
Tous les tarifs s’entendent TTC, hors aides fiscales éventuelles et « à partir de ».
Récemment restylée et remotorisée, la Renault Mégane (4,36 m de long) a bien l’intention de conserver son premier rang sur le podium des compactes en entreprises. Avec de solides arguments dont une nette amélioration de la présentation intérieure et de la qualité de ses plastiques, mais aussi l’arrivée de l’hybride rechargeable. En essence, l’accès à la gamme passe par l’excellent 4-cyl. 1.3 TCe développé avec Mercedes. Un moteur proposé en Business en 115 ch/134 g à 25 200 euros et en 140 ch/135 g à 27 000 euros ou avec la boîte double embrayage EDC pour 133...
Tous les tarifs s’entendent TTC, hors aides fiscales éventuelles et « à partir de ».
Récemment restylée et remotorisée, la Renault Mégane (4,36 m de long) a bien l’intention de conserver son premier rang sur le podium des compactes en entreprises. Avec de solides arguments dont une nette amélioration de la présentation intérieure et de la qualité de ses plastiques, mais aussi l’arrivée de l’hybride rechargeable. En essence, l’accès à la gamme passe par l’excellent 4-cyl. 1.3 TCe développé avec Mercedes. Un moteur proposé en Business en 115 ch/134 g à 25 200 euros et en 140 ch/135 g à 27 000 euros ou avec la boîte double embrayage EDC pour 133 g et un supplément de 2 000 euros. Pour passer aux 160 ch/133 g et à la boîte EDC, il faudra opter pour la finition Edition One à 33 800 euros. Le break Estate nécessite 1 000 euros et 4 g de plus.
La Mégane face à la 308
Pour sa part, la Peugeot 308 (4,25 m de long seulement) lancée en 2013 accuse les poids des ans. Elle ne sera renouvelée au mieux que fin 2021, la crise sanitaire ayant repoussé sa commercialisation d’un an. Ses motorisations essence demeurent malgré tout intéressantes avec le 3-cyl. 1.2 PureTech en 110 ch/125-127 g à 25 050 euros en Active Business et en 130 ch/126-129 g à 28 300 euros en Allure Business. La boîte auto EAT8 en 130 ch/134-136 g nécessite 2 000 euros de plus. Le break SW est facturé 850 euros supplémentaires avec un CO2 augmenté de 5 g.
Dans le Groupe PSA, l’Opel Astra (4,37 m de long), lancée en 2015 et restylée en 2019, ne sera renouvelée sur la plate-forme de la future 308 que dans deux ans. Mais elle a pour elle d’être motorisée depuis cette année par le 3-cyl. 1.2 turbo-essence de PSA en 110 ch/119 g à 25 400 euros en Élégance Business. Ce moteur existe aussi en 130 ch/120 g à 26 300 euros en Élégance Business. Enfin, l’ancien 1.4 turbo-essence de GM est toujours au programme pour accéder à la boîte auto en 145 ch/129-152 g à 28 700 euros en Élégance Business.
Toujours chez PSA, la récente Citroën C4 (4,36 m de long) fait enfin son entrée sur la plate-forme eCMP de la récente 2008 (et non sur l’EMP2 des 308-3008), avec donc une palette de motorisations complète en thermique et électrique. En essence, on retrouve bien entendu le 3-cyl. 1.2 PureTech en deux puissances. Le 100 ch/133 g constitue l’accès à la gamme à 20 900 euros en Live (+ 2 100 euros en Live Pack Business). Il est complété par sa version de 130 ch/120-123 g en boîte manuelle (24 900 euros en Feel et 27 000 euros en Feel Pack Business) ou en boîte auto EAT8 à 130-132 g et à 26 900 euros en Feel et 29 000 euros en Feel Pack Business.

