
Tous les tarifs s’entendent TTC pour les VP et HT pour les VU, « à partir de » et hors bonus éventuel. Les données liées au CO2 sont stipulées en NEDC corrélé. Nous mentionnons le WLTP le cas échéant. En attendant que les règles fiscales soient définies pour 2020…
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Tous les tarifs s’entendent TTC pour les VP et HT pour les VU, « à partir de » et hors bonus éventuel. Les données liées au CO2 sont stipulées en NEDC corrélé. Nous mentionnons le WLTP le cas échéant. En attendant que les règles fiscales soient définies pour 2020…
Berlines des segments A et B : les françaises toujours à l’honneur
Sur ces segments A et B, les françaises s’offrent le premier rang, avec un renouvellement des citadines hexagonales Clio et 208, mais aussi des franco-japonaise et franco-allemande Yaris et Corsa.
Place aux françaises donc, avec la plus « made in France » de toutes, la dernière Toyota Yaris (longueur identique de 3,94 m, + 5 cm en largeur et en empattement). Fabriquée à Onnaing dans le Nord, cette Toyota construit sa quatrième génération sur une nouvelle plate-forme TNGA-B. La Yaris ne sera commercialisée qu’avec une nouvelle motorisation 3 cylindres hybride 1.5 de 114 ch cumulés (91 ch/120 Nm essence et 80 ch/141 Nm électriques) : la consommation chute de 20 % (chiffres non homologués) pour des émissions de CO2 de 85 g/km (WLTP). Un beau programme à 20 950 euros en finition France et 25 450 euros en Première. Les livraisons sont attendues à partir de juin 2020.

Le trio Yaris, Clio et 208
Mais en juin prochain, cette Yaris trouvera sur son chemin la version hybride de la récente Renault Clio de cinquième génération (4,05 m de long). Une Clio emmenée par le nouveau 1.6 E-Tech de 91 ch atmosphérique d’origine Nissan, aidé par un moteur électrique de 35 kW/48 ch, combiné à un alterno-démarreur 48 V de 15 kW/20 ch, le tout développant 140 ch. On ne connaît pas la consommation et le CO2 mais l’objectif est de passer sous les 80 g en WLTP.
D’ici là, la gamme de la Clio s’enrichit petit à petit avec l’arrivée des 3-cylindres essence 1.0 SCe de 65 ch à 112 g (14 100 euros en Life) et 75 ch à 112 g également, disponible pour sa part en Business à 16 900 euros. En diesel, le 1.5 dCi de 85 ch est au catalogue en Business à 19 700 euros, en complément du 115 ch à 21 000 euros (95 g).
De son côté, Peugeot a choisi une autre voie pour abaisser ses émissions. Et propose sur sa nouvelle 208 (4,06 m de long) une version électrique, en faisant l’impasse sur l’hybridation simple ou rechargeable (voir la seconde partie de cet article). Le pari du lion est d’offrir une e-208 en LLD avec des mensualités équivalentes à celles d’une 208 diesel comparable, c’est osé !
En tout état de cause, l’éternelle n° 2 des ventes en France ambitionne de ravir son trône à la Clio ; elle a donc placé la barre très haut pour ses prestations routières et son niveau de qualité. Deux bémols cependant : l’habitabilité stagne par rapport à la précédente génération, et le choix d’un typage de suspension excessivement amorti entraîne des mouvements de caisse permanents.
En finition Active Business, la gamme de cette 208 débute à 18 300 euros avec le PureTech essence de 75 ch à 93 g, suivi par le PureTech 100 ch à 96 g pour 19 500 euros, mais aussi par le BlueHDi de 100 ch à 84 g pour 20 800 euros (voir aussi l’essai).
Tout aussi séduisante, sa cousine Opel Corsa de même encombrement se lancera début 2020 dans une gamme qui ressemble fort à celle de Peugeot. Normal, cette citadine à l’éclair reprend l’intégralité de la plate-forme et des groupes motopropulseurs de la 208, version électrique incluse.
