent (D4 AWD Geartronic 8 en Momentum). Un surcoût raisonnable et dont il serait dommage de se priver tant sa comparaison avec un SUV milite en sa faveur.

Source : Forecast Autovista, mai 2017.