« L’idée de ce nouveau concept a émergé en juin 2010, avec une optique d’emblée internationale. L’enjeu était de trouver une formule assurant la compétitivité des loueurs, sans nous submerger d’un point de vue opérationnel ou administratif. Jusque-là, chaque pays fonctionnait en mono-loueur : c’était simple à gérer, mais sans garanties sur la pertinence des prix au fil du temps. Quitte à poser problème si le loueur proposait des conditions peu intéressantes sur un modèle ayant notre faveur. Désormais, un pays choisit trois ou quatre loueurs avec qui collaborer, parmi les cinq référencés via des accords européens. Tous sont actifs sur nos sept...
« L’idée de ce nouveau concept a émergé en juin 2010, avec une optique d’emblée internationale. L’enjeu était de trouver une formule assurant la compétitivité des loueurs, sans nous submerger d’un point de vue opérationnel ou administratif. Jusque-là, chaque pays fonctionnait en mono-loueur : c’était simple à gérer, mais sans garanties sur la pertinence des prix au fil du temps. Quitte à poser problème si le loueur proposait des conditions peu intéressantes sur un modèle ayant notre faveur. Désormais, un pays choisit trois ou quatre loueurs avec qui collaborer, parmi les cinq référencés via des accords européens. Tous sont actifs sur nos sept marchés d’implantation et un seul travaillait déjà avec nous.
À l’échelon national, la mise en concurrence se fait véhicule par véhicule, selon le principe du multi-bidding. Elle est du ressort des équipes de notre prestataire Fleet Logistics, qui se doit donc d’être indépendant des loueurs et des constructeurs. Tous les six mois, un benchmark sera réalisé pour voir si les loueurs retenus s’efforcent de développer leurs parts de marché. Le recours à un gestionnaire externe s’imposait car cette approche exige une disponibilité hors de portée du fleet manager d’un pays. Fleet Logistics veille aussi à consolider les données de la flotte ou à compiler les données de facturation, en les répercutant dans un fichier normalisé. Certains pays se voyaient adresser jusqu’à 200 factures par mois, ils n’en reçoivent plus qu’une, voire une seconde pour des frais additionnels.
Au-delà, un important travail de rationalisation a été mené en interne entre 2011 et 2012, en amont du déploiement du prestataire qui remonte à juillet dernier. Il s’agissait d’harmoniser les processus concourant à la gestion de la flotte, y compris sous l’angle RH, financier ou comptable. Par exemple en alignant la codification de chaque opération ou les règles d’imputation comptable. Même les conducteurs voient le système se simplifier : toute question est d’abord du ressort de Fleet Logistics.
En s’appuyant sur un gestionnaire externe et en mettant l’accent sur la simplification, le projet doit libérer du temps pour que nos fleet managers se consacrent aux enjeux clés qui touchent à la satisfaction de leurs clients internes – conducteurs, directeurs des ventes et RH. »
La flotte de Coca-Cola entreprises en chiffres
• 4 600 véhicules dans 7 pays (France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Royaume- Uni, Norvège et Suède)
• Environ 55 millions d’euros de dépenses, carburant compris