La Focus ou la Golf ?
La concurrence européenne généraliste aligne des compactes plus récentes dont la Ford Focus (4,38 m de long) née en 2018 sur une toute nouvelle plate-forme. C’est elle qui a étrenné le pétillant et sobre 3-cyl. 1.0 Ecoboost de 100 ch/120 g (23 000 euros en Trend Business) et de 125 ch/134 g (25 300 euros en Titanium) et à 137 g en boîte auto (25 700 euros en Trend Business). Il est complété par un 1.5 Ecoboost de 150 ch/132 g à 26 700 euros en Titanium ou à 142 g en boîte auto à 28 400 euros. Le break SW est facturé 1 000 euros.
Apparue cet été, la dernière Volkswagen Golf (4,28 m de long) est encore plus récente. Et fait valoir le 3-cyl. 1.0 TSI en 110 ch/121-147 g à 27 940 euros en Life Business. Il est complété par le 4-cyl. 1.5 TSI de 130 ch/122-142 g à 29 560 euros en Life Business. Et surtout par sa version de 150 ch eTSi à hybridation de 48 V à 131-154 g et boîte DSG7 d’une grande souplesse, mais pour 33 625 euros en Life Business, pas moins. Si la Golf break quitte le catalogue, ce n’est pas le cas de la Golf Sportsvan (4,35 m de long), une compacte au toit surélevé, tout comme sa position de conduite, qui autorise une capacité du coffre bien supérieure (500/1 500 l). En Confortline Business, cette Sportsvan se dote du 1.0 TSI en 115 ch/134-150 g à 29 380 euros et du 1.5 TSI de 130 ch/133-149 g à 30 950 euros.
Un petit cran au-dessus dans le premium, Mercedes joue toujours sur la légèreté mais avec une grande rigidité torsionnelle, et sur l’avance technologique de sa plate-forme MFA2. Une plate-forme récente qui sert à la Classe A 5 portes ou berline 4 portes, à sa déclinaison « monospace » Classe B, aux Coupé GLA et break de chasse CLA Shooting Brake et aux SUV compacts GLA et GLB (voir ci-après).

Le premium fait ses gammes
La Classe A160 essence (4,44 m de long) de 109 ch/133 g existe en accès à la gamme Business Line à 30 400 euros, suivie de l’A180 de 136 ch/133 g pour 1 000 euros supplémentaires. Ce 1.3 turbo-essence commun à Renault est aussi disponible en 163 ch/135 g à 35 650 euros, toujours en Business Line. Pour la transmission intégrale 4Matic, il faudra passer au 4-cyl. 2.0 turbo-essence de 224 ch/158 g à 44 350 euros en Progressive Line.
Cette Classe A existe donc aussi en berline 4 portes (4,56 m de long) légèrement plus aérodynamique, ce qui permet un CO2 à 130 g en A180 de 136 ch à 32 050 euros en Business Line, et à 133 g en A200 de 163 ch à 36 300 euros.
La carrosserie coupé 4 portes CLA et son break CLA Shooting Brake partagent leur encombrement (4,81 m de long) et reprennent bien entendu le 1.3 turbo-essence. Pour le CLA, comptez 132 g en 136 ch à 37 050 euros en Business Line et 134 g en 163 ch à 41 850 euros. Le break pointe à 135 g et 38 800 euros en CLA 180 et à 137 g et 43 050 euros en CLA 200.
De son côté, la Classe B (4,42 m de long) reprend ce 1.3 turbo-essence mais dans une version d’accès à la gamme moins puissante en B160 à 109 ch/135 g (32 550 euros en Business Edition). Une version complétée par la B180 de 136 ch/135 g (33 550 euros), la B200 de 163 ch/137 g (35 550 euros) et par le 2.0 turbo-essence en B250 4Matic de 224 ch/161 g à 44 750 euros.
La gamme est moins large pour la dernière Audi A3 basée dorénavant sur la plate-forme MQB Evo des Golf et Leon entre autres. En 5 portes (4,34 m de long) et en berline 4 portes (4,49 m), cette A3 est emmenée par une gamme encore restreinte de motorisations en Business Line. Le 1.5 TSI est à l’ouvrage en 150 ch/132-145 g et boîte manuelle à 33 050 euros ; en boîte STronic, il a droit à l’hybridation de 48 V à 129-141 g pour 35 200 euros. La berline 4 portes redescend à 129-142 g en 150 ch boîte manuelle (33 600 euros) et à 125-138 g en 150 ch MHEV S-Tronic 7 (35 050 euros).


Place à l’Audi A3 et à la BMW Série 1
Toujours dans le premium allemand, BMW aligne sa Série 1 en 5 portes (4,32 m de long), sa Série 2 « monospace » Active Tourer (4,35 m) et Gran Tourer 7 places (4,57 m), et sa Gran Coupé (4,53 m) en 4 portes, complétées bien entendu par les SUV X1 et X2 (voir ci-après).
La Série 1 118i n’est vendue en essence qu’avec le 3-cyl. 1.5 turbo de 140 ch/135-141 g à 31 400 euros en Business Design. La Série 2 Active Tourer a droit à la puissance inférieure de 109 ch/142-153 g en 216i (29 250 euros en Business Design) et aux 140 ch/142-153 g en 218i (32 550 euros). Ajoutez 5 g et 750 euros pour passer à la carrosserie Gran Tourer. La Série 2 Gran Coupé 218i n’a droit qu’au 1.5 turbo-essence de 140 ch/135-147 g à 36 450 euros en Business Design aussi. Sur la même plate-forme du groupe BMW, la Mini Clubman (4,27 m de long) défend les couleurs britanniques avec le 3-cyl. 1.5 turbo-essence de 102 ch/142-152 g à 28 100 euros en Business Design. En 136 ch/143-158 g, elle est facturée 30 100 euros et passe à 34 100 euros avec le 2.0 turbo-essence de 192 ch/156-166 g, et à 38 300 euros en transmission intégrale All4 Cooper S à 162-173 g.