L’Opel Corsa a fait sa mue
Pour cette Corsa, on retrouve donc, en Edition Business, le 1.2 de 75 ch à 93 g pour 17 000 euros – soit 1 300 euros de moins que sa cousine ! Suivent, toujours en Edtion Business, ce 3-cylindres 1.2 avec un turbo à 100 ch et 96 g pour 18 400 euros et le 1.5 Diesel de 100 ch à 85 g pour 20 200 euros – soit 600 euros de moins que la petite lionne. Des arguments qui doivent permettre à Opel de regagner des parts de marché en entreprise.
Toujours dans la catégorie des berlines 5 portes citadines (les 3 portes ont quasiment disparu du marché), un renouvellement majeur se profile pour la petite Hyundai i10. Celle-ci affichera 3,67 m de long (+ 1 cm), 1,68 m de large (+ 2 cm) mais une hauteur inférieure de 2 cm à 1,48 m, avec un empattement allongé de 2 cm à 2,42 m. Cette troisième génération, qui partage sa plate-forme avec sa cousine Kia Picanto, sera emmenée par les vaillants 3 et 4-cylindres actuels de 1.0 pour 67 ch et 96 Nm (103 g ou 98 g avec le pack Eco), et le 1.2 de 84 ch et 118 Nm à 107 g. Le lancement et les prix sont prévus au premier trimestre 2020.

SUV citadins du segment B : Le grand renouvellement
Si 2019 a été l’année des citadines, 2020 sera celle des SUV dits « citadins » avec le renouvellement des Captur, 2008 ou encore Juke. Au passage, il faut noter que ces SUV sont de moins en moins urbains et de plus en plus « polyvalents ». De fait, ils mesurent plus de 4,20 m, voire 4,30 m de long pour le 2008, pas si loin de la taille de la première génération des SUV compacts comme le Qashqai de 4,32 m ! Attention donc à bien définir son cahier des charges pour ne pas se tromper…
Commençons par le plus récent, le Peugeot 2008, un SUV citadin aux dents longues, qui veut détrôner son éternel rival au losange. Le combat se mène dans le droit fil de celui qui voit s’affronter 208 et Clio. Commercialisé depuis peu, ce 2008 se montre assez encombrant dans ses 4,30 m de long, ses 1,77 m de large et ses 1,53 m de haut. Mais il affiche un coffre de 405 l et jusqu’à 1 467 l, et accueille cinq personnes logées correctement.

Le 2008 vise le premier rang…
Le 2008 est construit sur la nouvelle plate-forme EMP1 partagée avec la 208, la DS 3 Crossback ou l’Opel Corsa. Une gamme qui ne comprend pas de motorisations hybrides ou hybrides rechargeables, à l’inverse de tous ses concurrents, y compris le récent Ford Puma. Il faudra donc se tourner vers les versions électriques pour rouler « propre » et bénéficier d’avantages fiscaux. Pour l’heure, la finition Active Business débute avec le 3-cylindres 1.2 de 100 ch à 105 g pour 22 300 euros, suivi par sa version turbocompressée de 130 ch à 102 g pour 24 100 euros ou 109 g pour 26 100 euros en boîte auto. En diesel, le 1.5 BlueHDi de 100 ch à 97 g s’affiche à 23 900 euros en Active Business ; sa version 130 ch et boîte auto obligatoire à 98 g n’existe qu’en Allure Business à 29 700 euros. Une finition haut de gamme est facturée 2 000 euros de plus sur toute la gamme.
Renault n’est pas en reste avec la deuxième génération du Captur, n° 1 de son segment en Europe (voir aussi l’essai). Ce Captur a grandi de 11 cm à 4,23 m de long, pour 1,80 m de large (+ 2 cm) avec un empattement allongé de 2 cm grâce à la nouvelle plate-forme CMF-B de la Clio et du Nissan Juke. Doté d’un coffre de 536 à 1 275 l, le Captur fait toujours valoir sa modularité unique avec sa banquette arrière coulissante sur 17 cm et une montée en gamme pour la qualité des matériaux et de la présentation, tout comme le 2008 sur ce dernier critère. En revanche, le Captur offre une palette de motorisations plus large avec en essence le 3-cylindres 1.0 de 100 ch (118 g, 21 500 euros en Business), le 4-cylindres 1.3 de 130 ch (128 g, 22 700 euros en Business) ou 155 ch (125 g, 27 300 euros en Intens). En diesel, il faudra compter avec le 1.5 dCi de 95 ch (106 g, 23 800 euros en Business) et 115 ch (111 g, 24 800 euros en Business). La boîte double embrayage EDC 7 rapports est en option sur les 130, 155 et 115 ch diesel (+ 1 800 euros).
