
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Mais nous ne pouvions éliminer la Mégane (4,36 m) qui demeure sur le podium des meilleures ventes de compactes aux sociétés et aux flottes, en diesel bien sûr. Pour information, la Mégane s’équipe depuis le 1er septembre dernier du nouveau 4-cylindres 1.3 TCe de 115 ch qui pointe à 124 g, soit un malus de 113 euros (23 500 euros en Business).
Ce moteur fait pourtant des merveilles sous le capot de la dernière Mercedes Classe A (4,29 m), première bénéficiaire des accords du losange et de l’étoile. Ce 1.3 l existe sans turbo en 109 ch A 160 mais à 125 g ; il faudra plutôt choisir le 1.3 l Turbo de 136 ch en A...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Mais nous ne pouvions éliminer la Mégane (4,36 m) qui demeure sur le podium des meilleures ventes de compactes aux sociétés et aux flottes, en diesel bien sûr. Pour information, la Mégane s’équipe depuis le 1er septembre dernier du nouveau 4-cylindres 1.3 TCe de 115 ch qui pointe à 124 g, soit un malus de 113 euros (23 500 euros en Business).
Ce moteur fait pourtant des merveilles sous le capot de la dernière Mercedes Classe A (4,29 m), première bénéficiaire des accords du losange et de l’étoile. Ce 1.3 l existe sans turbo en 109 ch A 160 mais à 125 g ; il faudra plutôt choisir le 1.3 l Turbo de 136 ch en A 180 Business Line à 118 g… en y mettant le prix : 30 550 euros (+ 2 250 euros pour la boîte double embrayage 7G-DCT à 118 g aussi).
La Classe A garde la tête
Vous pourrez même succomber aux charmes de cette compacte à l’agrément de conduite de haut vol avec la version 163 ch de ce 1.3 l à 119 g seulement, pour la modique somme de 34 800 euros (A 200 Business Line). Notez que cette version de la Classe A est la plus puissante, et se positionne nettement devant toutes les autres voitures de ce panorama (voir aussi l’essai).
Restons dans le premium avec l’Audi A3 (4,32 m) qui va sur sa fin de vie en attendant une prochaine génération fin 2019. Mais elle a eu droit en 2016 à un profond restylage accompagné de nouveaux moteurs. De quoi affronter pour quelque temps la dernière Classe A. Sous le capot de l’A3, c’est le 3-cylindres 1.0 l de 116 ch qui officie à 114 g et à partir de 29 070 euros en Business Line. Le 4-cylindres 1.5 l TFSI à désactivation de cylindres fait passer à 150 ch, tout en limitant les émissions à 121 g (à partir de 31 140 euros en Business Line). Et la boîte auto Stronic 7 rapports baisse le CO2 à 115 g sur ce 150 ch, mais à un prix qui grimpe à 33 290 euros.
En comparaison, Peugeot fait toujours bonne figure avec sa 308 (4,25 m) qui débute à 113 g grâce à l’incontournable 3-cylindres 1.2 l Puretech de 110 ch (24 200 euros en Active Business). Les émissions passent ensuite à 115 g en 130 ch (27 450 euros en Allure Business) et à 117 g en 130 ch avec la boîte auto EAT8 (27 050 euros en Active Business et 29 250 euros en Allure Business). Les versions break SW de cette 308 (4,59 m) nécessitent 850 euros supplémentaires mais leur grammage reste strictement identique – c’est excellent.
PSA aligne sa 308 et sa C4 Cactus
PSA fournit aussi Citroën pour sa C4 Cactus(4,17 m) restylée et remotorisée. Qui adopte ce 1.2 Puretech en 110 ch à 106 g, une bonne valeur (21 250 euros en Feel Business et 23 150 euros en Shine Business). Avec la boîte auto EAT6, ce moteur passe à tout juste 117 g (22 750 euros en Feel Business et 24 650 euros en Shine Business). La déclinaison en 130 ch émet 113 g en Shine Business à 24 100 euros.
Notez que cette ex Cactus, rebaptisée C4 Cactus, est chargée de faire la soudure avec la « vraie » compacte de Citroën qui sera lancée en 2020. Pour patienter, goûtez aux amortisseurs à double butées qui offrent le meilleur confort de roulage du segment !
Et pour tous ceux qui rechercheraient une compacte à un prix plancher, regardez du côté de la grande C-Élysée (4,42 m) qui a fait une entrée discrète au catalogue et veut concurrencer Dacia. Avec le 3-cylindres 1.2 l en 82 ch, elle s’autorise un petit 113 g pour des prestations de très bon niveau et un prix imbattable de 13 750 euros.
Sa concurrente frontale Dacia Logan (4,35 m) écrase encore plus les prix. Avec son petit 3-cylindres 1.0 l atmosphérique de 75 ch assez sobre (117 g), elle débute à 7 790 euros dans une version ultra-dépouillée sans assistance à la direction, sans lève-vitres électrique et autres équipements indispensables au confort de conduite. En 90 ch, ce moteur gagne un turbo et de l’allant, des équipements et du confort, tout en restant à 120 g pour un prix qui monte à la modique somme de 10 300 euros en Ambiance, et de 11 400 euros en Laureate. La version break MCV (4,50 m) de la Logan nécessite 1 200 euros en sus pour 120 g en 75 et 90 ch.
À noter : directement comparable à la Logan et redoutable concurrente en entreprises, la Fiat Tipo ne figure pas dans notre comparatif. Ses émissions de CO2 en essence battent en effet des records.
