
Il n’en reste pas moins qu’une Renault Clio (4,06 m) est toujours la n° 1 et constitue une référence pour l’agrément de conduite et les prestations routières, surtout en essence. Elle est emmenée par le très agréable 3-cylindres essence TCe en 75 ou 90 ch, tous deux à 113 g ; en Business, la première version est à 16 700 euros, la seconde nécessite une rallonge de 1 000 euros. Cette dernière se décline aussi en break Business moyennant 18 300 euros – une carrosserie toujours plus rare sur le segment, les SUV prenant la relève. Notez que par rapport à 2017, le 1.2 l essence de 75 ch et le TCe de 120 ch ont disparu du catalogue de la Clio du...
Il n’en reste pas moins qu’une Renault Clio (4,06 m) est toujours la n° 1 et constitue une référence pour l’agrément de conduite et les prestations routières, surtout en essence. Elle est emmenée par le très agréable 3-cylindres essence TCe en 75 ou 90 ch, tous deux à 113 g ; en Business, la première version est à 16 700 euros, la seconde nécessite une rallonge de 1 000 euros. Cette dernière se décline aussi en break Business moyennant 18 300 euros – une carrosserie toujours plus rare sur le segment, les SUV prenant la relève. Notez que par rapport à 2017, le 1.2 l essence de 75 ch et le TCe de 120 ch ont disparu du catalogue de la Clio du fait d’émissions trop élevées et d’objectifs de dépollution trop difficiles à atteindre.
Peugeot peut se reposer sur sa 208 (3,97 m), mais plus pour très longtemps car elle sera remplacée en 2019 par un modèle basé sur une nouvelle plate-forme commune à Opel pour sa Corsa. Une Corsa qui par ailleurs ne peut figurer dans notre panorama avec des émissions de 130 g en 1.4 l essence de 75 ou 90 ch. Et pas question de mettre à jour un moteur en fin de vie.
Les françaises Clio, 208 et C3
Revenons à la petite lionne. La 208 existe donc en Active Business avec le 3-cylindres 1.2 l Puretech de 82 ch et 108 g à 17 900 euros ; et en Allure Business avec le Puretech 110 ch et 104 g à 20 400 euros ou 21 900 euros en boîte pilotée EAT6 (112 g). La version en 68 ch à 105 g est toujours au catalogue mais pas en Business et sert uniquement d’accès à la gamme en finition Like à 14 150 euros. Un dernier moteur peu tonique, à déconseiller même pour de petits trajets. On retrouve ce 1.2 l Puretech chez Citroën sur la C3 (4,0 m), une citadine de conception plus récente que sa sœur aînée (voir aussi l’essai flash). Et pour le coup, la marque aux doubles chevrons propose sa déclinaison de 68 ch à 110 g en Feel Business (16 350 euros). En 82 ch, le CO2 baisse à 108 g mais nécessite 900 euros de plus et encore 2 000 euros en Shine Business. La déclinaison 110 ch de ce moteur est la plus sobre avec 107 g à tout juste 20 000 euros en Shine Business et 21 300 euros avec la boîte pilotée EAT6 (118 g).
Premier modèle importé, la Volks-wagen Polo continue à briller dans sa récente livrée (4,05 m de longueur). Cette Polo partage ses dessous avec la dernière A1 et l’Ibiza (fabriquées toutes deux à l’usine Seat de Martorell en Espagne), mais pas la Fabia lancée fin 2014 et restylée cet été.
VW aligne ses berlines
Pour la Polo, on retrouve l’excellent et pétillant 3-cylindres 1.0 l MPI en 65 ch (110 g, 16 390 euros en Trendline Business) et en TSI 95 ch à 101 g (18 250 euros en Trendline Business) ou 105 g en boîte DSG7 (21 130 euros en Confortline Business). Des prix inférieurs de 3 000 euros (!) à ceux des versions diesel de puissance identique, une différence à méditer.
De son côté, la Seat Ibiza (4,06 m) préfère le 1.0 l en 75 ch à 112 g pour 14 960 euros en Reference Business ; ou le 1.0 l TSI en 95 ch et 106 g à 17 875 euros en Style Business.
