
Le Renault Captur (4,12 m) faisant figure de pionnier de la discipline, surveiller ses émissions constitue pour lui une obligation. En essence, avec ses 113 g, le TCe 90 n’est pas incompatible avec une candidature en entreprise. Dans une telle monture, le 3-cylindres manque un peu d’allant mais le positionnement tarifaire se fait séduisant (à partir de 17 100 euros). Quant au 4-cylindres 1.2 TCe de 120 ch à 125 g, il nourrit les ambitions de voyager, toujours légitimes chez un SUV (à partir de 19 900 euros).
Rappelons que le Captur vient de passer par la case du restylage ; une étape notamment profitable à la qualité perçue de son aménagement...
Le Renault Captur (4,12 m) faisant figure de pionnier de la discipline, surveiller ses émissions constitue pour lui une obligation. En essence, avec ses 113 g, le TCe 90 n’est pas incompatible avec une candidature en entreprise. Dans une telle monture, le 3-cylindres manque un peu d’allant mais le positionnement tarifaire se fait séduisant (à partir de 17 100 euros). Quant au 4-cylindres 1.2 TCe de 120 ch à 125 g, il nourrit les ambitions de voyager, toujours légitimes chez un SUV (à partir de 19 900 euros).
Rappelons que le Captur vient de passer par la case du restylage ; une étape notamment profitable à la qualité perçue de son aménagement intérieur qui bénéficiait déjà d’une belle modularité grâce à sa banquette arrière coulissante.
Peugeot 2008, le candidat idéal
Autre bon élève, le Peugeot 2008 (4,16 m) a tout du candidat idéal, animé d’un 3-cylindres 1.2 PureTech qui s’est vu décerner, cette année et pour la troisième fois consécutive, le titre envié de Moteur de l’année dans ses versions 110 et 130 ch enregistrées à 103 et 110 g (à partir de 22 050 et 23 000 euros) ; même sa variante à 82 ch et 114 g d’entrée de gamme ne se montre pas ridicule (à partir de 18 500 euros).
Pour le reste, le 2008 se révèle virtuose en matière d’agrément de conduite et de comportement. Il s’est affirmé en tant que SUV depuis son restylage opéré l’an passé. Ce qui n’est pas une mauvaise idée alors que la concurrence prolifère.
Le Citroën C3 Aircross pourrait justement bien rebattre les cartes commercialement parlant. En conservant du C3 Picasso, auquel il succède, les gènes d’un monospace compact, ce petit dernier (4,15 m) surclasse ses concurrents en espace comme en agencement. Outre ses prédispositions familiales, le C3 Aircross ajoute le confort et le comportement qui vont de pair avec une plate-forme héritée du 2008. Sa présentation attrayante n’est pas non plus pour déplaire. Enfin, pour son lancement, pertinent jusque dans ses tarifs, ce SUV urbain s’accorde la complicité du très productif 3-cylindres PureTech de 110 ch homologué à 112 g (à partir de 20 300 euros). D’autres propositions suivront (voir aussi l’essai du C3 Aircross).
Le Crossland X fait son entrée
Autre successeur d’un mono-space compact, mais aussi récipiendaire des soubassements de la 2008, l’Opel Crossland X remplace avantageusement le Meriva. Avec ses 4,21 m, il compte parmi les plus grands de la bande. De la corbeille de mariage avec PSA, il retire aussi motorisations et transmissions qui changent simplement d’appellations. Tout cela est de bon augure. Reste à convaincre sur un marché âprement disputé où l’apparence prend souvent le pas sur les performances.
Pour aider ce Crossland X, nous retrouvons sous son capot le 3-cylindres 1.2 en Ecotec Turbo de 110 ch à 109 g (à partir de 19 850 euros), mais aussi en 130 ch à 116 g (à partir de 22 700 euros), sans oublier la version atmosphérique de 81 ch à 116 g comme ticket d’entrée dans la gamme (à partir de 18 350 euros).
En attendant l’arrivée, courant 2018, d’un futur T-Cross à l’encombrement plus réduit, le Volkswagen T-Roc s’invite aussi au festin avec l’intention d’y nourrir ses ambitions. Pour y parvenir, son catalogue vient de s’enrichir du 4-cylindres 1.5 TSI de 150 ch à 120 g (à partir de 26 200 euros), en renfort du 3-cylindres 1.0 TSI de 115 ch à 116 g (à partir de 21 990 euros) commercialisé au lancement. Avec 4,23 m, le T-Roc fait donc partie des grands, un atout pour le volume de chargement. La plate-forme MQB empruntée à la Golf se veut gage de sérénité et la présentation intérieure se fait moins austère que chez cette dernière. Le degré d’équipement est conforme au tarif qui laisse de l’espace à l’introduction d’un SUV urbain plus accessible.