N’oublions pas dans le Groupe PSA l’Opel Astra (4,37 m) qui ne bénéficie pas encore des motorisations essence du Lion. Mais cette génération lancée en 2015 adoptait à l’époque un 3-cylindres 1.0 l turbo de 105 ch dynamique, sobre et propre (107 g), facturé 23 850 euros en finition Business.
Volkswagen fait ses gammes
Dans le groupe Volkswagen, l’offre est riche pour les trois marques, en plus d’Audi traité plus haut. Les compactes partagent la plate-forme MQB mais aussi les motorisations essence 3-cylindres 1.0 l et 1.5 l en 4-cylindres, avec pour les deux une large palette de puissances : de 85 à 115 ch pour le premier, et de 130 à 150 ch pour le second. Pléthore de puissances et pléthore de modèles sous les 120 g.
Honneur à la compacte Golf (4,26 m) qui décline le 1.0 l TSI en 85 ch à 108 g à partir de 19 420 euros en 3 portes Trendline (+ 850 euros en 5 portes). Ce moteur essence est l’unique en Business dans une puissance portée à 115 ch et seulement 109 g (à partir de 23 840 euros en Trendline Business 3 portes et 24 690 euros en 5 portes).
Toujours sous le capot de la Golf, le 1.5 TSI délivre 130 ch à 110 g à partir de 26 310 euros en Confortline, et 150 ch à 114 g pour 30 270 euros en finition Carat. La boîte double embrayage DSG7 abaisse le CO2 de 2 g en moyenne pour un surcoût de 1 620 euros (voir aussi l’essai flash).
Pour sa Leon de 4,28 m de longueur, Seat reprend ce 1.0 TSI en 115 ch à 103 g seulement pour 25 530 euros en Style Business 5 portes, et à partir de 26 680 euros en break ST.
En attendant la Spaceback de Skoda
Enfin, Skoda commercialise toujours son Octavia basée sur l’ancienne plate-forme de la Golf, mais c’est la future Spaceback (4,30 m), révélée au Mondial de Paris, qui succède à la Rapid et lui sera directement comparable sur le segment.
Pour l’heure, cette grande Octavia de 4,67 m de longueur a droit au 1.0 TSI de 116 ch à 110 g pour un prix canon de 24 090 euros en Business. En 1.5 TSI de 150 ch à 112 g, elle est commercialisée à 25 990 euros en Business – c’est très bien. La version break Combi (4,67 m) nécessite une rallonge de 1 100 euros à motorisation et finition équivalentes.
Notez enfin que Skoda est le seul constructeur à aligner dans ce panorama une berline routière du segment D, la réputée Superb. Dans ses 4,86 m de longueur qui assurent une habitabilité inégalée, celle-ci fait les beaux jours des taxis et VTC avec ses prestations à l’allemande et son prix « low cost ». La Superb débute en essence avec le 4-cylindres 1.5 l TSI à désactivation de cylindre, favorisant un CO2 de 119 g tout juste, pour 30 550 euros en Business (break Combi : + 1 100 euros).
Dans les ventes aux entreprises, Ford maintient ses parts de marché avec sa Focus (4,38 m) tout juste revue. Elle est donc très efficiente avec son 3-cylindres 1.0 l Ecoboost à 110 g en 85 ch (19 550 euros en Trend) et 107 g en 100 ch (22 350 euros en Trend Business). La version 125 ch passe à 108 g, d’excellents chiffres qui soulignent sa réelle sobriété (25 050 euros en Trend Business). Et le break SW (+ 950 euros), malgré ses 4,67 m de longueur, affiche les mêmes émissions.
Avec Toyota, difficile de ne pas évoquer la nouvelle Corolla qui va succéder à l’Auris (4,33 m) dont le succès est mitigé (116 ch à plus de 120 g), sauf à choisir cette compacte en hybride (90 g).
Peu de succès aussi pour Nissan et sa Pulsar (4,39 m) censée concurrencer les Golf et Mégane, mais qui n’a pas trouvé sa clientèle. Le passage à l’Euro 6d et au WLTP lui est fatal et elle n’est plus disponible sur stocks qu’à l’ancienne homologation Euro 6d NEDC (115 ch, 117 g, 21 590 euros).
Chez les coréens, l’Euro 6d a aussi des conséquences. Les Kia Ceed (4,31 m) et Hyundai i30 (4,34 m) sont recalées à plus de 123 g, malgré leur 1.0 l Turbo 3-cylindres de 120 ch auparavant à 115 g. Et les coréens ne bradent pas cette technologie, à 25 620 euros en Pack Premium Business pour la Ceed, et à 23 700 euros en Business pour l’i30, moins chère mais moins bien équipée.

La Civic à 110 g
Pour la berline Mazda3 (4,47 m), il faudra attendre plusieurs mois avant de voir arriver la technologie SkyActiv sur le gros 2.0 l essence qui devrait fournir 190 ch pour 110 g (!) – un record à confirmer.
C’est donc Honda qui coche la bonne case avec sa toute récente Civic (4,52 m) équipée d’un nouveau 3-cylindres 1.0 l iVTec de 126 ch qui n’émet que 110 g – une belle valeur. Son prix débute à 23 590 euros en Elegance. Et la boîte auto CVT à variation continue fait reculer ce CO2 à 107 g (26 890 euros en Executive).
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