Pour sa part, la Skoda Fabia (4,0 m) défend son pré carré et décline toutes ses versions en Business. À commencer par le 1.0 MPI en 60 ch (110 g, 14 180 euros), 75 ch (111 g, 14 880 euros) ; et le 1.0 TSI en 95 ch (106 g, 15 990 euros) et 110 ch (107 g, 16 440 euros) ou 110 ch boîte DSG7 (106 g, 17 640 euros). Une gamme reproduite en break Combi Business (4,26 m) pour 600 euros en plus, sauf pour le 1.0 MPI de 60 ch, trop faible. Une belle palette et un bel effort qui mérite d’être souligné.
Revenons dans l’Hexagone avec deux japonaises, les seules de ce segment à pouvoir se targuer du label « Made in France », soit la Toyota Yaris et la Nissan Micra, respectivement fabriquées à Valenciennes (Nord) et Flins (Yvelines). La Toyota Yaris a été profondément repensée en 2017 (3,95 m) et a donc anticipé le WLTP et l’Euro 6d. Et c’est l’une des rares citadines à exister encore en 3 ou 5 portes (+ 600 euros). Sous le capot avant, on retrouve le 1.0 l VVTi de 70 ch à 104 g pour 14 350 euros en Active ou 15 250 euros en finition bien nommée France. Sa version poussée à 110 ch passe à 118 g et 16 400 euros.

La Yaris en 3 ou en 5 portes
La carrosserie 5 portes de cette Yaris a droit à une finition spécifique France Business en 70 ch à 16 700 euros et en 110 ch à 17 850 euros. Les afficionados de la boîte automatique CVT opteront pour ce modèle en 110 ch pour faire reculer le CO2 à 113 g (19 050 euros en France Business).
La Nissan Micra reprend naturellement les groupes moto-propulseurs de l’Alliance mais le passage aux nouvelles normes élimine le 1.0 l essence de 71 ch qui fait un bond à 121 g contre 103 g en Euro 6b et NEDC. Le 3-cylindres turbo essence de 90 ch est à peine mieux placé : il passe de 99 à 118 g, soit 20 % d’augmentation, cherchez l’erreur ! Il est facturé 18 200 euros en Business Edition.
Passons au premium où les nouveautés bouleversent la donne. Avec une Audi A1 (4,03 cm, soit + 8 cm par rapport à l’ancienne) qui a renoncé au diesel et une DS 3 Crossback (4,12 m) qui succède de façon originale à la DS3.

L’Audi A1 abandonne les 3 portes et n’est donc disponible qu’en Sportback 5 portes. La finition Business débute à 24 670 euros (+ 1 900 euros en boîte auto) avec le 3-cylindres 1.0 TFSI de 116 ch. Celui-ci émet 111 g en NEDC corrélé Euro 6d et passe à 125 g en WLTP à partir de septembre 2019, profitez-en ! Une version dégonflée à 95 ch de cet excellent 3-cylindres suivra rapidement au catalogue.
Pour sa part, le DS 3 Crossback joue la carte du crossover et sera livré à partir de la fin du printemps 2019. Son prix débutera à 28 600 euros en Business avec le 1.2 PureTech de 100 ch à 108 g, et à 31 600 euros en 130 ch boîte auto à 113 g seulement – des tarifs très premium !

DS 3 Crossback ou Mini ?
Ces deux polyvalentes chic et choc trouveront sur leur route la bien accrochée au bitume Mini 5 portes (3,98 m) qui surfe sur le succès du premium avec des prix qui s’envolent. Ici, le 3-cylindres essence de 1.5 l développe 102 ou 136 ch pour 119 g en boîte auto (123 g en BVM). Prix plancher : 25 700 euros en One Business de 102 ch, et pas moins de 27 300 euros en Cooper Business de 136 ch.
Parmi les recalées de l’Euro 6d et du WLTP, citons l’Alfa Romeo Mito (4,06 m) qui ne sera pas remplacée en 2019 après une longue carrière. Alfa Romeo écoule les stocks existants et n’aligne sous les 120 g que le bicylindre 0.9 TwinAir de 105 ch qui se maintient à 99 g en Euro 6b NEDC et en une seule finition Imola MY18 à 20 930 euros.
Au moins aussi âgée, la Fiat Punto (4,07 m), qui a donné sa plate-forme à la Mito, n’est plus au catalogue en Euro 6d. En Euro 6c, elle pointe à 99 g avec ce miraculeux TwinAir poussé à 105 ch. Comptez la très raisonnable somme de 14 990 euros en Easy.
