
Au sein de l’Union européenne, les VUL immatriculés en 2019, soit 1 956 004 unités, l’ont été à 92,8 % en diesel, rapporte ainsi l’Association des constructeurs européens d’automobiles. Un carburant qui a même enregistré une croissance de 2,4 % par rapport à 2018. Une progression qui concerne trois des plus grands marchés du continent : Allemagne (+ 7,7%), France (+ 3,4 %) et Royaume-Uni (+ 1,7 %). Alors qu’en Italie le diesel a reculé de 0,3 % et de 0,4 % en Espagne.
Face au diesel, l’essence n’a rassemblé l’an passé que 93 373 immatriculations, mais en hausse de 14,9 % par rapport à 2018. « À l’exception de l’Allemagne (- 11,7 %), la demande en VUL essence s’est fortement accrue en Espagne (+ 30,3 %) et en France (+ 27,9 %) – ce deux pays représentant la moitié des ventes de VUL essence dans l’UE –, mais aussi en Italie (+ 65,3 %) et au Royaume-Uni (+ 12,4 %) », commente l’ACEA.
L’électrique progresse
De leur côté, les VUL électriques ont enregistré une croissance de 22,9 % l’an passé, soit 26 107 immatriculations et une part de marché du VUL de 1,2 %. Avec l’électrique, la France est arrivée en tête (8 087 unités) devant l’Allemagne, ces deux marchés pesant près de 60 % des immatriculations de VUL électriques sur le continent. Pour leur part, 4 577 VUL hybrides ont été immatriculés en 2019, soit une part de marché de 0,2 % et une croissance de 159,8 %. Un chiffre important mais qui est « essentiellement dû à une base peu élevée de comparaison », commente l’ACEA.
Enfin, les VUL recourant à des « carburants alternatifs » (GNV, GPL, biocarburant, éthanol) ont connu une progression de 33,6 % l’an dernier, à 27 305 unités. Avec comme principaux marchés l’Italie (10 110 unités) et l’Espagne (6 429 unités). En Espagne, la demande en VUL GPL et GNV a ainsi crû de 84,5 % et de 23,0 % en Italie.