Groupe VW : Leon et Scala
Revenons au groupe Volkswagen avec la récente Seat Leon (4,37 m de long) et sa plate-forme MQB Evo. Cette Leon se dote du nouveau 3-cyl. 1.0 eTSI de 109 ch/123 g à hybridation légère de 48 V et boîte DSG7 en Style Business (26 675 euros). En Xcellence One, elle s’équipe du 1.5 eTSI de 150 ch/125-143 g à 27 500 euros ou à 30 490 euros et 127-144 g dans sa version à hybridation de 48 V et avec la boîte DSG. Le break Sportstourer (4,64 m de long) nécessite 1 500 euros de plus.
Chez Skoda, on retrouve la Scala (4,36 m de long) et ses moteurs Volkswagen : en Business, le 1.0 TSI de 95 ch/125-128 g est à 24 470 euros ; comptez 1 000 euros de plus en 116 ch/123-130 g. Le 1.5 TSI de 150 ch/129-135 g est facturé 26 870 euros et 28 370 euros avec la boîte DSG7 pour 127 g.
Kia fait toujours valoir sa compacte Ceed (4,31 m de long) avec en Motion le 1.0 T-GDi de 100 ch/133-134 g à 21 090 euros et de 120 ch/133-139 g à 21 590 euros. Le 1.4 T-GDi passe à 140 ch/139-143 g à 22 590 euros en Motion et à 141-144 g et 26 190 euros en Active et boîte DCT7. Le break Ceed SW (4,60 m de long) reprend ces motorisations avec des CO2 équivalents pour 1 000 euros de plus.
Plus intéressante, la carrosserie XCeed, surélevée et baroudeuse, est calquée sur cette gamme mais débute en 120 ch/140-148 g à 24 990 euros. Le 140 ch/145-151 g est à 25 990 euros, toujours en Motion. Enfin, le « coupé 5 portes » ProCeed est encore plus exclusif avec le 120 ch/135-138 g à 27 590 euros en GT Line et le 140 ch/141-143 g à 28 590 euros.
Les cousines Ceed et i30
Le cousin Hyundai n’offre pas cette profusion : l’i30 se décline en 5 portes de 4,34 m de long et en break SW de 4,58 m. L’hybridation de 48 V est à l’honneur sur le 1.0 T-GDi de 120 ch/140-145 g facturé 24 300 euros en Intuitive. Seul le break i30 SW a droit à la finition Business avec ce moteur à 27 800 euros ou 29 500 euros en boîte DCT7.
Mazda a équipé récemment sa compacte Mazda3 (4,47 m de long) du 2.0 Skyactiv à hybridation légère en 122 ch, qui passe ainsi à 136 g pour un prix sage de 26 900 euros en Business Executive. La boîte auto nécessite 2 000 euros de plus à 144 g. Plus étonnant, ce moteur en 180 ch redescend à 125 g mais le prix monte à 29 000 euros en Business Executive, voire 31 000 euros en boîte auto à 140 g.
Fiat fait toujours valoir le rapport prix/prestations de sa Tipo (4,37 m de long) avec le 1.4 essence de 95 ch/153 g à 13 790 euros. En break SW (4,57 m), comptez 16 790 euros avec ce 95 ch/159 g, complété par sa version turbo de 120 ch/161 g à 21 290 euros.
Citons Honda avec sa récente Civic (4,52 m de long) qui fait valoir son 1.0 i-Vtec essence de 126 ch/134 g à 24 420 euros. Et concluons avec la Logan de Dacia (4,35 m) qui débute avec le 3-cyl. 1.0 SCe de 75 ch/124 g à 8 150 euros. Le TCe 90 ch/125 g est plus recommandable à 10 660 euros. Mais la récente version Eco-G 100 ch au GPL sur ce 1.0 mérite l’attention à 114 g pour 10 960 euros.

Dossier - VP essence (segments A, B et C) : les gammes pour les flottes
- VP essence du segment A – Petites citadines : un choix restreint
- VP Essence – Segment B – Citadines polyvalentes : l’offre s’élargit
- VP Essence – Segments A-B – SUV citadins polyvalents (jusqu’à 4,30 m de longueur) : l’offre se fait pléthorique
- VP Essence – Segment C – Berlines compactes et breaks : un très large choix
- VP Essence – Segment C – SUV compacts (4,30 m à 4,50 m) : généralistes ou premium au choix