… mais le Captur résiste
Pour ce Captur, une motorisation essence hybride rechargeable E-Tech Plug-in sera proposée en juin 2020. Elle reprend le 1.6 de 91 ch de la Clio E-Tech hybride de 140 ch au total, mais y ajoute un moteur électrique plus puissant de 53 kW et un alterno-démarreur plus gros lui aussi à 23 kW. La puissance cumulée ressort à 160 ch et la batterie rechargeable aligne 9,8 kWh – avec l’objectif de passer sous les 40 g. Par ailleurs, Renault réfléchit pour ce Captur à une motorisation hybride simple E-Tech de 140 ch venue de la dernière Clio (1.6 E-Tech de 91 ch et moteur électrique de 48 ch avec alterno-démarreur 48 V de 20 ch).
Cousin éloigné, le Nissan Juke de deuxième génération partage avec le Captur la plate-forme CMF-B pour une longueur de 4,21 m, mais c’est tout. Les liaisons au sol sont typées différemment, plus incisives mais aussi confortables, ce qui fait du Juke un SUV polyvalent tout aussi séduisant à conduire.
Les prestations du Juke sont assez proches de celles du Captur, bien que son unique moteur 3-cylindres essence 1.0 de 117 ch pointe à 115 g (22 690 euros en Business) ou 113 g avec la boîte DCT (25 190 euros en Business +). Nissan reste très discret sur de futures motorisations hybrides ou hybrides rechargeables venues de Renault. Cependant, le 1.5 dCi ne sera pas au rendez-vous en raison d’un trop faible volume de ventes escomptées.

Juke chez Nissan, Puma chez Ford
Concluons avec le récent Ford Puma (4,19 m de long) qui emprunte son nom à l’ex-coupé des années 2000. Ce SUV citadin aligne des atouts avec, en Business, une motorisation essence EcoBoost 1.0 micro-hybridée de 125 ch à 96 g pour 24 400 euros ou de 155 ch à 99 g pour 25 400 euros. Le plus traditionnel 1.5 EcoBlue de 120 ch est aussi programmé courant 2020, tout comme les versions non hybridées en 125 et 155 ch essence.

Berlines du segment C : une déferlante venue d’outre-Rhin
Sur le segment des berlines compactes, les constructeurs allemands donnent le ton, avec notamment des Golf, A3, Série 1 et Classe A renouvelées. Face à cette déferlante, la concurrence reste limitée.
Commençons avec la star des berlines compactes en 2020. Il s’agit bien entendu de la Volkswagen Golf, huitième du nom. Qui va souffrir de l’arrivée concomitante de sa meilleure ennemie : la Volkswagen ID.3, compacte de même dimension (4,28 m de long) et 100 % électrique (voir la seconde partie de cet article). Pas facile de continuer à séduire sur un segment attaqué par les modèles électriques et surtout les SUV, toutes motorisations confondues.
Golf et A3 se refont une beauté
La Golf 8 joue donc sur la continuité du style, tout en apportant un contenu technologique de haut niveau, en aides à la conduite comme en motorisations diesel et essence à hybridation légère ou rechargeable essence en 204 ch et 345 ch. La gamme sera dévoilée lors de sa commercialisation en mars 2020.
Toujours chez les allemands, Audi renouvellera sa compacte A3 révélée à Genève en mars prochain. Comme la Golf dont elle partage la dernière évolution de la plate-forme MQB, cette A3 sera motorisée par les traditionnels blocs essence et diesel à hybridation légère avec alterno-démarreur de 48 V. Mais elle s’offrira aussi en versions e-tron à hybridation rechargeable. Notez que les carrosseries 3 portes sont abandonnées comme pour ses concurrentes du segment, et que le design de l’A3 sera très proche de celui des récents A1 et Q3.
