
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Il s’agit toujours du 3-cylindres 1.0 l VTi fourni par Toyota, mais il développe 72 ch contre 68 auparavant, et contient ses émissions à 93 g ou 95 g avec la boîte pilotée. Les deux précédents moteurs de 68 ou 82 ch d’origine PSA sont abandonnés et cette rationalisation de gamme correspond aussi à une optimisation des coûts de fabrication – ce trio est assemblé par Toyota dans son usine tchèque. Les comparaisons faciales de prix n’en sont pas pour autant facilitées, chacun piochant dans le catalogue des équipements pour concocter des versions plus ou moins fournies de série ou optionnelles.
Chez Citroën, la C1...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Il s’agit toujours du 3-cylindres 1.0 l VTi fourni par Toyota, mais il développe 72 ch contre 68 auparavant, et contient ses émissions à 93 g ou 95 g avec la boîte pilotée. Les deux précédents moteurs de 68 ou 82 ch d’origine PSA sont abandonnés et cette rationalisation de gamme correspond aussi à une optimisation des coûts de fabrication – ce trio est assemblé par Toyota dans son usine tchèque. Les comparaisons faciales de prix n’en sont pas pour autant facilitées, chacun piochant dans le catalogue des équipements pour concocter des versions plus ou moins fournies de série ou optionnelles.
Chez Citroën, la C1 débute à 10 450 euros en Live 3 portes (+ 500 euros en 5 portes, + 600 euros en boîte robotisée ETG5), alors que chez Peugeot la 108 est vendue 10 700 euros en Access 3 portes (+ 500 euros en 5 portes, + 600 euros en boîte robotisée BMP5).
C1, 108 ou Aygo ?
Chez Toyota, on démarre encore plus haut à 11 190 euros en Aygo x (+ 500 euros en 5 portes mais + 700 euros pour la boîte robotisée), alors que les équipements sont sensiblement identiques et qu’il faudra passer par les options pour s’équiper du freinage d’urgence en ville à 600 euros.
Ce principe du partage des coûts de développement et de production, le groupe Volkswagen l’a aussi appliqué pour sa triplette Volkswagen Up, Seat Mii et Skoda Citigo (longueur de 3,60 m). Nées fin 2011 et légèrement restylées en 2016, ces citadines sont remotorisées cette année. Et malgré les années au compteur, leur retraite n’est pas programmée, bien au contraire. Volkswagen vient ainsi d’ajouter une version GTI forte de 115 ch à 110 g, tirés du 3-cylindres 1.0 TSI, une version qui n’a pas vraiment sa place en entreprise… quoique ! Comptez tout de même 16 660 euros pour cette Up vitaminée et 500 euros supplémentaires en 5 portes.
Sous le capot de la Up, les versions « dégonflées » de ce 3-cylindres nous intéressent plus ici, à commencer par l’entrée de gamme Take Up de 60 ch à 96 g et 10 700 euros, toujours au catalogue malgré la norme plus exigeante Euro 6d-Temp. Tous les constructeurs ne peuvent pas en dire autant. La version 75 ch affiche aussi 96 g mais il faudra débourser au minimum 13 200 euros (Move Up).
Enfin, cette large palette est complétée par le 90 ch, toujours tiré du 3-cylindres 1.0 l turbo, pour des émissions qui « grimpent » à 101 g et un prix de 14 320 euros minimum (Move Up). Une déclinaison au look de baroudeuse Cross Up est commercialisée à 16 900 euros (104 g, uniquement en 5 portes). Pas vraiment donnée, cette Up !
Up, Mii ou Citygo ?
Il faut regarder chez Seat pour tirer les prix de la citadine. En effet, la marque espagnole commercialise la jumelle Mii à partir de 9 895 euros en Reference 3 portes (+ 500 euros en 5 portes), avec le 1.0 l de 60 ch (96 g). Mais ce prix d’appel masque une réelle inflation pour passer au 75 ch (96 g) qui bondit à 12 565 euros (3 portes) – c’est toujours 635 euros de moins qu’une Up équivalente. En revanche, Seat ne commercialise pas les puissances supérieures de 90 ch et 115 ch.
Chez Skoda, la stratégie commerciale s’oriente plus vers les professionnels : la jumelle Citigo est présente dans le catalogue Entreprise avec une finition très bien équipée (climatisation, assistance au freinage d’urgence en ville, radars arrière, régulateur de vitesse, Carplay, etc.). Deux puissances pour la Citigo avec le 1.0 MPI en 60 ch (à partir de 11 880 euros en 3 portes, + 500 euros en 5 portes) et 75 ch (12 380 euros en 3 portes) ; pour les deux, les émissions passent à 101 g en raison du poids des équipements. La boîte robotisée ASG5 est facturée 700 euros en sus.
Pour renouveler sa Twingo, Renault a choisi de faire plate-forme commune avec son allié Mercedes via sa filiale Smart – les deux modèles provenant de l’usine slovène de Renault. On retrouve donc une Smart Forfour et un Twingo 5 places – la petite 2 places Fortwo reste l’exclusivité de Smart à Hambach.
Pour la Twingo 5 portes, la longueur pointe à 3,60 m, la Forfour affichant 10 cm de moins d’encombrement, sur un empattement identique de 2,49 m. Résultat : 219 dm3 de coffre pour la citadine française, 185 dm3 pour l’allemande. Mais les motorisations demeurent identiques, logées à plat sous le plancher arrière, réduisant d’autant cette capacité du coffre.
Renault et Smart font plate-forme commune
Chez Renault, le 3-cylindres 1.0 l SCe 70 ch est disponible sur la Twingo à 108 g avec le Stop&Start pour 13 200 euros, et à 118 g avec la boîte auto robotisée EDC (à partir de 14 100 euros). Ce moteur TCe délivre aussi 90 ch à 111 g pour 13 900 euros, ou 120 g à 15 100 euros avec la boîte robotisée.
Chez Smart, on retrouve cette structure de gamme pour la Forfour en 71 ch à partir de 12 190 euros en finition Pure (117 g ; 112 g en boîte robotisée), nettement plus attractive que la Twingo équivalente ; et même à 15 715 euros en finition Business +, inexistante chez Renault. En 90 ch, cette Forfour débute à 15 450 euros en Passion et 16 800 euros en Business + ; et attention à bien cocher la case optionnelle « boîte auto » qui maintient les 117 g contre 122 g en boîte manuelle.
Restons chez Smart avec la Fortwo de 2 places et de 2,70 m de longueur. Cette véritable citadine qui a fait le succès de la marque s’équipe toujours du 3-cylindres à plat. Celui-ci délivre 71 ch pour 114 g à 14 815 euros en Business + ; la version 90 ch passe à 15 900 euros pour toujours 114 g (110 g en boîte pilotée dans les deux puissances).
Fiat s’affirme toujours comme l’un des meilleurs spécialistes des petites voitures et la Panda (3,65 m de longueur) reste dans le trio de tête du segment en France, aux côtés des Renault et Volkswagen. L’Euro 6d entraîne une simplification drastique de la gamme et ne subsistent que deux moteurs.
Le premier à équiper la Panda est le fameux bicylindre TwinAir avec Stop&Start de 85 ch ; il n’existe plus qu’en version gaz naturel GNV, avec un CO2 diminué à 97 g (à partir de 15 290 euros). Ce petit moteur est proposé en version 4×4 pour des émissions qui passent malheureusement à 123 g contre 114 g précédemment. L’autre moteur reste le bien connu 4-cylindres 1.2 l de 69 ch : à 125 g contre 119 g auparavant (121 g en GPL), il sort de nos critères.

