Les véhicules gros rouleurs en province vont certes très majoritairement conserver le diesel, constate Olivier Huteau pour Optima System. Mais pour les VUL qui vont circuler dans les centres villes, il faudra bien respecter les nouvelles contraintes réglementaires des municipalités. Il y a donc un réel enjeu pour les prestataires de l’aménagement et de l’équipement, même s’il ne se présente pas encore à leurs portes de façon massive. Ces derniers surveillent ainsi l’évolution du marché et surtout ce que font les constructeurs.
Électrique : des contraintes pour les VUL
« Certains ont pris les devants à l’image de Nissan », observe Marc...
Les véhicules gros rouleurs en province vont certes très majoritairement conserver le diesel, constate Olivier Huteau pour Optima System. Mais pour les VUL qui vont circuler dans les centres villes, il faudra bien respecter les nouvelles contraintes réglementaires des municipalités. Il y a donc un réel enjeu pour les prestataires de l’aménagement et de l’équipement, même s’il ne se présente pas encore à leurs portes de façon massive. Ces derniers surveillent ainsi l’évolution du marché et surtout ce que font les constructeurs.
Électrique : des contraintes pour les VUL
« Certains ont pris les devants à l’image de Nissan », observe Marc Lepetit pour Kit Utilitaire. Lancé fin 2019 par Gruau, le Nissan e-NV200 XL Voltia se veut la version XL du petit utilitaire électrique e-NV200, avec un volume de 8 m3 contre 4,2 m3 à l’origine. Mais pour Marc Lepetit, l’électrique reste moins adapté aux VUL que ne pourrait l’être l’hybride ou le GNV. Cette dernière motorisation apporte moins de contraintes que du flux électrique, approuve Jean Margerie pour Gruau.
Autonomie : des solutions à trouver
Avec les VUL électriques, la question de l’autonomie n’est pas simple. Ce qui concerne les constructeurs bien sûr, mais « il faudra aussi que les carrossiers trouvent des solutions, comme envisager des architectures avec des batteries supplémentaires ou proposer des solutions de gestion du froid indépendantes de l’électricité », estime Jean Margerie. Encore une contrainte supplémentaire sur la gestion de la charge utile.