Dans le groupe Volkswagen, c’est aussi au tour de la Seat Leon de se renouveler pour sa quatrième génération, en suivant le calendrier de l’A3 avec une apparition à Genève et une commercialisation à l’été 2020. Et comme l’A3 et la Golf, la Leon reprend la plate-forme évoluée MQB et les motorisations essence, diesel et hybrides simples ou rechargeables. Et la Leon n’est pas la seule à se renouveler sur cette plate-forme MQB-EVO : la Skoda Octavia IV en reprend l’intégralité des caractéristiques, avec toujours un positionnement sur le meilleur rapport prix/encombrement. Ainsi, sa longueur augmente encore à 4,69 m (!) pour une largeur qui passe à 1,83 m.
En diesel, le 2.0 TDI Evo se déclinera en 115, 150 et 200 ch alors que le 1.0 TSI essence développera 110 ch. Comme sur la Golf 8, le 1.5 TSI alignera 150 ch et les deux hybrides rechargeables, basés sur le 1.4 TSI essence, 204 ou 245 ch. La commercialisation en berline 5 portes et break Combi est programmée pour le printemps 2020. Retour en Allemagne avec BMW. Qui vient de lancer sa dernière Série 1 (4,32 m de long) développée sur la plate-forme UKL des X1, Série 2 et Mini. Cette Série 1 passe donc à la traction et sa palette de motorisations s’enrichira en 2020 d’une hybridation rechargeable, à l’instar du X1 (voir plus bas).
En attendant, en Business Design, la Série 1 débute en 118i essence de 140 ch à 118 g pour 31 250 euros et en 116d diesel de 116 ch à 96 g pour 31 750 euros. Cette compacte 5 portes vient de se décliner dans une carrosserie plus classique de 4 portes avec malle arrière, dans une longueur portée à 4,53 m (+ 20 cm) et avec des motorisations hautes en Business Design : 220d de 190 ch à 110 g (45 350 euros) ou 218i essence de 140 ch à 114 g pour 36 450 euros et une commercialisation en mars 2020.

La Série 1 face à la Classe A
Toujours en Allemagne, Mercedes propose depuis peu sa Classe A (4,46 m de long), concurrente directe des compactes évoquées ci-dessus, avec une motorisation hybride rechargeable de 218 ch cumulés (160 ch essence plus 102 ch électrique) pour 30 g en NEDC corrélé et 22 g en WLTP ! Son prix en Business Line s’élève à 41 800 euros. La Classe B en 250e devrait suivre en 2020 avec cette motorisation si sobre.
Pour contrer ces modèles germaniques, il n’y a guère que la Renault Mégane (4,48 m de long) qui pourra se prévaloir de son restylage en 2020. Au-delà d’un design qui évoluera pour rester dans la course, c’est surtout l’arrivée de nouvelles motorisations qu’il faudra souligner avec l’hybridation simple et rechargeable vues sous les capots des derniers Captur et Clio. La Mégane 1.6 E-Tech Plug-in de 140 ch (91 ch essence et 48 ch électriques plus un alterno-démarreur 48 V de 20 ch) devrait donc afficher une « empreinte carbone » tout aussi efficace que sa cousine éloignée la Classe A dont elle partage le 1.6 essence.
Enfin, la récente Mazda3 (4,46 m de long) vient de recevoir le nouveau 2.0 Skyactiv X essence à mélange pauvre et haut taux de compression (équivalent à un diesel), avec seulement 96 g pour 180 ch. Son prix est équivalent à celui de la 116 ch diesel, soit 28 500 euros en Business Executive – il faut donc y regarder à deux fois !
SUV compacts du segment C : cap sur l’hybridation
Par rapport à leurs sœurs berlines, les SUV compacts du segment C ne sont pas en reste et 2020 voit l’arrivée des versions hybrides rechargeables pour la quasi-totalité des modèles.
Ainsi, Peugeot commercialisera en janvier prochain son 3008 (4,45 m de long) en Hybrid Plug-in de 225 ch à tout juste 49 g pour 45 300 euros en Allure Business. Suivra en avril la version de 300 ch avec un moteur électrique supplémentaire sur le train arrière, transformant ce 3008 en SUV 4×4 pour 29 g en WLTP – un chiffre non officiel et donc à confirmer.
Citroën se calque sur ce calendrier mais ne proposera fin juin que la version la moins puissante de cette hybridation rechargeable du Groupe PSA, avec le 225 ch à 39 g sur le Citroën C5 Aircross Hybrid Plug-in (4,50 m de long). Qui fera surtout valoir un prix serré de 39 950 euros en Business.