Fiat aligne la Panda et la 500
De son côté, la Fiat 500 se retrouve dans une situation comparable avec le 1.2 l de 69 ch à 124 g ; il faut choisir la version Eco Pack pour revenir à 116 g (à partir de 15 290 euros) ou avec la boîte robotisée Dualogic à tout juste 120 g (à partir de 14 190 euros). Le bicylindre TwinAir de 85 ch s’en tire mieux à 108 g (à partir de 17 190 euros).
Avec sa récente Ka+ (3,93 m de longueur), Ford est aussi confronté au problème des émissions mesurées en WLTP. Et n’offre qu’un seul moteur, le 1.2 l T-VCT de 70 ch à 117 g, à partir de 10 350 euros (finition Essential), record battu pour un accès à une petite citadine ! En 85 ch, ce moteur descend à 114 g, mais il faut allonger un chèque de 12 050 euros, finition Ultimate oblige.

Ka+ pour Ford, Adam pour Opel
Opel n’a pas déserté le segment et veut toujours croire dans les atouts de sa petite Adam (3,70 m). Pour l’heure, le passage à l’Euro 6d ne laisse plus qu’un seul moteur sous les 120 g avec le 1.0 l Direct Injection Turbo de 115 ch à 118 g, mais facturé pas moins de 19 050 euros. À 128 g, les 1.2 l de 70 ch et 1.4 l de 87 ch sortent de ce classement (respectivement à partir de 14 550 et 15 100 euros).
Les petites voitures d’origine asiatique sont toujours à l’ordre du jour, comme l’excellente Kia Picanto (longueur de 3,60 m) et sa jumelle Hyundai i10 (3,67 m). Toutes deux emmenées par un 3-cylindres 1.0 l développant quelque maigres 66 ch ; elles émettent 113 g pour la Picanto et 117 g pour l’i10.
L’i10 est facturée 11 050 euros en accès à la gamme et la Picanto 11 000 euros tout rond. Notez que Kia ajoute un 1.2 l de 84 ch à tout juste 119 g, apportant la vivacité nécessaire à cette citadine qui doit aussi affronter les voies rapides à 110 km/h. Son prix fait un bond à 15 200 euros. Terminons cette catégorie des petites citadines de moins de 4 m par l’un des spécialistes du genre, Suzuki. Son accès à la gamme repose sur la Celerio et ses 3,60 m de longueur, motorisée par le 3-cylindres 1.0 l de 68 ch à 99 g, à partir de 8 990 euros – c’est très bien pour une 5 portes !

Si vous préférez un design plus tranché, l’Ignis ne laisse pas indifférent avec son allure de petit SUV urbain (longueur de 3,70 m). Avec son alterno-démarreur renforcé, le 1.2 l essence de 90 ch fait entrer l’Ignis dans la catégorie des hybridations légères à 97 g seulement. Mais ce modèle repose surtout sur ce moteur dans sa version d’accès à la gamme, toujours de 90 ch mais à 104 g (à partir de 12 990 euros). L’Ignis existe aussi en transmission intégrale Allgrip avec un CO2 à 114 g et un prix à partir de 15 640 euros. C’est la seule alternative du genre à la Panda 4×4.
Concluons la seule véritable premium du segment, la Mini 3 portes (3,82 m) qui, avec son 3-cylindres essence 1.5 l de 102 ch, se maintient à 117 g, mais uniquement avec la boîte automatique (122 g en boîte manuelle). Son prix débute à 19 100 euros, nous sommes bien dans le luxe !
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