WLTP : une transition délicate

Avec le vote récent de la loi d’orientation des mobilités (LOM) et l’entrée en vigueur du WLTP, la mission des gestionnaires de flotte paraît claire : intégrer un nombre croissant de véhicules propres. Mais entre le manque de visibilité sur les modèles disponibles chez les constructeurs et des TCO qui partent à la hausse, la situation n’est pas si simple.
- Magazine N°255
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WLTP
© Dimitri Kalashnikov

On savait les gestionnaires de flotte polyvalents. Susceptibles, selon la taille et l’organisation de leur entreprise, de gérer les flottes de smartphones, les achats généraux, les bâtiments, en plus des véhicules. Avec le flou qui a persisté jusqu’à fin 2019 autour du cycle WLTP et de son impact sur la fiscalité, les voilà avec une autre corde à leur arc : la gestion de l’incertitude.

En 2019, chez la plupart des constructeurs, les chiffres définitifs d’émissions des véhicules calculés selon le WLTP ont tardé à être publiés. Du côté des chaînes de production, certaines motorisations, trop polluantes, ont été arrêtées, d’autres ont été...

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