Le Groupe PSA aligne ses gammes
À l’inverse, le grand SUV DS 7 Crossback E-Tense (4,57 m de long) ne sera proposé qu’avec l’hybridation de 300 ch en transmission intégrale avec un moteur électrique supplémentaire sur le train arrière. Du coup, le CO2 chute à 33 g… mais le prix passe à 54 550 euros en Business, pas moins ! Dernier modèle du Groupe PSA à bénéficier de l’hybridation rechargeable maison, l’Opel Grandland X (4,48 m de long) sera lancé en 2020 en Hybrid4 de 300 ch à 36 g pour 47 750 euros en finition Elite (29 g en WLTP) ; la version de 225 ch devrait suivre en milieu d’année.
Dans ce contexte très électrisé, BMW ne déroge plus à règle et proposera en mars le X1 hybride rechargeable xDrive25e. À l’origine, ce projet n’était pas programmé pour l’Europe mais seulement pour la Chine. Le 3-cylindres essence de 125 ch et 220 Nm est aidé par un moteur électrique de 95 ch et 165 Nm ; le tout cumule au maximum 220 ch pour 43 g. Le prix n’est pas fixé.
Chez Toyota, l’hybridation simple 1.8 de 122 ch à 86 g est la seule motorisation du C-HR (4,36 m de long) depuis son lancement en 2016. Mais à l’occasion de son restylage, ce C-HR s’équipera début 2020 d’une hybridation toujours non rechargeable, mais dans une puissance supérieure avec le nouveau 2.0 Dynamique Force. Vu sous le capot de la récente Corolla, ce 2.0 développe 184 ch (112 kW plus 80 kW du moteur électrique) pour 92 g – c’est très bien. Le tarif débute à 33 000 euros.


Trois Kuga hybrides
Le Kuga (4,62 m de long) de Ford, qui bénéficie de l’hybridation de Toyota, n’a droit qu’au 2.5 hybride aidé par un moteur électrique, soit au cumul 225 ch pour 130 g. Mais cet ensemble se déclinera aussi en hybride rechargeable, toujours à 225 ch mais à 29 g. Enfin, une hybridation légère de 48 V sur le 2.0 EcoBlue diesel de 150 ch à 132 g est attendue en 2020. Aucun tarif n’a encore été communiqué pour ces trois Kuga « hybridés ».
Remarque identique pour l’absence de prix de deux cousins, les futurs Fiat 500X (4,27 m de long) et Jeep Renegade (4,24 m) dont les versions hybrides rechargeables sont annoncées pour l’été 2020. La technologie repose sur le récent 1.3 turbo Firefly de 130 et 180 ch, aidé par un moteur électrique de 60 ch, le tout développant respectivement 190 et 240 ch pour un objectif de CO2 inférieur à 50 g. Dans cette déferlante, il faut citer le récent Kia XCeed (4,39 m de long) qui s’équipe pour le début 2020 de la motorisation hybride rechargeable venue du Niro. Le 1.6 essence et son moteur électrique délivrent au maximum 141 ch pour un CO2 à moins de 30 g. Le prix n’est pas encore connu (voir aussi l’essai).
Enfin, mentionnons pour 2020 l’arrivée du Mazda CX-30 (4,39 m de long) avec le nouveau 2.0 essence Skyactiv X de 180 ch à 118 g. Son prix de 33 000 euros en Business Executive est très compétitif par rapport au 1.8 turbodiesel de 116 ch seulement à 29 900 euros, toujours en Business Executive.
Grands SUV et berlines des segments D et E : hybride rechargeable pour tout le monde !
Cette autre catégorie des SUV verra pareillement son actualité 2020 marquée par l’arrivée des motorisations hybrides rechargeables pour la majorité des modèles. Mais il faut noter aussi la commercialisation des grands SUV allemands 100 % électriques (voir la seconde partie de cet article).
Mercedes lancera cet hiver les GLC 300e et GLE 350de. Le premier (4,74 m de long) développe 320 ch essence-électriques pour 51 g ; le second (4,92 m) n’est qu’à 29 g grâce à son hybridation diesel-électrique de 320 ch également. Citons aussi le récent GLB 200d de 150 ch à 122 g pour 46 650 euros en Business Line, avec ses trois rangées de sièges pour sept occupants dans 4,63 m de long. Pour leur donner la réplique, Audi compte sur le Q5 55 TFSI e hybride rechargeable (4,66 m de long) de 367 ch (58 g, 67 080 euros), alors que BMW vient de lancer le X3 xDrive 30e lui aussi hybride rechargeable (4,71 m de long). Commercialisé au printemps prochain, ce dernier a déjà rejoint le catalogue (292 ch, 49 g, 60 700 euros en Business Design).