Pour sa part, la Sandero (4,06 m) de Dacia se permet d’afficher un prix d’accès à la gamme encore plus bas à 7 990 euros dans sa finition basique avec le 3-cylindres 1.0 Sce de 75 ch et 117 g seulement. Son poids plume inférieur à 1 t fait la différence. Ce 3-cylindres 1.0 l Renault turbocompressé passe à 90 ch pour 120 g et reste donc dans nos critères à un prix plancher de 9 250 euros.
Ford est dans son élément avec sa récente Fiesta (4,04 m) qui joue la carte des prix serrés sous une robe et un châssis dernier cri. L’essence est à la fête avec le 3-cylindres 1.0 l Ecoboost en 100 ch à 105 g pour 17 100 euros en Trend Business. Le précédent 4-cylindres 1.1 l atmosphérique est toujours au catalogue en 85 ch à 110 g, pour un prix plus raisonnable de 15 900 euros (Trend Business). Il est même proposé en accès à la gamme essence Fiesta à 14 950 euros mais dans sa puissance un peu limitée de 70 ch à 112 g.
Des prix serrés pour la Fiesta
À noter que les carrosseries 5 portes de la Fiesta sont facturées 600 euros de plus, tout comme la finition Trend Business Pack Clim & Nav. Assez compétitif pour une utilisation urbaine.
Passons à l’offre asiatique qui l’est de moins en moins pour la fabrication. Ainsi, Kia et Hyundai produisent respectivement leur Rio (4,07 m) et i20 (4,04 m) en Slovaquie et en République Tchèque.
Ces deux modèles partagent logiquement plate-forme et groupes motopropulseurs et l’on retrouve le 3-cylindres turbo 1.0 l de 100 ch sous le capot des deux à 109 g au minimum et jusqu’à 115 g. La boîte double embrayage DCT7 fait passer uniformément ce CO2 à 111 g, alors que le 4-cylindres 1.2 atmo de 75/84 ch affiche 121 g et n’est d’ailleurs pas inscrit au catalogue Business.
Chez Hyundai, l’i20 1.0 T-GDi 100 est à 17 900 euros ou 19 100 euros en boîte auto, alors que chez Kia, les prix de la Rio débutent à 16 490 euros en 100 ch. Mais surprise !, Kia équipe aussi sa Rio de ce 1.0 l turbo en 120 ch et non 100 ch, à 114 g pour 18 690 euros en boîte manuelle et 19 990 euros en boîte double embrayage. Un positionnement prix qui reste relativement élevé.
Mazda2, Swift ou Jazz ?
Toujours asiatique mais venue du Mexique, la Mazda2 (4,06 m) est née en 2015 et a pris la suite de l’ancienne génération bâtie sur la Ford Fiesta. La gamme essence est représentée par le moderne 1.5 l SkyActiv G de 90 ch (111 g) ; celui-ci débute au prix attractif de 16 450 euros en Elegance, soit 300 euros de moins – c’est inhabituel. Le 115 ch, passé de 115 à 124 g en Euro 6c, est éliminé. Quant à la Suzuki Swift (3,84 m), elle arrive d’Inde. Cette sympathique et dynamique citadine agréable à conduire s’équipe du 1.2 l Dualjet de 90 ch avec ou sans hybridation légère (13 390 euros ou 16 840 euros) ; dans le premier cas, le CO2 reste très acceptable à 98 g (90 g en Hybrid SHVS) ou 110 g en Allgrip 4×4 à 16 140 euros.

Avec la Swift, on pourra également passer au pétillant 3-cylindres 1.0 l de 111 ch à 104 g (15 840 euros) ou 114 g en boîte auto (18 740 euros). De l’intérêt d’une plate-forme ultra légère de moins de 900 kg !
Enfin, la Honda Jazz (4,03 m), fabriquée au Royaume-Uni, clôt ce segment des citadines polyvalentes à moins de 120 g. Restylée en 2018, cette citadine fait toujours confiance au 4-cylindres essence atmosphérique 1.3 l i-VTec de 102 ch. Qui n’affiche que 116 g (à partir de 17 190 euros), voire 109 g avec sa boîte auto CVT, c’est bien (19 590 euros).
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