VP Essence – Segment B – Citadines polyvalentes : l’offre s’élargit

Tous les tarifs s’entendent TTC, hors aides fiscales éventuelles et « à partir de ».

Le succès de la Renault Clio de cinquième génération (4,05 m de long) ne se dément pas. Malgré son design proche de celui de la Clio IV, tout a été revu avec la nouvelle plate-forme commune aux récents Captur et Juke, autorisant l’hybridation simple et rechargeable. L’accès en Business débute avec le 3-cyl. essence TCe de 65 ch/117 g à 17 700 euros, et en 90 ch/117 g à 19 200 euros. Une motorisation aussi disponible en 100 ch pour le GPL à 110 g pour un prix identique de 19 200 euros, toujours en Business. Notez que ce 100 ch essence et non GPL peut recevoir la boîte automatique à variateur X-Tronic qui fait passer le CO₂ à 131 g (20 800 euros en Business).

En face, Peugeot n’a pas tardé à aligner sa dernière 208 (4,04 m de long) construite sur la récente plate-forme CMP qui sert aux 2008, DS 3 Crossback et Corsa, tout en autorisant des versions électriques. En essence et Active Business, on retrouve le 3-cyl. 1.2 en 75 ch/122-124 g à 18 900 euros et en version turbo compressée de 100 ch/126 g à 20 100 euros (+ 2 050 euros en Allure Business).

Clio, 208 et C3 : les françaises

Si la Citroën C3 (4,00 m de long) reste construite sur l’ancienne plate-forme de la 208, elle a eu droit à un restylage au printemps. Elle est toujours emmenée par le 1.2 3-cyl. efficient et pétillant dans ses versions mises à jour de 83 ch/122-123 g à 18 400 euros en Feel Business, et de 110 ch/124-125 g à 21 050 euros en Shine Business. Ce 110 ch existe aussi avec la boîte auto EAT6 à 133-134 g pour 22 450 euros en Shine Business.

En revanche, la récente Opel Corsa (4,06 m de long) a bien droit à la nouvelle plate-forme CMP et, en essence, à ce 3-cyl. 1.2 atmosphérique de 75 ch/122-128 g (18 020 euros en Edition Business). En Edition Business avec le turbo en 100 ch/124-130 g, comptez 19 170 euros ou 21 670 euros à 132-138 g avec la boîte auto.

Restons en Allemagne avec la Volkswagen Polo (4,05 m de long), toujours emmenée par le 3 cyl. 1.0 de 80 ch/125-136 g pour un accès à la gamme en Business à 18 780 euros. Un moteur complété par sa version de 95 ch/126-142 g à 19 680 euros ou à 138-157 g et 22 480 euros avec la boîte double embrayage DSG7. Une version GNV existe pour ce moteur à 90 ch/103-115 g pour 22 120 euros.

Cette plate-forme du groupe Volkswagen sert naturellement à la Skoda Fabia (4,00 m de long) qui a renoncé au diesel, tout comme ses marques sœurs sur ce segment. Cette Fabia offre une large palette de versions à partir de l’unique 1.0 3-cyl. En Business, la moins puissante est le 1.0 MPI de 60 ch/114-134 g à 15 410 euros, suivie par sa version turbo compressée de 95 ch/115-138 g à 17 210 euros, ou de 110 ch/118-140 g à 17 670 euros. Le break (4,26 m de long) est facturé 600 euros de plus.

L’offre du groupe Volkswagen

La Seat Ibiza (4,06 m de long) n’est pas en reste avec ce 1.0 mais poussé à 80 ch/122-128 g, toujours en atmosphérique à 16 525 euros en Référence Business. L’adjonction d’un turbo développe toujours 95 ch/124-128 g pour 19 165 euros en Style Business. Ce moteur passe à 115 ch/122-132 g pour 18 690 euros en Style mais pas en Business.

Ces citadines doivent affronter une concurrente sérieuse et affutée, la récente Ford Fiesta (4,04 m), emmenée en accès à la gamme par le 4-cyl. 1.1 de 75 ch/120 g à 17 070 euros en Connect Business. Il sera préférable de choisir le récent et pétillant 3-cyl. 1.0 en 95 ch/115 g à 18 450 euros, toujours en Business Connect. Ou, mieux, sa déclinaison de 125 ch/113 g à hybridation légère mHEV à 19 700 euros en Business Connect. Pour apprécier les bienfaits de la boîte double embrayage DCT-7, il faudra opter pour cette version de 125 ch/127 g mais non hybridée, cette dernière étant prévue pour l’été 2021. Le prix atteint cependant 21 500 euros. Les plus sportifs retrouveront le 1.0 EcoBoost de 155 ch/116 g avec hybridation légère mHEV, uniquement en ST-Line à 22 750 euros. En 3 et 5 portes, les prix restent identiques.