Toyota se met à l’hybride rechargeable
En face, Toyota ne pouvait que répliquer et céder, enfin, à l’hybride rechargeable, une technologie que le japonais n’a jamais vraiment défendue – sauf sur la Prius +. Le RAV4 (4,60 m de long) aura donc droit à une version Hybrid Plug-in à l’été 2020, basée sur le RAV4 hybride actuel de 222 ch, mais avec une puissance de 306 ch pour emmener la grosse batterie rechargeable qui devrait assurer 60 km d’autonomie pour un CO2 sous les 30 g.
Citons enfin la Peugeot 508 Hybrid Plug-in lancée début 2020 mais dont on connaît déjà tout depuis le Mondial de Paris à l’automne 2018. La berline Hybrid 225 ch à 38 g est vendue 46 400 euros en Allure Business et le break SW Hybrid 225 ch à 47 700 euros pour 39 g.
Cette 508 trouvera sur sa route la récente Volkswagen Passat GT hybride rechargeable et son 1.4 TSI de 156 ch aidé par un moteur électrique de 115 ch, le tout développant 218 ch pour 31 g (voir aussi l’essai). Comptez 50 200 euros en berline (4,87 m de long) et 51 350 euros en break (4,89 m).
Véhicules utilitaires légers : le jeu des clones
Terminons ce panorama des lancements à venir par les VUL. Un segment où les clones sont nombreux en fonction des rapprochements entre constructeurs.
L’automne 2020 verra la sortie de la troisième génération du Kangoo dont Renault a présenté le show car Kangoo Z.E. Concept au printemps 2019. Ce Kangoo sera basé sur la nouvelle plate-forme CMF-C qui sert à la Mégane. Du coup, plus grand que le Kangoo actuel, ce VUL ne sera pas reconduit dans sa carrosserie courte, rôle dévolu au prochain Dacia Dokker commercialisé dans l’Hexagone sous le badge Renault. Notez que les deux clones du Kangoo, le Nissan NV250 et le Mercedes Citan, seront eux aussi basés sur cette plate-forme et attendus quelques mois plus tard.
Autre modèle issu d’un même moule, le Toyota ProAce City sera lancé début 2020. Clone des Peugeot Partner et Citroën Berlingo, il en reprend les caractéristiques dont deux longueurs de 4,40 m (3,3 m3 de volume de chargement) et 4,70 m (4,3 m3) et le 1.5 turbodiesel de 75 à 130 ch. Les tarifs ne sont pas encore connus.
Le cas du Talento
Autre déclinaison multiple, le Fiat Talento – successeur du Scudo, un Peugeot Expert rebadgé. Ce VUL est depuis trois ans dérivé du Renault Trafic, ce dernier servant aussi de base au Nissan NV300. En revanche, dans ce grand mercato des plates-formes communes, l’Opel Vivaro a rejoint le Groupe PSA avec comme modèles les Peugeot Expert-Citroën Jumpy en lieu et place de l’utilitaire au losange. Vous suivez ? Et ce n’est peut-être par terminé : la fusion de Fiat et PSA pourrait refaire partir notre fameux Talento dans le giron du lion. En tout état de cause, 2020 verra l’arrivée du nouveau 2.0 turbodiesel Euro 6d-Temp de 120, 145 et 170 ch sous le capot du Talento. Une motorisation qui équipe déjà le Trafic et le NV300.

Notons enfin la commercialisation récente du Ford Transit Custom PHEV basé sur le 1.0 EcoBoost essence de 126 ch. Celui-ci sert de générateur pour la batterie de 14 kWh qui assure une autonomie en mode électrique de 50 km, et 500 km au total, à partir de 75 g. Ce Transit Custom 120 PHEV Ambiente débute à 43 790 euros HT en 340 L1H1 et à 45 440 euros HT en Trend Business (voir aussi l’essai).