T-Roc chez VW, Arona chez Seat
Justement, pour se faire une idée de l’empreinte au sol du prochain T-Cross, il faut se tourner vers le récent et très attrayant Seat Arona. En 4,14 m, ce modèle condense d’emblée tous les ingrédients du succès.
Aussi vif que rigoureux, conjugué au 3-cylindres 1.0 TSI de 95 ch à 112 g, l’Arona devrait faire recette auprès des entreprises (à partir de 16 500 euros) ; un cran au-dessus, le 1.5 de 115 ch à 114 g se montre tout aussi séduisant (à partir de 19 415 euros). La plate-forme est celle de l’Ibiza ou de la Polo ; Ibiza dont on retrouve l’influence dans l’habitacle et l’équipement pour lequel l’Arona se montre généreux, y compris en série.
Le rayon des nouveautés se trouve également approvisionné par les coréens. En tête de gondole chez Hyundai figure le Kona, un SUV urbain de 4,17 m au profil très dynamique. Son offre s’appuie pour l’heure sur deux moteurs essence. Malgré des émissions évaluées à 125 g, le 3-cylindres 1.0 T-GDi de 120 ch est seul en mesure de retenir l’attention des flottes par sa belle disponibilité (à partir de 21 400 euros).
Autre bonne nouvelle pour ce Kona, l’espace de vie ne se trouve pas entravé par le style. Enfin, particularité du modèle, il accueillera prochainement une version à transmission intégrale ; un phénomène suffisamment rare parmi les SUV citadins pour être souligné. Le Kia Stonic privilégie pareillement le style. Malgré la synergie entre les deux acteurs du groupe coréen, la plate-forme du Stonic n’est pas celle du Kona. Le Stonic trace donc sa propre route. Cela se vérifie jusque dans l’adoption immédiate d’un 4-cylindres 1.4 de 100 ch à 125 g, qui a pour effet de rendre le tarif très compétitif (à partir de 16 990 euros).
Un Stonic compétitif
Ensuite, nous retrouvons avec ce Stonic l’honorable 3-cylindres 1.0 T-GDi de 120 ch mais à 115 g (à partir de 19 990 euros). Sans trop rogner sur la dotation, cette sobriété dans les prix ne peut lui être que profitable, surtout accompagnée d’une garantie de sept ans. Enfin, avec 4,14 m de long, stationner en ville n’est pas difficile (voir aussi l’essai du Stonic).
Le Nissan Juke (4,14 m) est l’un des premiers à avoir revendiqué son penchant pour les agglomérations. Physique atypique et coffre compté, il est cependant parvenu à se faire accepter auprès des sociétés. En revanche, ses valeurs en essence ne militent pas en faveur de son incorporation : 138 g en 1.6 de 94 ch (à partir de 16 200 euros) et 128 g en 1.2 DIG-T de 115 ch (à partir de 19 700 euros). Lors de l’apparition de ce Juke en 2010, l’efficience ne constituait pas sa priorité du moment. Tout cela va changer avec son remplacement éminent, et il est probable que le Juke deuxième du nom fasse l’impasse sur le diesel. Autre certitude, il grandira en format.
L’accueillante 500X
Pour peu que l’on admette l’idée que l’on demeure urbain en 4,25 m de longueur, la Fiat 500X mériterait d’intégrer ce guide pour son sens de l’accueil. Mais avec un seul moteur essence au programme, le 1.6 E-Torq de 110 ch et surtout à 139 g (à partir de 18 290 euros), la comparaison avec les autres SUV du secteur tourne à son désavantage et c’est dommage.
Au moins, avec 4,18 m, le Suzuki Vitara n’a pas de problème de taille. À 123 g en 1.6 VVT de 120 ch, ce n’est pas le plus sobre. Mais la démarche de ce baroudeur patenté qui s’est réinventé en SUV urbain reste intéressante (à partir de 17 590 euros). Même si ce Vitara conserve de ses aventures passées une absence d’attention dans la présentation intérieure.