Tout aussi séduisante et concurrentielle, la Kia Rio (4,07 m de long) vient d’être restylée à mi-parcours. Elle en a profité pour s’équiper du récent 3-cyl. 1.0 T-GDi à hybridation légère de 48 V de 100 ch/125 g à 22 740 euros en GT Line Premium Business. En 120 ch/125 g, la facture passe à 23 440 euros et la boîte DCT7 nécessite 24 740 euros à 126 g. Ces moteurs sont complétés par le 1.2 atmosphérique de 84 ch/129-130 g à 17 240 euros en Active Business.

Kia Rio ou Hyundai i20 ?

Chez Hyundai, mêmes restylage et remotorisation pour l’i20 (4,04 m de long). Qui adopte donc le 1.0 T-GDi de 48 V en 100 ch/125 g à 20 500 euros en Business ou 21 800 euros avec la boîte double embrayage pour un CO₂ inchangé. Le 4-cyl. 1.2 constitue aussi l’accès à la gamme en 84 ch/129-133 g à 15 950 euros en Initia mais pas en Business.

Toujours chez les constructeurs asiatiques mais pour une voiture 100 % « Made in France », citons la Nissan Micra (4 m de long). Une Micra fabriquée à l’usine Renault de Flins (Yvelines), sur la base de la Clio d’ancienne génération. Elle en reprend donc le 3-cyl. Turbo-essence 1.0 TCe de 90 ch/127 g à 19 090 euros en Business Edition et à 20 490 euros et 140 g avec la boîte auto XTronic. La déclinaison de 117 ch/133 g demeure plus recommandable mais son prix passe à 20 690 euros en finition N-Connecta. Revenons au Japon avec la Mazda2 (4,06 m de long) fabriquée à Hiroshima. Elle est emmenée par le récent 1.5 à hybridation légère de 90 ch/120 g à 17 650 euros en Élégance.

Hybridation légère semblable pour l’inamovible nippone Suzuki Swift (3,84 m de long), fabriquée en Inde et emmenée par le 1.2 Dualjet Hybrid de 90 ch/111 g à 15 340 euros. La boîte auto CVT fait grimper le CO₂ de 10 g à 121 g et le prix à 18 240 euros. La transmission intégrale AllGrip passe à 123 g et à 18 540 euros.

Citons aussi la dernière Dacia Sandero (4,06 m de long) motorisée par le 3-cyl. 1.0 SCe de 75 ch/130 g à 9 990 euros. Sa puissance de 100 ch/115 g permet de passer à la version au GPL pour 11 190 euros.

De Dacia à Audi

Une prochaine génération de Sandero sera lancée début 2021 sur une nouvelle plate-forme, celle de la récente Renault Clio V. Mais dans une définition « low cost » qui emportera le minimum requis en équipements de sécurité et d’électronique exigés par les normes de crash tests européens. Elle s’équipera du 3-cyl. 1.0 en SCe de 65 ch ou en TCe de 90 ch, ou encore en 100 ch en GPL (les CO₂ et les prix ne sont pas encore connus).

Du côté du premium, on retrouve l’Audi A1 (4,03 cm de long) qui reprend la plate-forme MQB-A0 et le 3-cyl. 1.0 TSI du groupe Volkswagen en 95 ch/127-134 g à 24 570 euros en Business Line. La boîte S-Tronic 7 fait passer le CO₂ à 142-146 g et le prix à 26 470 euros. En 116 ch/130-136 g, le prix revient à 25 460 euros en Business Line et en boîte manuelle. La version boîte auto de 140-145 g nécessite pas moins de 27 360 euros en Business Line.

Sa concurrente directe est bien entendu la Mini 5 portes (3,98 m de long). Qui reprend la gamme de la 3 portes avec le 3-cyl. essence de 1.5 dès 75 ch/133-139 g à 21 500 euros en finition One. Mais il sera préférable de passer à la finition Business Design. Celle-ci débute avec le 102 ch/135-143 g à 25 200 euros ou avec le 136 ch/135-149 g à 26 900 euros en Cooper Business Design. Le puissant 192 ch pointe quant à lui à 142-150 g pour 31 300 euros en Business Design Cooper S.